Critique : Le Havre
Si vous n'avez pas été au cinéma en 2011, ce n'est pas grave, le seul film de l'année qui compte vient de sortir sur les écrans et il s'appelle Le Havre.
La Locataire (The Resident)
The Resident est le premier film de Antti Jokinen réalisé en 2010. On retrouve encore une fois à l'affiche cette année Hilary Swank, après le très bon Conviction. A ses cotés, Jeffre Dean Morgan, M. Denny Duquette de Grey's Anatomy, et Christopher Lee qu'on ne présente plus.
This must be the place
Sean Penn. Ce nom, ainsi que ce visage fardé à la dernière mode gothique sur l'affiche, devrait vous donner envie d'aller voir This must be the place, dernier film de Paolo Sorrentino présenté en compétition à Cannes en mai 2011.
Critique : Vincent n’a pas d’écailles
A de nombreux points de vue, Vincent n'a pas d'écailles est un film éminemment sympathique. Il souffre toutefois d’un gros défaut : la matière scénaristique n’est pas assez importante pour un long métrage, quand bien même le film ne dure que 78 minutes. Ce scénario, en effet, n’est construit que sur une idée et une seule ! Certes, l'histoire d'amour est tout à fait charmante, certes on sourit la première fois où on voit qu'un Vincent en danger devient très vulnérable lorsque l'environnement l'empêche d'avoir un quelconque contact avec de l'eau, mais il est difficile de tenir 78 minutes sans répétitions sur un scénario idéal pour un moyen métrage de 40 minutes. On attend Thomas Salvador sur un deuxième long métrage au scénario plus riche et plus construit.
Critique Express : Employé / Patron
Une première moitié du film qui a tendance à trainer et qui comprend en plus quelques ellipses assez maladroites, et la suite et la fin beaucoup plus vivantes et passionnantes
Critique : Été 93
C'est avec une réalisatrice très prometteuse qu'on fait connaissance grâce à "Été 93". Ce premier long métrage étant très autobiographique, on peut penser que le suivant le sera moins, voire pas du tout. On vérifiera alors si elle sait se montrer aussi à l'aise dans l'invention que dans la relation d'une partie importante de son vécu.
Critique : Mississippi Burning
Est-ce que, à la fin des années 1980, le sujet racial traité dans Mississippi Burning était d'une actualité plus brûlante qu'aujourd'hui ? Il faut craindre que non, puisque la question de l'inégalité légale entre les différents citoyens des États-Unis continue d'agiter les esprits. La tempête politique récente autour de la prise en compte modifiée des votes dans certains états du sud est hélas là pour nous le rappeler.
Critique : Espèces menacées
Pour un cinéaste, s’attaquer à un récit choral a, on l’imagine, quelque chose d’assez stimulant, de par les possibilités quasiment illimitées de types de narration, et de croisements d’intrigues qui finissent en général par se mêler en une seule grande histoire. Cela peut donner des monuments de virtuosité entre les mains de scénaristes habiles et de grands metteurs en scène, mais le risque est généralement de tomber dans la confusion, ou d’oublier des personnages en cours de route. Le réalisateur Gilles Bourdos s’est inspiré des nouvelles d’un auteur américain dont la particularité est de décrire des rapports familiaux troublés et complexes, mais qui voulait s’éloigner de la structure type de ce genre de récit choral, où tous les personnages croisés au long du film seraient réunis dans un grand final lyrique. Cette note d’intention est tout à fait visible dans le résultat final, où le cinéaste excelle à construire de longues séquences laissant les comédiens libres de développer de vraies situations, à l’aide de dialogues finement écrits sonnant de manière particulièrement authentique …
Critique : Au revoir là-haut
Quelques années après 9 mois ferme, Albert Dupontel revient derrière la caméra pour Au revoir là-haut, adaptation d’un roman de Pierre Lemaître. Via un sujet plutôt dramatique, le cinéaste signe une œuvre personnelle et techniquement irréprochable.
Critique : La fille de Brest
"La fille de Brest" prouve que le cinéma français est capable d'égaler le cinéma américain dans ce qu'il a de meilleur.
Critique Express : Rodeo
Mises à part les scènes de virtuosité motocycliste, "Rodeo" n'est qu'un film de plus sur des jeunes des banlieues, sur leur désœuvrement, sur les "loisirs" virils de ces bandes et sur leurs trafics plus ou moins lucratifs.
Critique : Two lovers
Notre tour partiel de la filmographie de James Gray, rendu possible grâce à la programmation toujours aussi variée du cinéma Grand Action à Paris, se termine sur une réévaluation à la hausse du quatrième film du réalisateur. Two lovers se distingue en effet par le déroulement naturel et nullement forcé de son intrigue, une qualité dont ne jouissent pas forcément des histoires aussi lourdes de sens que celles des films récemment chroniqués sur notre site.


















