À (re)voir sur Netflix : Lucky Luke / Dujardin au Far West
Ouest sauvage, 1844. Dans une modeste exploitation fermière, la famille Luke prend du bon temps, le petit John, 9 ans, s’amusant tranquillement, déguisé en sioux. Une bande de desperados arrive à l’horizon. L’affrontement inévitable laissera les parents sur le carreau et John orphelin, transi de froid, écrasé de douleur, avec le surnom de « Lucky Luke ».
Test Blu-ray : La belle de San Francisco
Réalisé en 1945, La belle de San Francisco était en quelque sorte un film « événement » pour la Republic Pictures, dans le sens où on célébrait cette année-là les dix ans d’existence du studio. Pour célébrer cet événement en bonne et due forme, un confortable budget de 600.000 dollars fut alloué au projet, dont la réalisation fut confiée à Joseph Kane...
Critique : Colorado
Les effets de style pop sont abondants dans le générique au début de ce western italien. Finalement beaucoup plus sobre en termes formels que ne pouvait le laisser croire cette introduction criarde, Colorado est avant tout fidèle aux préoccupations de son époque à travers le traitement nullement manichéen d’une chasse à l’homme aux multiples rebondissements. Le réalisateur Sergio Sollima suit en effet d’une façon remarquablement exhaustive la voie ouverte par le maître Sergio Leone, en nous concoctant un western moderne tout à fait efficace.
Critique : Brimstone
Dans un cinéma contemporain de plus en plus uniformisé, où les propositions de cinéma un peu à contre courant de ce qui fonctionne auprès du grand public, ou du moins de ce que les distributeurs pensent que le grand public veut voir, ont de plus en plus de mal à exister en dans les salles, se retrouvant la plupart du temps reléguées à la VOD ou au Direct to DVD, voir débarquer un Western sans énorme tête d’affiche, qui plus est une co-production essentiellement européenne, réalisée par un Hollandais dont aucun film n’était jusque là arrivé jusque chez nous, et où l’action n’est pas vraiment la préoccupation principale de ses instigateurs, relève de l’exception qui confirme la règle. On ne va bien évidemment pas s’en plaindre, surtout que le résultat, surprenant à plus d’un titre, a plus d’un atout à faire valoir.
Critique : Les Huit salopards
La deuxième incursion de Quentin Tarantino dans l'univers du Western est beaucoup plus réussie que la première. Même si on peut tiquer face à quelques scènes de violence trop appuyées, il est probable que la majorité des spectateurs arrivera à les digérer et que seront encore plus nombreux celles et ceux qui se régaleront à l'écoute des dialogues savoureux que nous distille le réalisateur tout au long du film. Quant à savoir s'ils se régaleront de la musique de Morricone, à eux de décider !
Critique : Le Dernier des géants
Comme toute légende hollywoodienne qui se respecte, John Wayne dispose d’une longue et illustre carrière. Il a tourné dans tellement de films que l’on peut aisément oublier les médiocres et les mauvais pour se concentrer sur les bons, voire les chefs-d’œuvre. Cependant, John Wayne est avant tout un mythe, l’ambassadeur suprême d’une certaine conception de l’Amérique, patriote et droit dans ses bottes.
Test Blu-ray : Bianco Apache
Bianco Apache est un western spaghetti sorti sur les écrans français à l’été 1987, deux mois avant Scalps, qui fut à priori tourné en même temps. Il s’agit d’un spagh’ extrêmement tardif...
Critique : La Poursuite des tuniques bleues
Vers la fin des années 1960, le western dans sa forme classique subissait une mort aussi lente qu’inéluctable. Il existait certes, à cette époque-là, un nouveau vent de violence, de crasse et de dégénérescence, mais il soufflait sur le genre loin de sa terre d’origine, dans des productions européennes et plus spécifiquement italiennes.
Cannes 2014 : The Homesman
Deuxième réalisation avec The Homesman et seconde sélection officielle au Festival de Cannes après Trois Enterrements en 2005, Tommy Lee Jones est apprécié sur la croisette !
Vu sur OCS : Le Salaire de la violence
Complexe du fils indigne en perspective dans ce western, qui interroge pas sans habileté quelques codes de la virilité, encore d'actualité dans les années 1950. Le triangle aux doses de testostérone inégalement réparties, composé d'un père autoritaire et de ses deux fils, qui ne ressemble pas du tout à la progéniture qu'il espérait avoir, implose en effet sans ménagement dans Le Salaire de la violence.
Test Blu-ray : L’étreinte du destin
En 1955, avec L’étreinte du destin, George Sherman est au sommet de son Art, prenant à bras le corps cette histoire aux nombreux niveaux de lecture suivant un personnage tentant désespérément de repartir à zéro dans un endroit où personne ne veut de lui. Extrêmement fine, l’intrigue du film nous propose de découvrir des personnages à la psychologie riche...
Test Blu-ray : Scalps
Scalps est un western spaghetti sorti sur les écrans français à l’automne 1987. A l’époque, le western italien a rendu les armes depuis très longtemps – cela fait au bas mot cinq à six ans que plus aucun représentant du genre ne s’est plus aventuré dans les salles en France.