Cannes 2017 : Le jour d’après

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Le jour d’après

Corée du sud, 2017
Titre original : Geu-hu
Réalisateur : Hong Sang-soo
Scénario : Hong Sang-soo
Acteurs :  Kim Min-Hee, Hae-hyo Kwon, Kim Saeybuk
Distribution : Cappricci / Les bookmakers
Durée : 1h32
Genre : Drame
Date de sortie : 7 juin 2017

2,5/5

Sélection officielle – En compétition

C’est le troisième film du cinéaste coréen présenté en festival depuis le début de l’année. On the beach the night alone était ainsi présent au Festival de Berlin en janvier dernier, et La caméra de Claire en hors compétition dimanche, à Cannes. De plus est sorti en février un autre film de Hong Yourself and yours ! Que vaut donc le « dernier » (?) Hong song Soo en date ?

Synopsis officiel : Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer. Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie…

C’est toujours plus ou moins la même histoire que raconte le cinéaste coréen, et toujours plus ou moins de la même manière. Ses films ont pourtant quelque chose d’unique, un charme indéniable, en tout cas pour ceux que j’ai vu. C’est ainsi sans surprise que Le jour d’après (aucun lien avec le film de Roland Emerich) raconte l’histoire entre un homme et des femmes (ce qui peut être aussi le contraire dans ses autres longs). Ici, l’homme est un éditeur, et les femmes sont sa femme, sa maîtresse et sa secrétaire. Un film loin d’être macho, malgré ce résumé ! C’est en effet un véritable vaudeville qui se joue entre les quatre personnes : quiproquos, mensonges maladroits et gifles sont au programme. Si le film est plutôt drôle, il est malheureusement beaucoup trop répétitif, dans son propos comme dans sa mise en scène qui, pour ne pas changer, se compose uniquement de plans séquences et de zoom pour tout mouvement. On retrouve même pour musique un morceau de musique classique qui a le son d’une cassette audio, comme dans Haewon et les hommes, et le même alcool de soja que dans les autres films …

Conclusion

 Long malgré son heure et demi, sans être désagréable, il est regrettable de se dire qu’il ne s’agit que d’un « Hong sang-soo de plus ». Et après tout, que ressemble plus à un Hong Sang-soo qu’un autre Hong Sang-soo ?

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