Critique : Buster Keaton Courts-métrages Programme 3
Buster Keaton, quel farceur merveilleux et plein de ressources à qui la Cinémathèque Française rendra hommage pendant les six semaines à venir ! La preuve d’entrée de jeu avec ce programme de quatre courts-métrages muets, issus des débuts de la carrière du comique de génie.
Critique : Elvis & Nixon
Elvis Presley et Richard Nixon, deux hommes qui ont indubitablement marqué leur époque, mais qui n’ont pas vraiment joui d’une réputation posthume flatteuse. L’héritage politique du 37ème président des Etats-Unis est pour le moins contrasté, avec cette tare indélébile de sa démission suite au scandale de Watergate qui restera plus gravé dans les manuels d’Histoire que ses tentatives d’ouverture de la politique étrangère américaine vers ses ennemis.
Critique : Tomboy
Après le magnifique Naissance des pieuvres présenté dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes en 2007, Céline Sciamma revient au cinéma avec Tomboy (qui signifie garçon manqué en anglais). La réalisatrice y creuse le sujet du trouble identitaire de l'enfance. Le long-métrage a été diffusé à la dernière Berlinale (décidément cette réalisatrice est une bête de festivals). Il a été tourné en seulement 20 jours avec une petite équipe et une caméra Canon 5D.
Je me suis fait tout petit
Cinq ans qu’Ivan ne parvient pas à faire le deuil de sa relation avec Eve dont il a eu deux filles qui vivent chez leur tante. Durant ces cinq années, Eve a pondu un troisième lardon qu’elle vient d’abandonner pour partir en Thaïlande. C’est Ivan qui va, en désespoir de cause, héberger l’enfant au caractère un peu bizarre. Aussi bizarre que le comportement d’Emmanuelle, prof d’art plastique qu’il croise un beau jour…
Critique : La Salamandre
Quand on pense à la Suisse, parmi les choses d'ordre caricaturalement folklorique qui nous viennent à l'esprit ne figure pas le cinéma. Et pour cause. Car même si nos voisins helvétiques disposent d'une activité festivalière loin d'être honteuse, avec « il cinema del futuro » à Locarno, le « Kommerzkino » à Zurich et le cinéma fantastique à Neuchâtel, leur production nationale à proprement parler tend à fondre comme neige au soleil avant d'achever la traversée des Alpes.
L’Amour dure trois ans
Après avoir été spécialiste des nuits parisiennes, auteur, puis chroniqueur TV ou encore acteur et scénariste dans un autre film avec des chiffres (99F), Frédéric Beigbeder décide d'adapter son propre roman « L'amour dure trois ans » sur grand écran. Pas de panique si vous n'aimez pas sa littérature ou le personnage, le film s'annonce comme la bonne surprise de ce début d'année...
Critique : La Face cachée de Margo
Le titre original («Paper towns») désigne ces villes pièges crées par des cartographes pour éviter les plagiats de leurs plans préparés pendant des mois voire des années et éhontément récupérés par d'autres. Elles auront une incidence majeure dans le récit, la fugueuse du titre se réfugiant dans un de ces lieux fantômes dans cette nouvelle adaptation d'un roman de John Green révélé, au moins à ceux qui ne sont pas familiers de la littérature dite «jeune adulte», par la sortie de la version cinéma de Nos étoiles contraires l'an dernier.
Critique : Rara
Sur fond d'une histoire vraie, Pepa San Martin et sa co-scénariste Alicia Scherson ont tiré un film très juste et très pudique, un film qui sait se montrer militant sans pour autant verser dans une vision manichéenne de la situation et des personnages qui la vivent
Critique : Primary colors
Qu’est-ce qui a rendu la présidence de Bill Clinton exquise au point de générer une série de films, pendant les années 1990, globalement destinés à mettre en valeur l’homme le plus puissant des Etats-Unis ? Entre le Rambo en costard interprété par Harrison Ford dans Air Force One de Wolfgang Petersen et le séducteur né sous le traits de Michael Douglas dans Le Président et Miss Wade de Rob Reiner, en passant accessoirement par la biographie sur les excès de Nixon de Oliver Stone, les exemples ne manquent pas pour remarquer une empreinte du côté de la fiction, soutenue et principalement positive, de l’occupant de la Maison blanche – sans oublier bien sûr la série à succès légèrement ultérieure à cette époque-là avec Martin Sheen en président.
(500) jours ensemble
(500) jours ensemble est le premier film de Marc Webb, essentiellement connu pour avoir réalisé de nombreux clips vidéos.
Nino une adolescence imaginaire de Nino Ferrer, la critique pour
Nino a 16 ans, les vacances commencent et son coeur balance entre Natacha, une très belle fille, comédienne au théâtre comme dans la vie, et la délicieuse Nathalie qu’il connait depuis toujours. Celle-ci refuse que « l’homme de sa vie » s’éloigne d’elle aussi inexorablement que son enfance…
Critique : Chanda une mère indienne
Cherchant avant tout à promouvoir les vertus des études auprès de ses jeunes compatriotes et de leurs parents, la réalisatrice indienne Ashwiny Iyer Tiwari a simultanément réussi à proposer un très beau film de cinéma, à même d'émouvoir et d'intéresser tous les publics.