Critique : Mon XXe siècle
Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.
Critique : Men & chicken
Men & chicken est un film terriblement drôle. Il nous parle de choses immondes mais le fait d’une manière qui fait rire et émeut à certains moments. Anders Thomas Jensen signe ici, une œuvre qui n’a rien à envier au décalage inhérent de ses autres créations, Les bouchers verts et Adam’s apples.
Critique : Eddie The Eagle
1988, la ville de Calgary (Canada) est en pleine effervescence parce qu’elle se prépare à accueillir les quinzième Jeux Olympiques d’hiver. Des athlètes du monde entier débarquent pour partager leur passion et participer à l’évènement le plus emblématique du milieu sportif. Les entrainements sont lancés, les supporters sont gonflés à bloc pour encourager leurs équipes.
Sur la piste du Marsupilami
Sur la piste du Marsupilami
France : 2012
Titre original : -
Réalisateur : Alain Chabat
Scénario : Jeremy Doner , Alain Chabat
Acteurs : Jamel Debbouze, Alain Chabat,...
La vie rêvée de Walter Mitty
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Critique : Queen and Country
1952 : 7 ans se sont écoulés depuis la fin de la 2ème guerre mondiale et, depuis 2 ans déjà, une guerre est engagée en Corée. L'ONU ayant voté une résolution autorisant une intervention militaire destinée à soutenir l'armée de la Corée du Sud, la Grande-Bretagne est de nouveau en guerre, cette fois ci à l'autre bout du monde. Bill Rohan, lui, a 18 ans, il vit chez ses parents dans une île au milieu de la Tamise et, lorsque le temps le permet, il nage dans le fleuve. La vie, toutefois, n'est pas toujours un long fleuve tranquille : voici Bill, jeune homme romantique et passionné, contraint d'aller faire son service militaire. C'est là qu'il va rencontrer Percy, jeune homme déluré et farceur, et s'en faire un ami
Critique : La La Land
Damien Chazelle, le génial réalisateur de Whiplash revient en ce début d’année avec une comédie musicale qui a beaucoup fait parler, recevant sept Golden Globes et quatorze citations aux Oscars. Annoncé comme le film de l’année qu’en est-il vraiment de ce La La Land porté par les performances de Emma Stone et Ryan Gosling ?
Supercondriaque
Romain Faubert a bientôt 40 ans et vit seul. Hypocondriaque incurable, son métier de photographe pour un dictionnaire médical en ligne est une source constante de défis et d’angoisses microbiennes. Son seul véritable ami, Dimitri Zvenka est aussi son médecin. Exaspéré par les assauts répétés de Romain dans son cabinet et chez lui, il décide de lui trouver le remède miracle : une femme !
Critique : Femmes femmes
Le réalisateur Paul Vecchiali n’a pas volé son surnom de « franc-tireur du cinéma français », qui sert de titre à une rétrospective en deux parties de ses films pendant ce premier trimestre 2015. Car un film de Vecchiali ne ressemble à rien de connu. C’est à la fois pour le spectateur la découverte incessante de ruptures volontaires de ton et pour l’artiste l’expression inconditionnelle d’une vision personnelle des choses à exprimer par le biais du cinéma. De nombreuses influences filmiques traversent son œuvre. Or, aucune d’entre elles ne résiste à cet état d’esprit frondeur, qui procède à une déformation systématique des canons de la narration et des genres pour aboutir à de curieux objets filmiques. Ceux-ci peuvent parfois déconcerter, mais ils sont invariablement animés par une intransigeance passionnante.
Critique : L’Art de la fugue
Le cinéma choral à la française, contrairement à celui de nos voisins italiens, est souvent redoutable, ne citons que ceux de Danièle Thompson (Le Code a changé notamment, un sommet du genre) qui ne sont pas les pires pourtant comme peuvent en témoigner les spectateurs de Sous les jupes des filles d'Audrey Dana...
Terri
Presque en habitué de Deauville, mais surtout en vrai curieux du cinéma, Azazel Jacobs venait présenter son nouveau film, Terri, trois ans après son Momma’s man. Accompagné par le scénariste et l’acteur en question, la joyeuse bande avait un sourire communicatif, tout comme le film.
Critique : Le Saint (Satyajit Ray)
En dépit de sa bonne santé commerciale, qui se traduit depuis longtemps par la production de centaines, voire de milliers de films par an, le cinéma indien peine sérieusement à intéresser le public international, en dehors de sa communauté culturelle disséminée aux quatre coins du monde. Il n’y a jusqu’à présent eu qu’un seul réalisateur capable de se faire un nom à l’étranger, quitte à passer pour le plus occidental des cinéastes indiens et à courir ainsi le risque de diluer l’essence du cinéma de son pays : Satyajit Ray.