Critique : La voix d’Aida
Le cinéma fait ce qu'il peut pour s'opposer à la folie des hommes, mais son pouvoir est limité. Il n'empêche, ne serait-ce que d'un point de vue civique et historique, il faut voir "La voix d'Aida". En plus, c'est passionnant !
Critique : Cloud Atlas
Cloud Atlas : à travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement…
La Mauvaise Education, Pedro Almodovar
La Mauvaise éducation est un long-métrage dramatique de grand réalisateur espagnol : Pedro Almodovar. Il est sorti en 2004 et présenté en ouverture du Festival de Cannes la même année, il fut couronné de succès par les critiques.
Critique : La plus précieuse des marchandises
Force est de reconnaître que l'animation, parce qu'elle est dans la suggestion, est particulièrement bien adaptée à la représentation d'évènements aussi bouleversants et révoltants que la Shoah
Test DVD : Illégitime
Des repas de famille, on en a tous connu beaucoup dans sa vie personnelle, on en a tous vu très souvent au cinéma, mais, des repas de famille comme celui qui fait quasiment l'ouverture du film d'Adrian Sitaru, il faut aller chercher chez Pialat ou lorgner du côté de "Festen" pour trouver l'équivalent en matière de force dans l'antagonisme, un antagonisme qui finit par passer du verbal au physique.
Critique : The East
Ancien agent du FBI, Sarah Moss travaille désormais pour une agence de renseignement privée qui protège les intérêts de puissants hommes d’affaires. Elle reçoit pour mission d’infiltrer The East, un mystérieux groupuscule éco-terroriste qui s’attaque aux multinationales coupables de dissimuler leurs agissements criminels. Déterminée, ultra entraînée, Sarah parvient à s’intégrer au groupe malgré leur méfiance, et doit même participer à leur prochaine action. Mais plus elle vit avec les membres passionnés de The East, en particulier Benji, l’anarchiste, plus elle se sent écartelée entre les deux mondes et s’interroge sur elle-même…
Critique : Tatami
Efficace sans être révolutionnaire, Tatami attire énormément de sympathie par le dynamisme de sa mise en scène (malgré une économie de moyens apparente) à travers un message puissant et une foi aveugle dans le pouvoir de représentation du cinéma.
Test DVD : Fronteras
Une première histoire d'amour, un scénario très simple, sans aucune esbroufe, un film très riche et très délicat.
Critique : Hold you tight
Le motif du pare-brise d'un métro, rendu flou par des gouttes de pluie, alors que la rame avance imperturbablement à travers le réseau aérien et souterrain de la métropole, n'apparaît probablement pas par hasard de manière récurrente dans Hold you tight. C'est que la vocation principale de ce film – et plus généralement du monde cinématographique imaginé par le réalisateur Stanley Kwan – n'est point de renforcer nos certitudes, mais au contraire de nous plonger dans un état de flottement à la sensualité poisseuse.
Critique : La Troisième guerre
Le troisième confinement, on y a échappé de justesse la semaine dernière. Cependant, tout porte à croire qu'on devra passer par là avant la sortie du premier long-métrage de Giovanni Aloï, prévue fin mars ou ultérieurement. Et la troisième guerre, on y serait déjà ?
Berlinale 2020 : Nackte Tiere
Parmi les nouveautés de cette 70ème édition du Festival de Berlin figure la section « Encounters », qui remplace, si nos calculs sont bons, celle du cinéma culinaire, affectionnée jadis par le gourmand en chef sortant Dieter Kosslick.
Bienvenue parmi nous
Patrick Chesnais rejoint ici d’autres grands comédiens : Adjani, Depardieu, Villeret, Serrault, Gamblin, Dussolier, Balasko, Lhermitte, Auteuil, Darroussin, Dupontel, Gisèle Casadesus… Tous ont assuré (et certains plusieurs fois) des rôles principaux dans les réalisations de Jean Becker (en se limitant à la période 1983 et après), et l’on s’épuiserait à « lister » les interprètes des « seconds rôles », tous talentueux, et souvent très connus (Galabru, Cluzet, Magimel, Suzanne Flon….Miou-Miou et Jacques Weber). Jean Becker est d’abord un metteur en scène d’acteurs, qu’il aime et qui le lui rendent bien (pour le plus grand plaisir des spectateurs).



















