Jason Bourne: l’Héritage
On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse…De Treadstone est né "Outcome", dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un "héritage" explosif : compromis, les agents "Outcome" sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le "père" du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités. Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’"Outcome", Marta Shearing, elle-même menacée de mort…
Critique : 11 minutes
Il est fort probable qu'une seule et même personne peut se retrouver à donner un avis différent sur "11 minutes", selon son humeur du moment, selon son état de forme physique.
Piazza Fontana
Milan, le 12 décembre 1969, une bombe explose à la Banque Nationale d'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l'enquête, s'oriente vers les milieux d'extrême gauche et d'extrême droite mais peu à peu, il a la certitude qu’il faut aller chercher les responsables dans les hautes sphères politiques. A ce jour, personne n’a été déclaré coupable dans l’attentat de Piazza Fontana qui reste l'une des affaires les plus sombres de l'histoire contemporaine d'Italie.
Test DVD : Blow Out
Un preneur de son pour le cinéma enregistre ce qui pourrait être la preuve d’un assassinat perpétré contre le candidat le plus sérieux à la présidentielle américaine
Critique : Enfant 44
En Russie, ce film a été interdit de sortir, parce qu’il ne représenterait pas fidèlement la vérité historique sur l’époque stalinienne. Même si nous sommes fermement opposés à toute forme de censure politique, nous ne pouvons qu’envier en secret les spectateurs russes d’avoir échappé d’office à cette bouse cinématographique !
The Conspiracy
Lorsque deux jeunes réalisateurs choisissent de centrer leur nouveau projet autour d’un théoricien du complot, rien ne leur semble plus facile. Il leur suffit de le rencontrer, de gagner sa confiance et de laisser ses théories parler d’elles-mêmes. Mais la tâche se révèle plus compliquée qu’elle n’y parait. Leur sujet est en fait un homme intelligent, certes enclin à voir des complots partout, mais pas le fou à lier attendu. Ses arguments ont même une certaine logique. Assez en tout cas pour vous faire penser qu’il y aurait, peut-être, un fond de vrai dans ses paroles…Et un beau jour, il disparait, tout simplement, sans laisser aucune trace.
Critique : Prémonitions
La publicité au début des séances de cinéma commerciales dure généralement entre dix et vingt minutes. Pendant ce temps, le spectateur doit subir un nombre conséquent de spots pour des voitures, des boissons, des voyages ou des parfums, qui deviennent lassants au plus tard la deuxième fois qu’on les voit.
Critique : Laissez bronzer les cadavres
La mélodie de Sunny road to Salina, directement sortie du film de Georges Lautner, La Route de Salina, vient à notre Rencontre. Les yeux d’Elina Löwensohn imprimés à jamais sur un tableau inachevé... Une balle sort d’un pistolet, un trou sur la toile… La fente idéale pour se perdre à l’intérieur de cette femme, une peintre.
Critique : A beautiful day
Six années séparent We need to talk about Kevin, le précédent long métrage de Lynne Ramsay, du film présent. Ce délai inhabituellement long, mais habituel chez la cinéaste écossaise, s’explique par le perfectionnisme dont elle peut faire preuve, tant dans le choix de ses sujets, que dans la façon dont elle envisage la mise en scène. N’ayant pu voir pour le moment ses deux premiers longs, Ratcatcher (1999) et Le voyage de Morvern Callar (2002), il sera difficile de se prononcer sur la qualité d’ensemble de sa filmographie, mais une chose est certaine, il est tout à fait aisé de voir, à travers ses deux derniers travaux, une personnalité forte du cinéma contemporain, du genre à provoquer des réactions extrêmes chez le spectateur, par sa radicalité formelle autant que thématique. Là où le précédent décrivait l’explosion d’une cellule familiale, par un adolescent ayant décidé, et ce dès son plus jeune âge, de littéralement pourrir la vie de sa mère campée par une exceptionnelle Tilda Swinton, jusqu’à commettre un acte irréparable, le film qui nous intéresse ici a tout l’air, sur le papier, du revenge movie mettant en scène cette fameuse figure du justicier chère à un tout un pan du cinéma américain, et popularisée par le vigilante incarné par Charles Bronson dans la série mythique tout autant que décriée des Death Wish. Mais bien évidemment, les cinéphiles connaissant un peu le travail de cette cinéaste se doutaient bien qu’elle ne ferait pas les choses comme tout le monde, en livrant un simple thriller racoleur flattant les bas instincts du spectateur. Depuis sa présentation triomphale à Cannes, l’excitation était de mise, et certains n’hésitaient pas à sortir LA référence en la matière, celle à même de convaincre les plus sceptiques, à savoir le chef d’oeuvre de Martin Scorsese, Taxi Driver. Évidemment, il s’agit presque du seul film « prestigieux » du genre, à savoir que même les plus bien pensants des critiques cinéma, exécrant la morale jugée nauséabonde de la plupart des représentants de ce sous genre, n’osent la remettre en cause idéologiquement, l’ambiguïté du personnage l’exemptant, du moins aux yeux de cette critique, de toute dérive condamnable. Mais cette comparaison un peu facile, tout comme celle à Drive, autre thriller tendance présenté avec grand bruit au festival de Cannes il y a quelques années, risque au final de nuire plus qu’autre chose au film, qui se suffit à lui-même, trouvant son propre ton, grâce à la personnalité artistique hors normes de son instigatrice. Il faut donc y aller avec un esprit vierge de toute attente, et prêt à se laisser transporter par son ambiance si particulière …
Ablations – Festival de Gérardmer 2014
Pastor Cartalas se réveille dans un terrain vague, sans aucun souvenir de la veille avec une cicatrice au bas du dos. Une ancienne maîtresse, chirurgienne, lui apprend qu’on lui a volé un rein. Obnubilé par ce vol, il va tout sacrifier pour le retrouver : sa famille, son travail… jusqu’à sombrer dans la folie.
Critique Express : Vincent doit mourir
"Vincent doit mourir", s'il fait bien appel au fantastique, est en même temps un film qu'on peut qualifier de film de survie tout en étant un film où le burlesque et la comédie romantique trouvent leur place et un film qui nous interroge sur le type de société dans lequel nous vivons.
Critique : Quand les vagues se retirent
Qu'on connaisse déjà son cinéma ou qu'on ne le connaisse pas, avoir la possibilité de voir un film de Lav Diaz est une occasion qu'un cinéphile ne doit pas manquer.


















