Critique : Mi Gran Noche (My Big Night)
Mi Gran Noche, la dernière œuvre d’Alex de la Iglesia, un des plus originaux et inventifs metteurs en scène européens actuels est reléguée à Netflix. Coup de projecteur sur l’un des films les plus drôles que vous devriez ne pas manquer en cet automne 2016.
Micro-critiques: La Couleur de la victoire, Comme des bêtes…
Bref tour d'horizon de quelques sorties de la semaine du 27 juillet 2016 que nous n'avons pas traitées (pour le moment) à commencer par...
Sortie DVD : Je fais le mort
Après une série de films à gros budget, comme les versions modernes de Arsène Lupin et Belphégor, Jean-Paul Salomé passe à un registre plus modeste pour nous offrir une comédie policière enlevée qui est sans doute son meilleur long-métrage au cinéma. François Damiens apporte son grain de folie communicatif à cet acteur qui a pris la grosse tête. Son abattage délirant sied à ce pauvre type égocentrique qui va devenir un brillant enquêteur malgré lui. Les reconstitutions sont menées par une juge d'instruction débutante jouée par Géraldine Nakache.
Les Vies privées de Pippa Lee
The Private Lives of Pippa Lee est le troisième long-métrage de Rebecca Miller sorti en 2009. La réalisatrice a fini par tourner un film, après avoir longtemps souhaité donner vie à cette histoire sous forme de roman. Un tournage rapide, puisqu'il n'a fallu qu'un mois et demi pour le réaliser.
Critique : L’éducation d’Ademoka
Adilkhan Yerzhanov n'appuie jamais ses effets mais la façon, par exemple, dont il dénonce la corruption qui règne dans son pays arrive malgré tout à être d'une grande force.
Critique : Troppa grazia
Face à ce film bien réalisé, bien interprété et qui s'avère très riche dans sa thématique, on regrette juste que le réalisateur et ses scénaristes donnent l'impression d'avoir eu du mal à accoucher de la conclusion.
Cannes 2016 : Apnée – Semaine Critique
Apnée est un film qui porte bien son nom, devant lequel se retenir de rire et difficile et respirer l'est d'autant plus.. Ce film a été présenté, à la semaine de la critique en séance spéciale, comme le film qui renouvelle la tradition française mêlant théâtre et Cinema.
Je m’appelle Ki
Ki est une jeune femme active et énergique qui ne désire plus vivre avec le père de son enfant. Elle part donc avec le petit Pio vivre chez une amie, où se trouve également Miko, qui semble être son exact opposé. Elle se trouve alors confrontée à la difficulté de concilier ses responsabilités de mère et son désir de mener une vie libre et sans contraintes. Tour à tour irritante, attachante, agressive et fragile, Ki ne laisse personne indifférent...
Amitiés sincères
Adaptation de leur propre pièce de théâtre, Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie n'ont pas pris beaucoup de risques pour la réalisation de leur premier long-métrage. Du coup, il ne pouvait être que réussi ! L'histoire est préchauffée mais les acteurs sont parvenus à lui insuffler un nouveau souffle qui mérite qu'on lui porte de l'intérêt.
Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde
Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.
Critique : May December
Aux Etats-Unis, l'expression "May december" est utilisée pour décrire une relation amoureuse entre deux personnes d'âges très différents.
Recherche bad boys désespérément
Katherine Heigl revient avec une énième comédie romantique, genre qui a fait son succès. Avec un scénario proche de celui de Chasseur de primes avec Jenifer Aniston et Gerard Butler, le défi est grand : faire du neuf avec de l’ancien ! Alors original ou non ?