Critique : L’éducation d’Ademoka
Adilkhan Yerzhanov n'appuie jamais ses effets mais la façon, par exemple, dont il dénonce la corruption qui règne dans son pays arrive malgré tout à être d'une grande force.
Amitiés sincères
Adaptation de leur propre pièce de théâtre, Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie n'ont pas pris beaucoup de risques pour la réalisation de leur premier long-métrage. Du coup, il ne pouvait être que réussi ! L'histoire est préchauffée mais les acteurs sont parvenus à lui insuffler un nouveau souffle qui mérite qu'on lui porte de l'intérêt.
Critique : Un p’tit truc en plus
Le voici, le champion du box-office de cet été, le film qui a réuni plus de spectateurs en salles que n'importe quel autre depuis la crise sanitaire. Au jour d'aujourd'hui, on en est quand même à plus de dix millions d'entrées, à mi-chemin du territoire ultra-exclusif de La Grande vadrouille, de Bienvenue chez les Ch'tis et d'Intouchables !
Critique : Carnage (2ème avis)
Ce dimanche 26 juillet 2015 à 20h50, France 2 propose de découvrir ce huis-clos verbal à la mise en scène enlevée, dirigée par un maître du cinéma qui s'approprie la pièce de Yasmina Reza qu'il a adaptée avec l'auteur. Une fois encore, il s'attache à nouveau à dépeindre la violence des rapports humains avec une ironie cinglante.
Critique : Peau de pêche
Dans le cadre d'une rétrospective dédiée au mélodrame français des origines à nos jours, la Cinémathèque Française proposait plusieurs œuvres réalisées en commun par Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein (la sœur de Jean) dont cette adaptation d'un roman de Gabriel Maurière, Peau de pêche, une belle découverte, un heureux croisement entre le mélodrame et le conte de fées, avec un sens du feuilleton populaire avec de multiples rebondissements.
Test DVD : Les recettes du bonheur
Il serait mal venu de rejeter un film qui affiche ostensiblement son goût pour le vivre ensemble et l'acceptation de l'autre, quand bien même les cultures de départ sont très différentes, d'autant plus que Lasse Hallström montre dans plusieurs scènes ses grandes qualités de mise en scène. Dommage que, par ailleurs, il se soit trop imprégné de certains défauts du cinéma US.
Critique Express : Les pistolets en plastique
Un film inégal, fait d'une succession de saynètes, certaines particulièrement hilarantes, d'autres d'un niveau plus faible..
Critique : Ici et là-bas (Ludovic Bernard)
D'un point de vue politique, la Françafrique peut être considérée comme moribonde. A moins que cette construction post-coloniale n'existe plus que dans la tête de politiciens et autres décideurs français, atteints du syndrome pernicieux de la nostalgie d'une époque clairement révolue. Au cinéma, elle risque d'avoir encore de beaux jours devant elle, si l'on se réfère à des films en apparence aussi inoffensifs que Ici et là-bas.
La Blonde platine
Stew Smith, un journaliste, enquête sur les rumeurs de scandale autour des Schulyer , une riche famille bourgeoise Il tombe amoureux d'Ann, la fille de la maison et l'épouse.
Critique Express : Le syndrome des amours passées
Malgré sa grande inventivité, "Une vie démente", le premier film du duo belge Ann Sirot, aux origines américaines, et Raphaël Balboni, aux origines italiennes, avait peiné pour atteindre 20 000 spectateurs dans les salles de l'hexagone. Qualifiés pour un second tour, qu'allaient-ils "inventer" pour réjouir à nouveau les spectateurs ?
Critique : Applesauce
Avec Applesauce, Onur Tukel confirme avec cette nouvelle invitation au Champs-Elysées Film Festival, un talent décelé l'an dernier seulement (Summer of blood et son regard personnel sur le film de vampires) pour l'auto-dénigrement, l'humour potache, un romantisme particulier, le cinéma de genre et un regard politique osé, notamment dans son évocation du 11 Septembre 2011.
Critique : Paris of the North
L’Islande, cette île isolée au large de l’Europe, nous a toujours fascinés. D’abord, en tant que lieu de retraite rêvé, loin de tout et pourtant peut-être l’endroit le plus proche de la France qui vit encore au gré des influences naturelles : le froid, la neige et l’obscurité en hiver, ainsi que l’éruption éventuelle d’un volcan à tout moment. Et puis, grâce à son cinéma, modeste en quantité, mais d’une qualité à toute épreuve, qui tire profit des caractéristiques nationales sans jamais tomber dans la caricature folklorique. Paris of the North nous conforte largement dans notre appréciation. C’est un joli film doux-amer, avare en réponses, mais très adroit lorsqu’il s’agit de présenter les différents dilemmes existentiels des personnages sous un jour réaliste. Car contrairement à ce que pourrait laisser croire l’affiche française du film, l’état de flottement du protagoniste n’est pas principalement de l’ordre aquatique. Il relève davantage de cette délicate impasse due à l’indécision, qui accable tôt ou tard les hommes à partir de la trentaine.


















