Critique : Nos plus belles années
Filer un parfait amour sur la durée n'est pas la seule chose impossible dans Nos plus belles années, considéré plutôt à juste titre comme un grand classique du cinéma romantique des années 1970. Car le septième long-métrage de Sydney Pollack nous paraît faire figure d'exemple – à dessein ou involontairement, peu importe – de la frilosité des films hollywoodiens à l'égard de quelque prise de position politique que ce soit.
Critique : Le bleu du caftan
Après "Adam", "Le bleu du caftan" prouve à nouveau le grand talent de Maryam Touzani, une réalisatrice experte dans l'art de l'utilisation des non-dits, une réalisatrice qui sait générer une émotion exempte de tout pathos, exempte de toute lourdeur.
Critique : 16 ans
Ce qu'on aime le plus dans ce film c'est la peinture des liens sentimentaux très forts qui se tissent entre Nora et Léo, malgré les obstacles, malgré les interdits.
Berlinale 2023 : Irgendwann werden wir uns alles erzählen
Les grands sentiments ont d'emblée fait leur entrée en compétition au 73ème Festival de Berlin. Dès notre première journée complète de projections, nous nous trouvons en effet face à ce conte passionnel, situé dans une Allemagne encore en état de choc, quelques mois à peine après la chute du mur de Berlin.
Critique Express : The summer with Carmen
Beaucoup d'éléments participent à donner un côté radieux à ce qui aurait pu être plutôt glauque
Critique : Méduse
Pour son premier long métrage, Sophie Levy n'a pas choisi la facilité, mais le résultat lui donne raison. Pour le moins atypique, son voyage dans le monde de la jalousie est traité avec douceur et pousse les spectateurs à s'inviter dans les pensées intimes des trois protagonistes du film, interprétés par trois remarquables comédiens.
Critique : Tu mérites un amour
Il reste encore pas mal de chemin à parcourir à Hafsia Herzi pour devenir une très bonne réalisatrice. Le premier pas pourrait consister à se débarrasser de l'influence Kechiche.
Critique : Mario
Film courageux sur un sujet sensible, "Mario" présente en plus l'intérêt de donner une peinture très réaliste du milieu du football professionnel.
Critique : Hedi, un vent de liberté
"Hedi, un vent de liberté", premier long métrage du réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia, est une réussite très prometteuse, tant au niveau de la forme que du fond.
Critique : Quand passent les cigognes
Le cinéma russe de l'époque de l'Union soviétique n'a pas vraiment bonne réputation en France et ailleurs en Europe de l'Ouest. A l'exception de quelques rares maîtres célébrés – en fait, il n'y en a qu'un seul avec lequel la communauté des cinéphiles occidentaux continue, voire rafraîchit périodiquement son histoire d'amour : Andreï Tarkovski – , l'essentiel de la production cinématographique de ces cinquante années passées derrière le rideau de fer ne paraît être guère plus qu'un instrument parmi d'autres de la propagande communiste.
Critique Express : La passion de Dodin Bouffant
C'est long, très long, trop long (2 h 14 minutes), c'est prétentieux, c'est ennuyeux, très ennuyeux.
Critique : La belle époque
Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d'une telle distribution XXL.