Critique : Nymphomaniac – Volume 2

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21059506_2013112014553758.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxNymphomaniac – Volume 2

Danemark, Allemagne, France : 2013
Titre original : Nymphomaniac – Volume 1
Réalisateur : Lars von Trier
Scénario : Lars von Trier
Acteurs : Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgård, Stacy Martin
Distribution : Les Films du Losange
Durée : 1h58
Genre : Erotique , Drame
Date de sortie : 1 janvier 2014

Note : 3/5

On avait quitté Joe (Stacy Martin), étendue et inerte à la fin de la première partie de Nymphomaniac, stupéfaite d’avoir perdu la moindre sensation de plaisir sexuel, on va la retrouver dans une seconde partie encore plus provocante.

Synopsis : La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

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Les origines du mal

Alors que les bases du développement de la sexualité de Joe ont été posées dans le premier volet de Nymphomaniac, avec beaucoup de sensualité (notamment au travers du jeu de l’actrice Stacy Martin, qui interprète Joe jeune) et de poésie, ce second volet pousse les limites bien plus loin.  On passe ici de l’érotisme et la sensualité du premier tome à une sexualité beaucoup plus violente, plus gênante, plus douloureuse. Comme par exemple dans la scène de flagellation très crue et violente.

Le côté psychologique de Joe est d’avantage travaillé dans ce second opus, on découvre l’origine de la sexualité extrême de Joe. Son personnage apparait tel une amazone vengeresse rendant coup pour coup.

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Une humanité condamnée

Lars Von Trier nous présente encore une humanité malade. L’homme est un loup pour l’homme, et pour lui-même, esclave de ses désirs et de ses pulsions, qui , même enfouies, peuvent ressortir à tout moment. Le réalisateur souvent controversé n’en a pas fini de disséquer l’âme humaine, qu’il montre malade, condamnée à vivre avec elle-même dans une damnation perpétuelle. Nymphomaniac, ou la lente agonie d’une femme condamnée à une tristesse infinie.

Résumé

Oeuvre risquée et provocante, Nymphomaniac est un film ambitieux qui atteint avec brio son objectif. Il faut admettre que ce second volet est moins intense que le premier. Certaines scènes tournent en rond et trop de noirceur tue la noirceur mais tout fan de cinéma se doit d’avoir vu ce diptyque.

Lire la critique de Nymphomaniac – Volume 1

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