Vu sur OCS : Campus

A quel moment, précisément, ça a dérapé pour la comédie universitaire ? A partir de quand, le reflet cinématographique de la vie à la fac a abandonné quelque militantisme que ce soit pour devenir exclusivement un prétexte aux beuveries et à d'autres manifestations d'un hédonisme encore beaucoup moins studieux ?

Vu sur OCS : Bob et Carol et Ted et Alice

Peu de films peuvent prétendre refléter la révolution des mœurs dans le monde occidental à la fin des années 1960 avec la même légitimité que Bob et Carol et Ted et Alice. On ne parle pas ici du mouvement des jeunes, hippies et pacifistes aux cheveux longs.

Exclusivité VOD : Le retour de Richard 3 par le train de 9h24

%%excerpt%% Le retour de Richard 3 par le train de 9h24 sortira en fonction de la reprise de l'activité des cinémas en France. Pour découvrir le film gratuitement, rendez-vous dès à présent sur http://leretourderichard3.com/

Vu sur OCS : Battement de cœur

Il y a quelque chose de formidablement irrévérencieux dans la première partie de Battement de cœur, ce petit classique du cinéma français de l'immédiat avant-guerre, qui restera encore disponible dans une belle copie restaurée sur le replay d'OCS pour les trois semaines à venir.

Vu sur OCS : Le Baron de l’écluse

On ne peut que regretter amèrement que le cinéma français contemporain ne dispose plus d'un grand acteur populaire de la carrure de Jean Gabin ! Alors que sa filmographie d'après-guerre ne comporte quasiment plus de chefs-d'œuvre de l'avant-garde du cinéma français, elle est riche en rôles taillés sur mesure pour ce comédien hors normes.

Vu sur OCS : La Gifle

« Arrêtez de vous embrasser » qu'ils disent dans les annonces de mise en garde publique contre la propagation du coronavirus. Au train où vont les choses, on est en droit de se demander, si cette stratégie de la distanciation sociale maximale finira par nous rendre tout contact physique au moins un peu suspect …

Vu sur OCS : Beginners

C'est sous forme de puzzle que le réalisateur Mike Mills nous convie à une histoire tirée en grande partie de sa propre vie. Or, contrairement au mode opératoire des puzzles, où la difficulté de placer les pièces diminue au fur et à mesure que leur nombre en vrac s'amoindrit et qui permet à l'assembleur patient d'être récompensé pour ses efforts par une merveilleuse vue d'ensemble, Beginners suit sa propre logique, de plus en plus frustrante.

Berlinale 2020 : La Femme qui s’est enfuie

La compétition de cette 70ème édition du Festival de Berlin se sera en fin de compte déroulée sans que nous y ayons prêté une attention particulière. Alors que notre séjour festivalier se terminera hélas déjà bientôt, nous avons quand même daigné regarder l'un des films en lice pour l'Ours d'or du jury présidé par Jeremy Irons.

Berlinale 2020 : Mon année à New York

New York – Berlin : pour la deuxième année de suite, le film d'ouverture du Festival de Berlin met en avant la fascination du public allemand en particulier et de celui d'Europe en général pour la métropole culturelle de la côte Est américaine.

Critique : #Jesuislà

A quoi ressemblera le genre de la comédie romantique au 21ème siècle, une fois que les réseaux sociaux et autres applications de partage auront rendu caduc tout échange humain à l'ancienne ? Peut-être à quelque chose qui s'apparenterait à #Jesuislà, le film par le biais duquel le réalisateur Eric Lartigau était d'une certaine façon attendu au tournant, cinq ans après le succès populaire de La Famille Bélier.

Critique : La Carrière d’une femme de chambre

Pendant la deuxième moitié des années 1970, les règlements de compte doux-amers avec l'âge d'or du cinéma étaient un sous-genre plutôt répandu. Du côté anglophone, cela a donné des films comme Le Dernier nabab de Elia Kazan, Fedora de Billy Wilder et Valentino de Ken Russell.

Critique : Benjamin

Dans "Benjamin", Simon Amstell, avec un ton qui rappelle assez souvent Woody Allen, se montre manifestement narquois par rapport à lui-même tout en se moquant gentiment des milieux artistiques de Londres.

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The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

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I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.