Revu sur OCS : Model Shop
Derrière son apparence trompeuse de cinéaste universel, Jacques Demy est en effet resté profondément français au fil de sa longue et illustre carrière. Ainsi, il est fort à parier que l'effort de maintien de son œuvre dans la conscience collective, entrepris d'abord par sa veuve Agnès Varda, puis par leurs enfants, n'ait porté ses fruits à l'étranger que pour les deux chefs-d'œuvre intemporels que sont Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort, le conte de Peau d'âne ayant essentiellement bercé l'enfance de gamins français.
Critique : Espèces menacées
Pour un cinéaste, s’attaquer à un récit choral a, on l’imagine, quelque chose d’assez stimulant, de par les possibilités quasiment illimitées de types de narration, et de croisements d’intrigues qui finissent en général par se mêler en une seule grande histoire. Cela peut donner des monuments de virtuosité entre les mains de scénaristes habiles et de grands metteurs en scène, mais le risque est généralement de tomber dans la confusion, ou d’oublier des personnages en cours de route. Le réalisateur Gilles Bourdos s’est inspiré des nouvelles d’un auteur américain dont la particularité est de décrire des rapports familiaux troublés et complexes, mais qui voulait s’éloigner de la structure type de ce genre de récit choral, où tous les personnages croisés au long du film seraient réunis dans un grand final lyrique. Cette note d’intention est tout à fait visible dans le résultat final, où le cinéaste excelle à construire de longues séquences laissant les comédiens libres de développer de vraies situations, à l’aide de dialogues finement écrits sonnant de manière particulièrement authentique …
Critique Express : Employé / Patron
Une première moitié du film qui a tendance à trainer et qui comprend en plus quelques ellipses assez maladroites, et la suite et la fin beaucoup plus vivantes et passionnantes
Critique : Le Havre
Si vous n'avez pas été au cinéma en 2011, ce n'est pas grave, le seul film de l'année qui compte vient de sortir sur les écrans et il s'appelle Le Havre.
Berlinale 2016 : Quand on a 17 ans
Téchiné restera toujours Téchiné. Le nouveau film du réalisateur, présenté en compétition au 66ème Festival de Berlin, s’apparente à un magnifique retour en arrière, à un déjà-vu cinématographique dont l’aspect a changé alors que l’essence est restée identique.
Critique : Cinquante Nuances de Grey
L'adaptation du bestseller d'E. L. James, Cinquante Nuances de Grey, débarque enfin sur le grand écran après des mois d'attente. Une communication savamment orchestrée par la production à coup de pseudo fuites des plateaux de tournages, d'images volées ou encore de musique du film divulguées au compte goutte.
Critique : Two lovers
Notre tour partiel de la filmographie de James Gray, rendu possible grâce à la programmation toujours aussi variée du cinéma Grand Action à Paris, se termine sur une réévaluation à la hausse du quatrième film du réalisateur. Two lovers se distingue en effet par le déroulement naturel et nullement forcé de son intrigue, une qualité dont ne jouissent pas forcément des histoires aussi lourdes de sens que celles des films récemment chroniqués sur notre site.
Critique : La fille de Brest
"La fille de Brest" prouve que le cinéma français est capable d'égaler le cinéma américain dans ce qu'il a de meilleur.
Critique : Neige
Beaucoup de choses ont changé depuis le 17 mai 1981, date à laquelle "Neige" a été projeté en compétition officielle au Festival de Cannes avant de sortir en salles 3 jours plus tard, mais l'émotion est toujours présente à la vision de ce film.
Berlinale 2020 : Un printemps à Hong Kong
Un grand merci à ce film hong kongais, présenté dans le cadre du Panorama au Festival de Berlin, d'avoir tant soit peu restauré notre espoir que la vie sentimentale et sexuelle d'un gay n'est pas obligée de s'arrêter à la quarantaine !
Critique Express : Rodeo
Mises à part les scènes de virtuosité motocycliste, "Rodeo" n'est qu'un film de plus sur des jeunes des banlieues, sur leur désœuvrement, sur les "loisirs" virils de ces bandes et sur leurs trafics plus ou moins lucratifs.
L’Odyssée de Pi
Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.