J’enrage de son absence
Après dix ans d’absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd’hui mariée et mère de Paul, un garçon de sept ans. La relation de l’ancien couple est entachée du deuil d’un enfant. Alors que Mado a refait sa vie, Jacques en paraît incapable et lorsqu’il rencontre Paul, c’est un choc. La complicité de plus en plus marquée entre Jacques et Paul finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir. Mais Jacques ne compte pas en rester là...
Critique : Un château en Italie
Louise rencontre Nathan, ses rêves resurgissent. C’est aussi l’histoire de son frère malade et de leur mère, d’un destin: celui d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne. L’histoire d’une famille qui se désagrège, d’un monde qui se termine et d’un amour qui commence.
Critique : Passion (Ryusuke Hamaguchi)
Pour l'instant, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi n'est pas encore entré dans le cercle fermé des cinéastes de son pays, adulés par les cinéphiles français, auquel appartiennent Akira Kurosawa, Yasujiro Ozu et Kenji Mizoguchi, ainsi que plus récemment Takeshi Kitano et Hirokazu Kore-eda.
Critique : Nymphomaniac – Volume 2
La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.
Ce que le jour doit à la nuit
Algérie, années 1930. Younes a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l'ami. Dans la bande, il y a Émilie, la fille dont tous sont amoureux. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.
Critique : Transit
La thématique des réfugiés en temps de guerre est hélas une constante dans l'Histoire humaine, au-delà de la tendance néfaste au repliement sur soi face aux défis de l'immigration qui caractérise notre époque. Dans ce sens, l'expérience narrative entreprise par le réalisateur Christian Petzold dans son huitième long-métrage, présenté en compétition au dernier Festival de Berlin, nous paraît être des plus probantes.
The We and the I – La critique contre
C'est la fin de l'année. Les élèves d’un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l’été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux… évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide.
Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité…
Critique Express : The shameless
"The shameless" est un film tourné en hindi qui, sans jamais verser dans un sordide racoleur, nous plonge dans une réalité particulièrement glauque de l'Inde contemporaine, celle de la prostitution.