Critique : Gabrielle
Gabrielle et Martin tombent fous amoureux l'un de l'autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l'entendent car Gabrielle et Martin ne sont pas tout à fait comme les autres. Déterminés, ils devront affronter les préjugés pour espérer vivre une histoire d'amour qui n’a rien d’ordinaire.
Dans ses yeux
1974, Buenos Aires. Benjamin Esposito enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme.
25 ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire "classée" dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...
Critique : La Désintégration
Un peu plus de 70 minutes à peine pour évoquer les ravages des extrémismes musulmans sur les populations fragilisées par le marasme social, ce n’est plus de l’ellipse, c’est de la schématisation à outrance. Malgré d’excellents comédiens qu’il dirige à la perfection, Philippe Faucon propose un film loin de remplir son office. Un documentaire aurait eu un autre impact…
Critique : La Fièvre de Petrov
Le Nouvel An approche - symbole du passage à une nouvelle ère - et la famille de Petrov a la fièvre. Pendant presque deux heures et demie - qu’on ne voit pas passer - Kirill Serebrennikov nous lance dans un espace-temps complexe. En ce temps de magie (contrairement au Noël largement célébré en Europe, la grande fête annuelle en Russie est le Nouvel An) les personnages du passé surgissent dans le présent ; le rêve et la réalité s’entremêlent ; les esprits se brouillent sous l’influence de la fièvre et de l’alcool, et même un mort revient à la vie !
Critique : là où chantent les écrevisses
C'est sans doute moins fréquent qu'il y a 20 ou 40 ans en arrière, mais il arrive heureusement que certains films susceptibles de plaire à ce qu'on appelle le "grand public" puissent grandement satisfaire les cinéphiles les plus pointus, même celles et ceux qui dégainent facilement l'insulte suprême d'académisme dès lors qu'un film s'avère facile à comprendre et esthétiquement magnifique ! C'est le cas de "Là où chantent les écrevisses" !
Critique : Le Fils de Saul
Proposer un premier film dans la compétition du Festival de Cannes est un fait rare, présage d’une oeuvre de qualité. Quand on ressort de la projection du Fils de Saul, on comprend pourquoi. Attention, oeuvre majeure de l’année 2015
Vénus Noire
Vénus Noire est un film français qui retrace la véritable histoire d'une jeune femme africaine devenue malgré elle une bête de foire dans les villes de Londres et de Paris au XIXe siècle. Un film historique qui nous conte cette aventure gênante et hors du commun qui semble impossible de nos jours mais qui a malheureusement existée.
Critique : Sieranevada
Ce nouveau long-métrage fut le plus long de la compétition du dernier Festival de Cannes (où la quasi totalité des films semblait durer plus que de raison) avec une durée de 2h52, juste quelques minutes de plus que les plus consistantes 2h42 de Toni Erdmann, vainqueur par k.o. par sa profondeur subtile. Ici, le réalisateur roumain Cristi Puiu («La Mort de Dante Lazarescu») peine à justifier la durée de son film, non pas parce qu’il générerait un quelconque ennui mais ces quelques 180 minutes passées quasiment dans leur intégralité dans un appartement manquent tout de même d'un peu de consistance et de précision dans la représentation d'un pays qui semble bien malade.
Gimme the loot
Malcom et Sofia sont de jeunes graffeurs qui arpentent les rues de New York pour couvrir de leurs noms les murs de la ville. Lorsque l’un de leurs tags disparaît sous un autre graffiti, les deux adolescents se lancent le défi de leur vie : tagguer la pomme géante du Shea Stadium. Pour cela, une seule contrainte et pas des moindres: trouver les 500 dollars nécessaires pour que le gardien de nuit les fasse entrer incognito… Entre rivalités de gangs et petites combines, parviendront-ils à prendre leur revanche ?
Critique : Amour (Karoly Makk)
Tout comme le film au titre éponyme de Michael Haneke, Amour de Karoly Makk a été primé au festival de Cannes, recevant un prix du jury présidé par la regrettée Michèle Morgan, disparue à la veille de cette reprise. Les deux films mettent ont en commun de mettre en scène une femme au bord de la mort, mais le parallèle s'arrête là...
Critique Express : El profesor
Pour "El profesor", film sur une lutte pour le pouvoir au sein d'une université, les réalisateurs ont choisi le genre de la comédie et, pour être plus précis, la comédie grinçante.
Cannes 2019 : Dogs Don’t Wear Pants (Quinzaine)
Magnifique, tragique, repoussant et drôle, Dogs don't wear pants est assurément l'une de ces petites pépites cinématographiques de l'année. Les chiens ont beau ne pas porter de pantalon, Jukka-Pekka Valkeapää, lui, est culotté.



















