Critique : Mask (1985)
Biopic qui aura fait revenir Peter Bogdanovich sur le devant de la scène, Mask fait partie de ces films dramatiques dont on ne soupçonne pas immédiatement la minutie formelle. Véritable tourbillon d’émotions placé sous un gracieux voile de pudeur, le film, malgré sa parenté scénaristique évidente avec le film de David Lynch, constitue pourtant un anti Elephant Man par l’approche volontairement contenue de son réalisateur. Elephant Film a ainsi eu la judicieuse idée de proposer un superbe combo blu-ray / DVD proposant enfin la version Director’s Cut d’une œuvre longtemps amputée de ses éléments clefs. L’occasion de redécouvrir une belle ode à la différence soutenue par la relation fusionnelle bouleversante d’un fils et d’une mère.
Critique : Deux soeurs pour un roi
Deux sœurs pour un roi est un long-métrage de Justin Chadwick (The Property, The First Grader) sorti en 2008. Il s'agit d'une adaptation du roman de Philippa Gregory, The Other Boleyn Girl, qui retrace la rivalité entre les sœurs Boleyn pour conquérir le roi Henri VIII au XVIème siècle.
After.Life
After.Life est le premier film d'Agnieszka Vosloo, également scénariste. Un thriller fantastique avec la belle Christina Ricci et Liam Neeson. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'After.Life est un film étrange...
Critique : La terre des hommes
Même si on peut trouver quelques maladresses dans le traitement de la relation entre les 3 thèmes que Naël Marandin a choisi d'aborder dans La terre des hommes, ce film fait preuve d'une force indéniable, surtout s'agissant du thème du viol.
Critique : 16 ans
Ce qu'on aime le plus dans ce film c'est la peinture des liens sentimentaux très forts qui se tissent entre Nora et Léo, malgré les obstacles, malgré les interdits.
La Religieuse
XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans « le monde ». Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes… La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté.
Critique : Frères d’arme
Film court, avec une utilisation intelligente de l'ellipse et du flashback, "Frères d'arme" est un premier long métrage prometteur.
Critique : Vaurien
Un film dérangeant sur la violence physique mais qui ne montre pas d'actes réellement violents, un film qui se caractérise avant tout par la tension qu'il dégage
Critique : La Femme de Tchaïkovski
Kirill Serebrennikov, un habitué de la Croisette donc, était le seul réalisateur Russe dans la Sélection Officielle cette année. La question de la légitimité de la culture russe au moment de l’agression criminelle de l’Ukraine par la Russie – une guerre qui a déjà emporté des milliers de vies – s’est posée plusieurs fois.
Le caméléon
Le Caméléon est un drame réalisé par Jean-Paul Salomé en 2010. Il raconte l'histoire incroyable d'un jeune homme qui a usurpé plus de 40 identités d'adolescents disparus en inventant toujours la même histoire : celle d'un enfant kidnappé et maltraité. Une véritable histoire vécue par Frédéric Bourdin.
Enter the Void
Enter the Void est au-delà d'un film, c'est avant tout un phénomène. D'abord parce qu'il s'agit du dernier film de Gaspar Noé, le nouveau prodige du cinéma français. Ensuite parce qu'il est sorti dans quelques rares salles françaises et ce, malgré une forte demande du public. Plébiscité lors de sa première diffusion au Festival de Cannes 2010, il a été très attendu des spectateurs. Pour toutes ces raisons, Enter the Void a fait énormément parler de lui et sa sortie en DVD le 1er décembre fait languir les nombreux fans qui n'ont pas eu la chance de le voir au cinéma.
Critique : Saint Maud
Qu'est-ce que les pauvres infirmières ont fait aux scénaristes pour mériter pareil traitement ? Alors que le contexte sanitaire actuel devrait plutôt inciter à célébrer avec emphase cette noble profession, elle se retrouve à répétition avec des reflets de fiction nullement flatteurs. Certes, il y a eu le beau documentaire de Nicolas Philibert, De chaque instant.



















