Critique : World War Z
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos... Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…
Critique : Louise Wimmer
Dans la droite ligne de « Sans toit ni loi », Cyril Mennegun livre un portrait de femme en proie à la crise sociale mais sans jamais la faire sombrer, à l’inverse de la Mona du chef-d’œuvre d’Agnès Varda.
Critique Express : Le bruit du dehors
Film sur l'ennui et le vide existentiel, "Le bruit du dehors" n'est ni ennuyeux ni vide.
Critique : Les Garçons sauvages
A mi-chemin entre l'orgie de fantasmes homo-érotiques et le cauchemar fiévreux, où toutes ces références phalliques sont démasquées en tant que leurre, le premier film du réalisateur de courts-métrages expérimentaux Bertrand Mandico s'emploie avec malice à frustrer la jouissance sans entrave chez les spectateurs éventuellement enclins à apprécier ce type de bizarrerie cinématographique.
Vu sur OCS : Parvana Une enfance en Afghanistan
Le retour récent de l'Afghanistan dans l'actualité n'est hélas qu'un chapitre supplémentaire dans la longue histoire mouvementée de ce pays. Car peu importe finalement si l'occupant actuel de la Maison blanche mettra à exécution son plan de retrait des troupes américaines, juste avant que lui-même ne soit obligé de quitter ses fonctions, la paix n'est pas près de s'installer durablement dans cette région du monde.
Critique : Après la guerre
La construction du film et sa mise en scène ne permettent pas à "Après la guerre" d'être à la hauteur de notre espérance : celle de retrouver la force du cinéma politique italien des années 60 et 70.
Dinard 2019 : The Keeper
On n'en est qu'à notre deuxième film pendant notre séjour au Festival de Dinard, mais d'ores et déjà de légères tendances se profilent au sein de la sélection. D'abord, d'un point de vue formel, il s'agit de films grand public, inscrits dans la tradition pas spécifiquement britannique, mais néanmoins travaillée avec passion outre-Manche, de récits épiques, qui tentent de transposer d'une façon largement accessible des destins d'individus isolés dans le cadre d'une nation toute entière qui retient son souffle avec eux.
L’Imaginarium du Docteur Parnassus – Terry Gilliam
Aujourd’hui dans Critique-film.fr , je vais vous parler d’un coup de cœur de l’année 2009 : L’Imaginarium du docteur Parnassus. Un film particulier car il s’agit du dernier d’Heath Ledger, décédé durant le tournage.
Critique : The Innkeepers
Après cent ans d'existence, l’hôtel The Yankee Pedlar n'est qu'à quelques jours de sa fermeture définitive. Les derniers employés Claire et Luke sont bien décidés à profiter du peu de clients pour lever le mystère de cet hôtel considéré comme le plus hanté de la Nouvelle-Angleterre...
Critique : Les Trois jours du Condor
Comment ne pas devenir paranoïaque dans l'Amérique des années 1970, suite à l'affaire Watergate qui avait durablement ébranlé les certitudes de tout un peuple ? Et plus généralement, comment ne pas être au moins un peu parano, quand les incertitudes s'accumulent sans que le discours officiel ne réussisse à donner du sens à l'époque chaotique dans laquelle nous vivons ?
Critique : Venom
Dans le monde toujours plus vaste des films estampillés Marvel, voici un nouveau type d'univers partagé : celui des méchants de Spider-man. Si l'homme-araignée apparaît dans les films Marvel Studios (Avengers et consorts donc), Sony conserve encore les droits de l'univers du personnage, ayant trouvé - ou cru trouver tout du moins - une poule aux d'or. La firme se retrouve ainsi à tourner des films sur les méchants d'un personnage iconique, sans pouvoir elle-même mettre en scène ce même personnage (qui n'apparaît donc pas dans Venom). Pas en film live tout du moins, le film d'animation Spider-man : into the spiderverse sortant en décembre. Bref, nous voici face à un énième film de super-héros, mais sans super-héros cette fois-ci, qui peut se targuer d'avoir un des acteurs les plus intéressants de sa génération en vedette. Alors, Venom : venin ou remède ?
Albi 2018 : Les Invisibles (Louis-Julien Petit)
La misère sociale n'a ni solution, ni structure. Elle est juste là, à nous regarder au quotidien de près ou, de préférence, de loin. A nous alors de prendre en considération les personnes qui en souffrent ou bien – la réaction instinctive qui en dit long sur l'hypocrisie de la nature humaine – de détourner le regard et de nous pincer le nez, en espérant que pareille dégringolade ne nous arrivera pas un jour.