Critique : Tazzeka

"Tazzeka" est un film qui donne la pêche, un film qui fait chaud au cœur. Très bien interprété, il est, en plus, magnifiquement mis en images et il recèle un certain nombre de scènes qui, d'un point de vue purement cinématographique, marquent les esprits.

Vu sur OCS : Battement de cœur

Il y a quelque chose de formidablement irrévérencieux dans la première partie de Battement de cœur, ce petit classique du cinéma français de l'immédiat avant-guerre, qui restera encore disponible dans une belle copie restaurée sur le replay d'OCS pour les trois semaines à venir.

Critique : Holy Lands

Est-ce qu'un film à lui seul peut englober toutes les facettes de la vie, les joies et les peines, les sujets à la mode et les grandes questions existentielles qui turlupinent l'humanité depuis la nuit des temps ? Si de tels films existent, ils y sont parvenus au prix de nombreux détours et de subtilités, presque par accident au fil d'un processus créatif qui ne visait sans doute pas si haut.

Critique Express : Stella est amoureuse

Le problème majeur de "Stella est amoureuse", c'est que le film reste en permanence à la surface des choses, aucun des éléments pouvant apporter de l'intérêt n'étant véritablement approfondi.

Berlinale 2019 : Synonymes

Il est désormais l'heure pour nous de faire nos adieux à cette 69ème édition du Festival de Berlin, puisque nous reprendrons le chemin du retour à Paris dès demain. Pour être sincère, notre chère ville d'adoption commençait à nous manquer, puisque nous la préférons toujours largement à la métropole allemande, aussi grande que froide.

Intégrale Claude Berri #04 : Le cinéma de Papa (1971)

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Pour son quatrième film en tant que réalisateur, Claude Berri persévère sur la voie de l’autobiographie filmée avec Le cinéma de Papa, qui nous propose un retour sur quelques épisodes de sa vie, disséminés entre 1946 et 1962. Mais comme le titre du film l’indique, l’aspirant cinéaste et ses déconvenues sentimentales et professionnelles ne seront pas cette fois réellement au centre du film et de son patchwork de séquences à la narration volontiers décousue : le dénominateur commun y est en effet avant tout la figure paternelle.

Vu sur MUBI : Parking (Mong-Hong Chung)

Tout ce qu'il voulait, c'était acheter un gâteau au chocolat. Comme beaucoup de récits d'une nuit de folie extraordinaire, Parking commence par un fait anodin. A partir de lui, tout se dérègle dans la soirée d'un personnage dont on n'apprend finalement pas grand-chose au fil de son périple nocturne.

Critique : Les Estivants

Hystérique, névrosée, prétentieuse et narcissique : les invectives ne manquaient pas dans notre vocabulaire pour faire état de notre dédain à l'égard du travail de Valeria Bruni Tedeschi, à la fois devant et derrière la caméra, qui nous avait provoqué dans le passé autant d'ennui que d'agacement. Avec son nouveau film, son quatrième long-métrage de fiction en quinze ans, elle a néanmoins franchi un cap important, lui permettant désormais de ricaner de ses lubies tout en nous amusant considérablement.

Critique : Quand vient l’automne

Pour beaucoup de spectateurs, le fait de ne pas être cantonné au rôle passif qui leur est habituellement dévolu contribuera au plaisir rencontré à la vision de ce film.

Critique Express : Falcon Lake

un film sur un beau sujet qui, in fine, se révèle profondément ennuyeux.

Intégrale Claude Berri #02 : Mazel Tov ou le mariage (1968)

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Avec Le vieil homme et l’enfant son film précédent, Claude Berri s’était fait un nom et la récompense obtenue à Berlin pour son film l’a probablement encouragé à entretenir son « regard » de cinéaste, sa capacité à observer sans juger, qui faisait toute la valeur de son premier film. Avec Mazel Tov ou le mariage en 1968, il fait le choix de revenir à ses contemporains, et de dresser avec malice un portrait des aspirations, rêves et contradictions des jeunes au sein de la communauté juive à la fin des années 60

Critique : Deux moi

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L'attrait de la filmographie de Cédric Klapisch réside au moins autant dans sa capacité d'emmener le spectateur dans des microcosmes singuliers, que dans l'intérêt qu'on porterait aux événements mi-tragiques, mi-comiques qui s'y déroulent.

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Test Blu-ray : Rêves sanglants

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Présenté au Festival d’Avoriaz en 1983, puis distribué dans quelques salles, Rêves sanglants a par la suite bénéficié d’une sortie au format VHS, sous les couleurs de CIC Vidéo, avant de retomber complètement dans l’oubli.

Test DVD : Vermiglio ou la mariée des montagnes

Grand Prix du Jury  à la Mostra de Venise, en septembre 2024, "Vermiglio ou la mariée des montagnes" est un film riche de plein de petits riens, un film à la vision duquel on ne s’ennuie jamais, un film riche en  émotion mais qui ne verse jamais dans le pathos.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Fallout – Saison 1

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Fallout est bien plus qu’une simple série post-apocalyptique : il s’agit d’un élégant mélange de western steampunk, d'humour noir et de survivalisme brutal, le tout enveloppé dans une enveloppe rétro-futuriste rafraîchissante évoquant l’Amérique des années 50/60.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : The Monkey

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Si l’atmosphère de la nouvelle de Stephen King était très sombre, The Monkey s’écarte de la noirceur de ce court récit, qui s’avère certes toujours profondément marqué par la notion de deuil, mais qui développe, tout au long de son récit, un humour assez irrésistible.

Les sorties du 9 juillet 2025

Le vieux constat qu'il ne se passe rien, ni dans le monde, ni au cinéma, pendant le creux de l'été, entre les deux jours fériés du 14 juillet et du 15 août, risque heureusement de ne pas être tout à fait vrai cette année.