Vu sur le Vidéo Club Carlotta : Les Funérailles des roses

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Changement radical de programme dans notre sélection de cinéma à la maison par défaut avec cet objet filmique aussi intéressant qu'irritant. Les Funérailles des roses nous offre une virée vertigineuse dans le milieu des bars gays au Japon, à une époque où pareille culture alternative sortait tout juste du placard de l'autre côté du Pacifique.

Et après

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La collaboration Bourdos-Spinoza, déjà exploitée pour l’écriture et la réalisation de Emmène-moi (1995), Disparus (1998) et Inquiétudes (2004), fonctionne toujours à merveille dans ce long-métrage tiré d’un roman de Guillaume Musso. L’ouvrage paru en 2005 et traduit en vingt-quatre langues a connu un succès international. Alors que l’adaptation d’un livre au cinéma est assez souvent décevante, il n’en est rien de celle-ci.

Critique : Bébé tigre

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Derrière les chiffres froids et impersonnels de l’immigration se cachent souvent des destins personnels bouleversants. Il appartient alors au cinéma de fiction d’en témoigner, de préférence sans misérabilisme, ni chantage émotionnel. Pari réussi pour cette histoire au fond plutôt banale, qui sait néanmoins convaincre par son optimisme mesuré. La face angélique de l’acteur principal, amplement mise en valeur sur l’affiche de Bébé tigre et dans le film lui-même, y est un leurre astucieux pour nous rendre plus accessible le parcours d’un jeune homme, en plusieurs points emblématique de la forme actuelle de l’immigration pour raisons économiques.
the artist Michel Hazanavicius

The Artist

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Présenté au Festival de Cannes 2011, The Artist est un drôle de projet, un film muet qui sort à l'heure du numérique et de la 3d. Le film est produit par des majors américaines, Warner Bros en tête, et signé par un réalisateur à qui l'on doit juste trois comédies : les 2 OSS 117 et Mes amis. Dans The Artist, Michel Hazanavicius retrouve le duo d'acteurs Jean Dujardin et Bérénice Bejo (OSS 117, Le Caire nid d'espions). Petit retour sur The Artist.

Critique : Nous nous marierons

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Un film-uppercut qui sonne vrai, des personnages attachants, une peinture d'une grande justesse du monde de la boxe. Un film qui devrait enthousiasmer un nombreux public, même parmi celles et ceux que le boxe rebute a priori.

Critique : Nymphomaniac – Volume 1

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La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

Critique : Dogman

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"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.
futur

Critique : Cloud Atlas

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Cloud Atlas : à travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement…
J'aime regarder les filles

J’aime regarder les filles

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J’aime regarder les filles est le premier long-métrage de Frédéric Louf, déjà repéré en 2000 à Cannes pour son court-métrage Les Petits Oiseaux. Le réalisateur s’appuie sur un jeune acteur talentueux, Pierre Niney, le plus jeune pensionnaire actuel de la Comédie Française.

Critique : Il figlio Manuel

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Le réalisateur Dario Albertini vient du monde du documentaire et on n'est donc pas surpris de trouver chez lui des affinités avec le néoréalisme italien, un néoréalisme toutefois modernisé par son croisement avec le cinéma des frères Dardenne et celui de Ken Loach.

Critique : May December

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Aux Etats-Unis, l'expression "May december" est utilisée pour décrire une relation amoureuse entre deux personnes d'âges très différents.
Le Discours d'un roi de Tom Hooper

Critique : Le Discours d’un Roi

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Le Discours d’un roi est le film sensation du début d’année 2011. Avec une floppé de récompenses aux Oscars 2011 (meilleur film, meilleur acteur, meilleur réalisateur…), le dernier long-métrage de Tom Hooper est un succès aussi bien critique que public.

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Critique Express : On vous croit

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"On vous croit" est un grand film qui ne peut que bouleverser les spectateurs les plus endurcis.

Test Blu-ray : The Last of Us – Saison 2

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The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

Test Blu-ray : I Love Peru

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I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

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A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.