Vu sur OCS : Campus
A quel moment, précisément, ça a dérapé pour la comédie universitaire ? A partir de quand, le reflet cinématographique de la vie à la fac a abandonné quelque militantisme que ce soit pour devenir exclusivement un prétexte aux beuveries et à d'autres manifestations d'un hédonisme encore beaucoup moins studieux ?
Critique : Né à Jérusalem (et toujours vivant)
Chaque maison a son histoire. Tout comme chaque rue et chaque quartier. Après, la question se pose si ce bagage accumulé au fil du temps vaut la peine d'être préservé et partagé sans distinction. Ou bien, la course à la valorisation touristique à tout prix, dans laquelle le monde s'était engagé presque sans réfléchir, avant le coup d'arrêt brutal de l'épidémie du coronavirus, n'est-elle pas l'un des symptômes parmi tant d'autres d'une humanité qui va mal ?
Critique : Une robe pour Mrs. Harris
Ils forment l'armée cachée qui fait tourner notre pays : ces hommes et ces femmes de l'ombre, constamment à l'œuvre pour que notre drôle de civilisation ne sombre pas dans la saleté et le désordre. Cette « France qui se lève tôt », selon l'expression pleine de dédain social de la part d'un ancien président de la République, on préfère ne pas la voir et encore moins la côtoyer de près.
Critique Express : Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) ?
Malgré quelques longueurs et quelques maladresses dans la conduite du récit, le côté doux-amer de son film et l'irrésistible attachement qu'on ressent pour ses 2 personnages principaux sont à mettre à l'actif de Pat Boonnitipat et lui permettent, lui qui vient de la réalisation pour la télévision, de réussir son entrée dans le cinéma.
Critique : Le Discours
Tiens, cela aurait pu faire un drôle de lien avec l'actualité, si Le Discours avait pu sortir sur les écrans français aujourd'hui. On ne vous révèle en effet pas grand-chose en vous disant que cette comédie douce-amère commence avec l'anecdote sur le suicide raté du chanteur punk Darby Crash. Raté pourquoi ? Parce qu'il a eu lieu quelques heures à peine avant l'assassinat de John Lennon il y a quarante ans.
Berlinale 2023 : Addicted to Romance
A force de subir autant que de découvrir les films d'ouverture du Festival de Berlin, nous sommes devenus presque méfiants lors de nos premières séances de douce folie festivalière dans la capitale allemande au mois de février. Car on ne considère guère être condescendant en affirmant que les chefs-d'œuvre cinématographiques s'y font plutôt rares.
Berlinale 2020 : La Femme qui s’est enfuie
La compétition de cette 70ème édition du Festival de Berlin se sera en fin de compte déroulée sans que nous y ayons prêté une attention particulière. Alors que notre séjour festivalier se terminera hélas déjà bientôt, nous avons quand même daigné regarder l'un des films en lice pour l'Ours d'or du jury présidé par Jeremy Irons.
Critique : Quand vient l’automne
Pour beaucoup de spectateurs, le fait de ne pas être cantonné au rôle passif qui leur est habituellement dévolu contribuera au plaisir rencontré à la vision de ce film.
Critique Express : Valeur sentimentale
On pouvait ne pas se montrer totalement convaincus par les films précédents de Joachim Trier. On ne devrait pas être loin d'une unanimité favorable avec "Valeur sentimentale" à qui a été attribué le Grand Prix lors du dernier Festival de Cannes.
Critique : La Carrière d’une femme de chambre
Pendant la deuxième moitié des années 1970, les règlements de compte doux-amers avec l'âge d'or du cinéma étaient un sous-genre plutôt répandu. Du côté anglophone, cela a donné des films comme Le Dernier nabab de Elia Kazan, Fedora de Billy Wilder et Valentino de Ken Russell.
Intégrale Claude Berri #18 : L’un reste, l’autre part (2005)
L’un reste, l’autre part est le dernier film s’inscrivant dans la veine « autobiographique » de l’œuvre de Claude Berri : pour écrire cette comédie sentimentale, le cinéaste s’inspirera en effet à nouveau de sa propre vie, se servant de l’Art comme d’une catharsis pour exorciser ses propres démons. Ainsi, au cœur même du film, le vaudeville côtoiera volontiers le tragique, pour un résultat au final assez étrange et, il faut bien l’admettre, un peu déstabilisant.
Critique : Yao
Face à un certain nombre de qualités indéniables, on ne peut que regretter la réalisation trop souvent amorphe de ce road-movie tourné de façon chronologique.