Test Blu-ray : Le Secret
Une des grandes habiletés du scénario conçu par Robert Enrico et Pascal Jardin pour Le Secret est que l'on ignore tout du passé du personnage incarné par Jean-Louis Trintignant, et l’on n’en saura pas beaucoup plus de ce fameux « secret » qu’il dissimule.
Test Blu-ray : Hercule
L'esprit « bande dessinée » de cet Hercule version cinéma est d'avantage à chercher du côté des bandes dessinées Conan éditées par Aredit / Artima dans les années 80 : Hercule est un mercenaire au grand cœur, entouré d'un groupe d'amis fidèles ayant chacun leur spécialité (l'archère, le sage, le fou de guerre, le bonimenteur, etc). Les douze travaux ainsi que les nombreux autres exploits d'Hercule ne font office que de background interchangeable et presque transparent, mais qu'à cela ne tienne : l'idée est de suivre un groupe de personnages orientés « heroic fantasy »
Test DVD : Vincent n’a pas d’écailles
L'idée de Thomas Salvador de signer un film de super-héros « à la française » en refusant le spectaculaire à tout crin s'avère d'une fraicheur et d'une originalité certaines. S'il ne tient pas toutes ses promesses et ressemble certes à un court-métrage étiré sur un peu plus d'une heure, son premier long-métrage Vincent n'a pas d'écailles a au moins pour lui de créer une bouffée d'air frais dans le paysage cinématographique français.
Test Blu-ray : Rémi sans famille
« Dans les grandes villes ou les petits villages, devant nous défilent de jolis paysages... Ma famille à moi, c'est celle que j'ai choisi, car on a besoin d'affection dans la vie ! » Si vous êtes natif des années 80, cette ritournelle ne vous est pas inconnue, et vous faites peut-être partie des 857.000 français à avoir été découvrir dans les salles ce Rémi sans famille à Noël dernier. « Quoi ? Seulement 857.000 entrées pour ce blockbuster à la française, conçu et mis en boite pour tout détruire sur son passage au box-office ? » vous demanderez-vous peut-être. Hé oui, il y a de fortes chances pour que les producteurs Jerico (et les co-producteurs TF1, OCS, TMC, Ciné+...) aient été un peu déçus du score réalisé par leur poulain dans les salles.
Test Blu-ray : Stung
Tourné en Allemagne par l'inconnu Benni Diez, Stung prend néanmoins rapidement le contre-pied de ses petits camarades, en s'attaquant à un film mettant en scène des guêpes mutantes, mais en refusant obstinément les effets spéciaux numériques, et en faisant le choix de réaliser tous ses effets gore à même le plateau.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Lifeforce – L’Étoile du mal
Une petite mise au point sur le contexte de post-production du film semble nécessaire si l’on veut mieux comprendre, avec le recul, l’étrangeté de Lifeforce - L'Étoile du mal, et l’impression de gloubi-boulga hétérogène que le film véhicule...
Test Blu-ray : Robbery / Trois milliards d’un coup
Robbery est un film de Peter Yates tourné au Royaume-Uni, et sorti en France au début de l’année 1968 sous le titre Trois milliards d'un coup. Comme son titre l’indique assez clairement, le film appartient à la catégorie du « film de casse »...
Test Blu-ray : Psiconautas
Un peu plus d’un an après une exploitation dans un circuit relativement restreint de salles françaises, Psiconautas débarque enfin en vidéo, à la fois sur support Blu-ray et DVD. Grâces soient donc rendues à Eurozoom, distributeur et éditeur indépendant ayant suffisamment confiance dans les qualités extraordinaires du film d'animation d’Alberto Vasquez et Pedro Rivero pour offrir à cet immense chef d’œuvre de l'animation contemporaine une deuxième vie dans votre salon.
Test DVD : La Passion d’Augustine
Avec ce DVD, l'alternative qui s'offre à vous est très facile : soit, vous avez vu le film lors de sa sortie en salles et les chances sont grandes que vous ayez envie de le revoir un jour ou l'autre ; soit vous ne l'avez pas vu et le DVD pourra vous permettre de rattraper ce qu'on peut appeler une erreur.
Test Blu-ray : Downton Abbey, saisons 4 et 5
Pas uniquement destiné à un public de séniors, contrairement à ce que sa diffusion depuis quelques années sur TMC pourrait laisser penser, la série Downtown Abbey est en réalité une série au succès incroyable outre-Manche autant qu’outre-Atlantique. Au Royaume-Uni, 12 millions de téléspectateurs (pour environ 10 millions aux États-Unis) répondent présent chaque semaine pour suivre les démêlés de la famille Crawley et de leur sympathique personnel de maison.
Test Blu-ray : Les forbans de la nuit
Troisième film de la « trilogie urbaine » de Jules Dassin (après La cité sans voiles en 1948 et Les bas-fonds de Frisco en 1949), Les forbans de la nuit s’impose comme un flamboyant archétype des qualités esthétiques et thématiques du « Film Noir » dans son ensemble. Tout d’abord le film nous propose un récit d’arnaque et de gangsters bien ficelé, tournant autour d'un escroc ambitieux mais poissard, dont les plans tournent de plus en plus mal et l’envoient au cœur d’une vertigineuse spirale d’échec. Les personnages sont d’ailleurs aussi sombres que le décor dans lequel ils évoluent : vénaux, veules, revanchards, aucun d’entre eux ne s’attirera réellement la sympathie du spectateur, d’autant que le film de Jules Dassin, sans concession, n’hésite pas à proposer une représentation très sombre de Londres et de ses bas-fonds, où les gangsters font leur propre loi en toute impunité, sans jamais être inquiétés par la police. Bien sûr, il y a aussi ce personnage de « Femme Fatale » (Gene Tierney), qui provoquera en partie la chute du personnage principal, incarné par un Richard Widmark fiévreux et halluciné.
Test Blu-ray : Les loups
Principalement connu en France grâce à une série de DVD édités il y a quelques années par HK Vidéo et Wild Side Vidéo, Hideo Gosha reste un cinéaste très mystérieux pour de nombreux cinéphiles. Avec Les loups, le réalisateur japonais s'essayait donc au début des années 70 au film de yakuza avec Les loups, qui lui permettrait de développer sur un registre légèrement différent des thèmes qui émaillent l'ensemble de son œuvre, notamment celui de la solitude de l'individu perdu au sein d'un groupe (ici les yakuza) dans lequel il ne se reconnaît plus, et qui le pousse petit à petit vers une forme de déshumanisation.


















