Des Hommes sans loi
1931, au cœur de l’Amérique en pleine prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie. Un « député spécial » est envoyé de Chicago pour mettre fin aux trafics de whisky. Sadique et violent, il croit sa tâche facile, mais devra faire face à une famille de trafiquants, les Bondurant, qu’une légende décrit comme invincibles. Une guerre sans merci s’engage.
Critique : La Troisième guerre
Le troisième confinement, on y a échappé de justesse la semaine dernière. Cependant, tout porte à croire qu'on devra passer par là avant la sortie du premier long-métrage de Giovanni Aloï, prévue fin mars ou ultérieurement. Et la troisième guerre, on y serait déjà ?
Critique : Bientôt, les jours heureux
Bientôt, les Jours Heureux est le deuxième long-métrage d’Alessandro Comodin. Son œuvre liminaire, L’été de Giacomo (sorti en 2012), chronique solaire d’un amour balbutiant entre deux jeunes personnes, s’était attirée l’éloge de la critique lors de sa sortie, en 2012. Sélectionné à la semaine de critique 2016, Bientôt les jours heureux s’inscrit pleinement dans la filiation esthétique et formelle de son précédent film mais s’en éloigne également sur plusieurs aspects. Comme dans L’été de Giacomo, Comodin parvient à trouver un équilibre subtil entre le documentaire et la fiction, les deux s’imbriquant l’un dans l’autre de manière naturelle. Cette « cohabitation » entre deux genres à priori antinomiques contribue à insuffler une tonalité singulière à ce nouveau long-métrage.
Critique : Cemetery of Splendour
Où Apichatpong Weerasethakul livre un film à la beauté somptueuse, à la fois lumineux et solaire. Nous verrons en quoi Cemetery of Splendours est, au-delà de son rythme indolent captivant, un long-métrage dont il importe de souligner son aspect unique au sein d’une production cinématographique, devenue au fil des années, beaucoup trop sclérosée.
Critique Express : Les Harkis
Un film honnête et nuancé sur un sujet délicat
Test DVD : L’Ennemi de la classe
L'arrivée assez fracassante de "L'Ennemi de la classe" sur la scène internationale permet de rajouter aux rares cinéastes slovènes que l'on connaissait jusqu'à présent, le nom d'un jeune réalisateur, Rok Biček, 30 ans, dont tout laisse à penser qu'une carrière brillante lui est destinée.
Paradis : amour
Sur les plages du Kenya, on les appelle les « sugar mamas », ces Européennes grâce auxquelles, contre un peu d‘amour, les jeunes Africains assurent leur subsistance. Teresa, une Autrichienne quinquagénaire et mère d’une fille pubère, passe ses vacances dans ce paradis exotique. Elle recherche l’amour mais, passant d’un « beachboy » à l’autre et allant ainsi de déception en déception, elle doit bientôt se rendre à l’évidence : sur les plages du Kenya, l’amour est un produit qui se vend.
Killer Joe
Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa mère a contractée pour 50 000 dollars. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème. Seul hic : il se fait payer d’avance. Chris tente de négocier mais Killer Joe refuse d’aller plus loin. Il a des principes…jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris.
Critique : Le Sang à la tête
Au plus tard au milieu des années 1950, Jean Gabin était devenu la figure paternelle à la fois par excellence et par défaut du cinéma français. Ses rôles ne variaient alors plus tellement jusqu'à la fin de son illustre carrière, vingt ans plus tard.
12 hommes en colère
Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.
Critique : La Forêt de Quinconces
« Singulier », vous avez dit ? Le premier long-métrage en tant que réalisateur du jeune acteur Grégoire Leprince-Ringuet, qui vient d’être récompensé plus tôt cette semaine justement du prix du Film Singulier par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, l’est sans aucun doute.
Critique : Un automne à Great Yarmouth
Pour un réalisateur portugais, aller réaliser sur les terres de Ken Loach un film sur la condition ouvrière pouvait s'apparenter à un challenge à relever. Marco Martins a eu l'intelligence de refuser la confrontation directe en introduisant une forme d'onirisme parfois proche du cauchemar dans un réalisme bon teint.