Critique : A normal family
Jin-Ho Hur n'est pas le plus connu parmi les réalisateurs coréens. Habituellement intéressé par ce qu'on a coutume d'appeler les bons sentiments, l'amitié, l'amour ou la fraternité, il fait ici ses premiers pas dans un registre beaucoup plus noir et c'est une belle réussite cinématographique.
Critique : Le Soleil brille pour tout le monde
John Ford revendiquait ce long-métrage comme l'un de ses préférés et précisait même dans le livre Amis américains de Bertrand Tavernier que le personnage principal était proche de lui. Le juge Priest (tout un programme) n'est-il que l'homme débonnaire aimé à tout prix de ses ouailles ou est-il un homme d'une autre trempe ?
13 Assassins
À l'époque des shoguns, le puissant seigneur Naritsugu menace la paix du Japon en provoquant des guerres incessantes. Déterminé à stopper sa folie meurtrière, un groupe de samouraïs renégats prépare en secret sa chute. Inférieurs en nombre, les treize guerriers vont devoir affronter la redoutable armée de Naritsugu lors d'une ultime bataille, monumentale et sanglante...
Critique Express : Le serment de Pamfir
"Pamfir" a pour utilité de donner un éclairage intéressant sur la vie, avant l'agression russe de ce début d'année. dans une région d'Ukraine dont on parle peu.
Critique Express : Rodeo
Mises à part les scènes de virtuosité motocycliste, "Rodeo" n'est qu'un film de plus sur des jeunes des banlieues, sur leur désœuvrement, sur les "loisirs" virils de ces bandes et sur leurs trafics plus ou moins lucratifs.
Critique : Le Saint (Satyajit Ray)
En dépit de sa bonne santé commerciale, qui se traduit depuis longtemps par la production de centaines, voire de milliers de films par an, le cinéma indien peine sérieusement à intéresser le public international, en dehors de sa communauté culturelle disséminée aux quatre coins du monde. Il n’y a jusqu’à présent eu qu’un seul réalisateur capable de se faire un nom à l’étranger, quitte à passer pour le plus occidental des cinéastes indiens et à courir ainsi le risque de diluer l’essence du cinéma de son pays : Satyajit Ray.
Comme un homme
Greg et Louis, malgré leurs dissemblances, sont amis et fréquentent le même lycée. Le premier, perturbé et violent, séquestre sa prof d’anglais. Le second se fait son complice. Les péripéties de la vie vont laisser Louis seul face à ses actes, à ses démons qui ressurgissent, à son père.
Critique : Pacific Rim
Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été
mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…
Critique : L’Économie du couple
Dans ce quasi huis-clos, grâce à la fluidité des plans séquences et au jeu très naturel des comédien(ne)s, on ne ressent quasiment jamais l'impression d'assister à du théâtre filmé.
Critique : L’Idiot
La Russie va mal. Il n’y en a pas à douter, si l’on se fie exclusivement à l’information émise depuis le point de vue occidental, qui voit depuis toujours en l’empire de l’Est un ennemi potentiel. Et encore, dans le mitraillage de reportages sur les frasques du président Poutine et ses élans belliqueux à l’étranger, le sort de la population ordinaire passe souvent à l’arrière-plan, où les stéréotypes sur les mémés nostalgiques de l’époque soviétique et les nouveaux riches sans scrupules ont bon dos.
Syngué sabour – Pierre de patience
Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables. L'homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l'on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu'à ce qu'elle éclate !
Impardonnables
Impardonnable, André Téchiné l’aurait été de ne pas nous offrir ce nouveau film.