Critique : Le Plus sauvage d’entre tous
Le cliché ambulant du fils indigne, l'exemple parfait d'une jeunesse opportuniste et irrévérencieuse envers leurs aînés ou bien, par un concours de circonstances propre aux années 1960, cette décennie de renversement majeur des règles et des mœurs, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l'antihéros par excellence dans lequel toute une génération brûlait d'envie de se reconnaître ?
Lonesome Jim
Les films relatant la dépression et la tristesse sont nombreux au cinéma : Dans Paris de Christophe Honoré, Mélancholia de Lars Von Trier, A Serious Man des frères Coen…
Critique : Un havre de paix
En racontant des événements d'un passé déjà lointain, Yona Rozenkier montre comment cette situation de guerre quasi permanente que connait Israël depuis sa création induit un effet délétère chez ses habitants et tout particulièrement chez les hommes chez qui, souvent, s'exacerbe le culte de la virilité.
Berlinale 2023 : Music (Angela Schanelec)
Qui aurait cru qu'au cours de notre couverture de la 73ème édition du Festival de Berlin, nous allions découvrir le film le plus envoûtant et ouvert à l'interprétation du côté de la compétition ?! En effet, Music est tellement abstrait que nous n'en avons pas du tout déduit ce que le synopsis officiel a voulu transmettre.
Notre paradis
C'est un mot facile mais on est vraiment loin du paradis avec le dernier film de Gaël Morel.
Berlinale 2016 : La Route d’Istanbul
Visiblement, Rachid Bouchareb n’aime pas coller trop près à l’actualité. Bien que plusieurs de ses films traitent d’un sujet brûlant, le réalisateur trouve régulièrement une façon indirecte de se l’approprier. Nous pensons notamment à London River, où les séquelles des attentats terroristes dans la capitale anglaise étaient évoquées par le biais d’une mère en deuil.
Critique : Sublime
Mariano Biasin vient grossir l'impressionnant cohorte de réalisateurs et de réalisatrices argentin.e.s dont on attend le prochain film avec une certaine impatience.
Critique : Chroniques de Téhéran
Un véritable bijou à la fois très court et très fort, un film qui montre que toutes les tranches d'âge sont concernées par l'absurdité du système iranien.
Critique : Love life
Pour son 10ème long métrage, Kôji Fukada propose un mélodrame d'une grande richesse sur les us et coutumes de son pays. Cet admirateur de la Nouvelle Vague française et, tout particulièrement, de Eric Rohmer, confirme qu'il est un des meilleurs réalisateurs de la nouvelle génération japonaise.
Berlinale 2016 : Hedi Un vent de liberté
Le parrainage par les frères Dardenne, les producteurs de ce premier film tunisien, pourrait donner l’impression qu’il s’agit simplement d’un drame social austère, situé dans un pays actuellement en proie à quelques bouleversements majeurs. Hedi fait pourtant preuve d’une sensibilité à fleur de peau tout à fait personnelle, qui nous laisse espérer de grandes choses pour l’avenir de son réalisateur Mohamed Ben Attia.
El Chino
La situation de départ est tellement cocasse qu’on pourrait la croire sortie de l’univers de Terry Gilliam, Andreï Konchalovski ou Aki Kaurismaki. Alors qu’elle émane tout simplement du fait divers authentique rapporté par un journal russe. Preuve que la réalité peut souvent venir au secours de la fiction et leur télescopage engendrer un petit bijou d’humour et d’intelligence.
Critique : Noces
Les nombreuses qualités de "Noces", scénario, mise en scène, qualité de l'image et du montage, jeu des comédiens, font de ce film un des plus réussis sur le thème du mariage forcé.