Critique : Spotlight
Le cinéma hollywoodien réagit toujours avec un retard relativement important aux sujets d’actualité les plus brûlants. Ce décalage récurrent peut être imputé à bon nombre de raisons d’ordre économique ou logistique, mais ce qu’il traduit surtout, c’est un tempérament frileux lorsqu’il est question de prendre les armes filmiques pour une cause dont l’issue reste incertaine.
Berlinale 2019 : The Shadow Play
Ça y est, nous avons désormais dépassé le point de non retour de notre couverture du Festival de Berlin. La fatigue s'accumule. Les films se confondent dans notre mémoire cinématographique. Et encore, nous n'en sommes pas aux vingt, trente, voire quarante films consommés en quelques jours à peine par certains confrères.
Critique : Mortem
Sans doute affublé d’un budget allégé, Mortem tire autant sa force de la mince mise à disposition de ses moyens que les défauts que ces derniers procurent au film. Bancal et maladroit, sans être dénué de sincérité, le film n’est pas vraiment là où on pouvait l’attendre. On en ressort étrangement déboussolé et un peu perdu face à la lecture d’une telle œuvre.
Cannes 2016 : Dog eat dog – Quinzaine
Paul Schrader a beau avoir écrit quelques chef-d’œuvres du septième art, derrière la caméra, il peine à conquérir le cœur des spectateurs depuis une vingtaine d'années. En 2014, son film La sentinelle, avec Nicolas Cage, avait été renié par les deux hommes et était sorti directement en vidéo, même aux Etats-Unis. Cependant, son nouveau film a été présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs vendredi dernier : on nous promettait un film de genre avec Nicolas Cage encore et Willem Dafoe. Quid du résultat final ?
Critique : Limbo (Soi Cheang)
Quand les accroches publicitaires d'un film vantent les mérites de celui-ci en des termes dithyrambiques, nous restons toujours un peu circonspects. Certes, l'une des vocations principales de la critique, cinématographique ou autre, est de mettre en avant les qualités de l'œuvre traitée.
Babycall
Le norvégien Pål Sletaune débarque au festival de Gérardmer 2012 avec son film Babycall (en compétition). Fort d'une réputation de cinéaste talentueux, Sletaune a remporté le Grand Prix à la Semaine de la Critique en 1997 pour Junk Mail, son premier long-métrage, au festival de Cannes. Babycall était donc très attendu parmi cette sélection de films plutôt moyenne.
Critique : Tuer un homme
Après la globalisation dans Huacho ou la maladie dans Près du feu, c’est la mort qui s’insinue cette fois dans le quotidien pour le troisième film d’Alejandro Fernandez Almendras inspiré d’un fait divers.
Critique : Les Algues vertes
Les scandales autour des crimes contre l'environnement sont si nombreux, qu'on risque parfois d'en perdre le fil. Pas un mois ne passe sans que de vaillants journalistes d'investigation ne découvrent le genre de méfait écologique, susceptible de mettre en émoi tout notre cher entourage éco-responsable.
Le Capital
Un dirigeant de banque peu scrupuleux et nommé à la tête de la Phenix compagnie depuis peu, Marc Tourneuil, se retrouve confronté à l'offensive d'un fonds spéculatif américain.
Test DVD : Tête baissée
La vision que donne Kamen Kalev de la Bulgarie, son pays d'origine, est particulièrement sombre : une société post-communiste dans laquelle des laissés pour compte sont prêts à tout pour échapper à ce qui ressemble fort à de la misère, des mères qui vendent leurs filles à des réseaux de prostitution, une mère qui ne va pas jusque là, mais, dans ce cas, c'est sa fille de 14 ans qui propose elle-même à Samy de l'emmener vers une vie sur le trottoir.
Revu sur OCS : Les Lyonnais
Changement de camp pour l'ancien flic Olivier Marchal avec son quatrième long-métrage en tant que réalisateur. Contrairement à ses films précédents, des plongées sans trop de concessions en termes de propos dans l'enfer des divisions policières, Les Lyonnais est un vrai conte de gangster de la vieille école.
Left Bank
Lef Bank est le premier film de Pieter Van Hees réalisé en 2007. Le scénario reprend une vieille légende flamande remise au goût du jour avec une bonne dose d'horreur; une première œuvre réussie qui annonce la naissance d'un véritable cinéaste.


















