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Une famille respectable

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Arash est un universitaire iranien qui vit en Occident. Il retourne donner des cours à Chiraz où vit sa mère, loin de Téhéran. Entraîné dans un tourbillon d’intrigues familiales et financières, il replonge dans un pays dont il ne possède plus les codes. A la mort de son père, découvrant ce qu’est devenue sa "famille respectable", il est contraint de faire des choix.

Critique : Nocturama (2ème avis)

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On s’imagine à quel point la production de Nocturama a dû être compliquée. Écrit avant les attentats du 7 janvier, tourné avant ceux du 13 novembre, évoquer le sujet du terrorisme semble très sensible aujourd’hui : Made in France avait été déprogrammé, Salafistes interdit aux moins de 18 ans. Une forme de censure, d’autocensure ? Ce qui est sûr c’est que Nocturama n’en propose pas, et n’a d’ailleurs aucune raison de le faire (si tant est qu’il y ait des raisons valables de censurer, mais c’est un autre débat …). Outre le fait que les événements du film n’ont aucun rapport avec le massacre d’innocents, Nocturama est une œuvre sur la jeunesse plus que sur le terrorisme.

Critique : Les feuilles mortes

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Dans la période bien noire que nous traversons, on a vraiment besoin de réalisateurs comme Aki Kaurismäki, de son humanisme, de son humour.

Critique : Vandal

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Chérif, 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie. C’est sa dernière chance. Très vite, dans cette nouvelle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits, des graffeurs oeuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui ...

Critique : Casier judiciaire

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Comme bon nombre de ses contemporains, contraints par la barbarie nazie à quitter leurs pays d'origine en Europe, Fritz Lang était resté assez loin des sommets du microcosme hollywoodien pendant la partie américaine de sa filmographie. Il a certes su y réaliser quelques perles du film de genre, des œuvres à la noirceur inhabituelle dans le contexte de l'optimisme pathologique qui régnait dans les années 1930 et la première moitié de la décennie suivante sur le cinéma américain.

Test DVD : La Saison des femmes

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Les personnages du film ont été inspirés à la réalisatrice par des femmes qu'elle a réellement rencontrées, les quatre rôles principaux donnant un tableau assez complet de la difficile condition féminine dans son pays.

Critique : Mercenaire

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Ecrire que le rugby est un sport rudement physique relève de l’évidence. Dans cette discipline, élevée au rang de fierté nationale aux côtés du foot, les joueurs s’affrontent dans des combats musclés, à l’ancienne et donc sans les protections de mise dans l’équivalent américain. Or, ces corps qui s’entrechoquent violemment dans la boue ne sont guère prisés par le cinéma, peut-être refroidi par les différentes phases de jeu qui imposent sur le terrain une certaine immobilité paradoxale.

Critique Express : L’air de la mer rend libre

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Dans ce qui est son 6ème long métrage, le réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche continue à creuser le sillon commun à tous ses films, le combat contre les clichés et les a-priori.
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A la Merveille

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La France, Paris, le Mont-Saint-Michel… Neil (Ben Affleck) et Marina (Olga Kurylenko) partagent un amour passionné dans les lieux idylliques qu’ils parcourent, hors du temps, mais le retour à la réalité est bien morne et froid. Après que tous deux et la fille de Marina s’installent chez Neil, en Oklahoma, l’isolement grandit à mesure que la flamme s’éteint. Le soutien qu’elle cherche auprès du père Quintana (Javier Bardem), prêtre de la petite communauté, lui-même en proie au doute et à la solitude, ne l’aide pas à surmonter le quotidien. Elle décide finalement de retourner en France, mais elle n’est plus que l’ombre d’elle-même ; pendant ce temps-là, Neil vit une romance avec une amie d’enfance, Jane, mais quand Marina revient, il retourne dans ses bras, l’un voyant en l’autre l’amour absolu.

Critique : Les gens d’à côté

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"Avec Les gens d'à côté", André Téchiné, réalisateur très éclectique, s'intéresse de nouveau à un sujet de société qu'il traite en introduisant une petite dose de fantastique dans une très grande dose de réalisme.

Critique : May December

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Aux Etats-Unis, l'expression "May december" est utilisée pour décrire une relation amoureuse entre deux personnes d'âges très différents.

Cannes 2018 : Los silencios

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Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, ce film brésilien opère tout en nuances. La création d'une atmosphère étrange, pas tout à fait contemplative, mais pas non plus excessivement redevable au cinéma fantastique, compte en effet parmi les qualités principales de Los silencios.

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Arras 2025 : Le Mage du Kremlin

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Et si nous, en Occident, de concert avec nos politiciens et nos médias, nous n’avions jamais vraiment abordé le mythe Vladimir Poutine dans le bon sens ? Si notre optique européenne, largement formatée par l’influence diplomatique, économique et culturelle des États-Unis, nous empêchait de concevoir le président russe de longue date autrement que dans une dichotomie manichéenne ?

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Comme le faisait remarquer un confrère à la sortie de la projection presse à l’Arras Film Festival, ce n’est déjà pas si mal de créer un film intéressant sur le thème de la Fashion Week. En effet, Coutures est certainement intéressant. Surtout, parce que le cinquième long-métrage de Alice Winocour dit tout et son contraire. A la fois âpre et clinquant, le récit constitue un mélange fascinant de contradictions.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Amours chiennes

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Dans Amours chiennes, les chiens ne sont pas juste des compagnons fidèles ou des métaphores faciles pour parler de l’instinct. Ce sont des catalyseurs, des témoins, des victimes collatérales d’un monde qui part en vrille. Et dans ce monde, chaque personnage court après quelque chose : l’amour, la rédemption, la gloire, ou juste un peu de paix.

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