Critique : Troppa grazia
Face à ce film bien réalisé, bien interprété et qui s'avère très riche dans sa thématique, on regrette juste que le réalisateur et ses scénaristes donnent l'impression d'avoir eu du mal à accoucher de la conclusion.
Critique : Mezzanotte
Les films qui ont fondé le désir de cinéma de Sebastiano Riso sont, d'après lui, "Les 400 Coups" de François Truffaut et "Allemagne Année zéro" de Roberto Rossellini : le gouffre entre ces modèles et Mezzanotte, sa première réalisation, est profond, très profond.
Critique : Problemski Hotel
Un film de Riche sur les damnés de la terre, tout à la fois sombre et lumineux, désespéré et plein d'espoirs.
Sarlat 2024 : Je suis toujours là
Comme tous les pays latinoaméricains ou presque, le Brésil a dû passer par une dictature militaire à un moment assez récent de sa longue histoire mouvementée. Ce fut pendant plus de vingt ans, entre 1964 et 1985. Une période qui a certainement laissé des traces, mais qui aura également permis aux Brésiliens contemporains d'être particulièrement attachés aux bienfaits de leur jeune démocratie.
Critique Express : Le syndrome des amours passées
Malgré sa grande inventivité, "Une vie démente", le premier film du duo belge Ann Sirot, aux origines américaines, et Raphaël Balboni, aux origines italiennes, avait peiné pour atteindre 20 000 spectateurs dans les salles de l'hexagone. Qualifiés pour un second tour, qu'allaient-ils "inventer" pour réjouir à nouveau les spectateurs ?
Le Policier
Policeman a pour héros le membre d'une unité antiterroriste israélienne confronté à un groupe de jeunes radicaux preneurs d'otages. En dépit de leur antagonisme social, les protagonistes, frappant par leur similaires violence et naïveté, resteront cantonnés aux rôles que leur attribue un réel sans rémission.
For Ellen
Joby, rock-star en herbe s’apprête à signer les documents qui entérineront son divorce. Il découvre que cette signature le privera définitivement de sa fille Ellen, âgée de six ans. Il va tenter, malgré l’inexpugnable ténacité de son épouse à le sabrer, de gagner le cœur de la gamine.
Magic Mike
Mike cumule les jobs : couvreur, vendeur de matériaux pour les constructions de maison, auto-entrepreneur. Mais Mike est aussi connu comme Magic Mike, strip-teaseur talentueux. Lorsqu’il rencontre Adam, jeune homme de 19 ans qui se fait virer comme couvreur, il lui propose un job en or et l’invite à rejoindre le show auquel il participe.
People Mountain People Sea
Dans People mountain, people sea, Cai Shangjun brosse un portrait sévère de la Chine d’aujourd’hui. Une Chine souillée par la misère, la corruption et la violence. Un film dérangeant, au traitement très esthétisant.
Critique : Things People Do
Après un rôle dans Interstellar en 2014, Wes Bentley, le voyeur psychopathe d'American Beauty, revient au cœur de ce qui aurait pu être une nouvelle satire mordante de la société américaine. Premier film mis en scène par Saar Klein, Things People Do promet d' « interroger la place de la morale dans le monde moderne » (dixit le réalisateur) avec Wes Bently mais également Jason Isaacs et Vinessa Shaw.
Critique : La familia
"La familia" se situe quelque part entre le néoréalisme italien, le cinéma des frères Dardenne et celui de Ken Loach.
Critique : Les Meutes
Des histoires de petites frappes, dépassées par les événements et pas assez intelligentes pour se sortir du bourbier dans lequel elles se sont mises elles-mêmes, on en a déjà vu des dizaines. Pourtant, ce premier long-métrage marocain, présenté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, réussit à rendre à nouveau fascinant ce dispositif éprouvé.