Critique : Emilia Pérez (Deuxième avis)
Avec "Emilia Perez", son dixième long métrage, récompensé au dernier Festival de Cannes par le Prix du Jury et un prix d'interprétation féminine obtenu collectivement par les 4 têtes d'affiche du film,Jacques Audiard s'est écarté encore plus que d'habitude de tout ce qu'il avait déjà réalisé dans le passé tout en restant fidèle aux thèmes qui lui sont chers, la paternité et la transmission de la violence.
L’Homme d’à côté
L'homme d'à côté est un drame sur le voisinage et une satire des relations entre les différentes classes sociales. Il manque peut-être de rythme mais pas d'intérêt.
Critique : Winter Break
"Winter Break" montre à nouveau tout le talent dont sait faire preuve Alexander Payne, bien aidé par ses interprètes, pour raconter une histoire dans laquelle une certaine nostalgie le dispute à l'émotion.
Critique : Mountain
Ce premier long métrage de la réalisatrice israélienne Yaelle Kayam ne manque pas d'intéresser le spectateur au sort de Tzvia, une femme en pleine confusion, grâce à une mise en scène tout en subtilité, un montage rigoureux et au jeu tout à la fois sobre et intense de Shani Klein.
Cloclo, la critique pour
La vie de Claude François, icône populaire au destin hors du commun : de sa jeunesse idyllique à Alexandrie, son départ douloureux avec sa famille vers la France, au succès qu'il trouvera enfin, à force de travail et d'obstination. Cloclo est l'histoire d'une des plus grandes vedettes française du show-business qui n'a jamais cessé de fasciner et dont les tubes sont toujours d'actualité, d'un homme passionné aux mille obsessions, d'un artiste visionnaire qui ne cessera de se réinventer au cours de sa carrière, porté par ses fans, et les femmes qui l'entouraient : ses amours, sa soeur et sa mère...
Critique Express : La tête froide
Bien que tourné dans le même environnement que "Les engagés" et "Les survivants", "La tête froide" donne une approche différente de l'aide aux migrants puisqu'il s'agit là d'une aide rémunérée
Critique : Gebo et l’ombre
Malgré l’âge et la fatigue, Gebo poursuit son activité de comptable pour nourrir sa famille. Il vit avec sa femme, Doroteia, et leur belle-fille, Sofia, mais c’est l’absence de leur fils, João, qui occupe les esprits. Gebo semble cacher quelque chose à son sujet, en particulier à Doroteia, qui vit dans l’attente passionnée de leur enfant. De son côté, Sofia attend également le retour de son mari, tout en le redoutant. De manière soudaine, João réapparaît, tout bascule...
Disponible en VOD : The human surge
Les cinéphiles qui aiment être surpris par des choix audacieux pourront trouver leur compte dans ce film atypique.
Critique Express : Une femme indonésienne
En cherchant bien, on peut voir une affirmation féministe dans ce film au rythme très lent et dans lequel il ne se passe pas grand chose.
Critique : Fantasia (Wang Chao)
La Chine avec son milliard d’habitants, qui sont autant de vecteurs d’histoires sur le changement profond que leur culture vit en cette période de rattrapage économique effréné, est plutôt mal représentée sur les écrans de cinéma internationaux en général, et dans les salles françaises en particulier. Mis à part les maîtres incontestés du circuit art et essai comme Jia Zhang Ke et auparavant Zhang Yimou, ainsi que des réalisateurs encore plus confidentiels comme Wang Bing et le regard austère de ses documentaires, les rares surprises du cinéma chinois qui trouvent leur chemin jusque chez nous, comme le magnifique Black coal de Diao Yinan l’année dernière, restent malheureusement souvent sans suite.
Critique Express : El profesor
Pour "El profesor", film sur une lutte pour le pouvoir au sein d'une université, les réalisateurs ont choisi le genre de la comédie et, pour être plus précis, la comédie grinçante.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?



















