Critique : Une journée à Rome

Une nouvelle journée commence à Rome, la ville éternelle. Gina et Marco ont 19 et 20 ans et sont portés par l’exubérance de la jeunesse. Gina rêve d’entrer dans le monde du spectacle et doit rencontrer un homme politique influent qui pourrait lui ouvrir des portes. Marco l’accompagne au volant de sa berline noire, c’est son premier jour de travail. De la banlieue vers le centre historique de la ville, ils vont apprendre à se connaître, tomber amoureux, et vont ainsi basculer, peut-être un peu trop tôt et sans en avoir conscience, dans le monde des adultes.

Critique : United States of Love

Loin des regards du grand public, le cinéma polonais se porte plutôt bien ces derniers temps. Avant le film testament de Andrzej Wajda, passé au Festival de Toronto et distribué en France il y a un mois, et la nouvelle œuvre de Agnieszka Holland, qui a été récompensée en février dernier au Festival de Berlin par un prix assez étonnant pour son innovation formelle, United States of Love avait déjà conquis le jury de la Berlinale en 2016, ayant remporté alors le prix du Meilleur scénario.

Albi 2019 : Alice et le maire

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Les Français, ce beau peuple révolutionnaire qui paraît préparer en permanence la prochaine grève ou le prochain soulèvement populaire, et les politiciens qui sont censés les représenter, ces hommes et ces femmes qui semblent plus penser à leur parcours personnel qu'au bien de leurs administrés, font rarement bon ménage.

Critique : Randonneurs Amateurs

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Réunis dans Butch Cassidy et le Kid en 1969 et L'Arnaque en 1973, Robert Redford et Paul Newman ont longtemps caressé l'espoir de se retrouver une troisième fois. Lorsque le premier a découvert A Walk in the Woods de Bill Bryson, il pensait avoir trouvé le bon matériau, son ami et lui tentant de le mener à bien à la fin des années 90. La santé déclinante puis le décès de Newman en 2008 ont enterré ce projet, relancé finalement avec Nick Nolte.
Fri Os Fra Det Onde, Deliver Us from Evil, Délivrez-nous du mal photos

Délivrez-nous du mal

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Une vieille dame est tuée par un routier ivre. Il masque son crime et désigne un réfugié comme coupable. Ce traumatisme pour tout un village bascule dans une explosion xénophobe et violente. Une seule famille s’oppose. Mais l’enfer et le mal viendra jusqu’à sa porte.
Les Vies privées de Pippa Lee

Les Vies privées de Pippa Lee

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The Private Lives of Pippa Lee est le troisième long-métrage de Rebecca Miller sorti en 2009. La réalisatrice a fini par tourner un film, après avoir longtemps souhaité donner vie à cette histoire sous forme de roman. Un tournage rapide, puisqu'il n'a fallu qu'un mois et demi pour le réaliser.

Critique : Qui marche sur la queue du tigre (1945)

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Suite à l’avortement de son ambitieux projet l’Epée dégainée qui devait tirer son contexte de guerres civiles japonaises au XVIème siècle1, Kurosawa se résigne à tourner une œuvre plus modeste adaptant une célèbre pièce de kabuki2. Qui marche sur la queue du tigre est ainsi l’occasion pour lui de confirmer son statut de réalisateur prometteur de l’industrie cinématographique japonaise à l’heure où cette dernière subit les relents d’une guerre marquée par la défaite.
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Tribulations d’une amoureuse sous Staline

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Début des années 50. Sabine, sa mère et sa grand-mère vivent toutes les trois dans un petit appartement au cœur de Varsovie. Sabine viens d’avoir 30 ans et mène une vie sans histoire. Introvertie, elle peine à trouver l'homme qui lui manque pour s'épanouir. Sa mère, désespérée, donnerait ciel et terre pour qu'elle rencontre le bon candidat. Sa grand-mère, la langue bien pendue, chapeaute le défilé des prétendants à la maison, mais en vain. Sabine ne s'intéresse à aucun d'entre eux. Un beau jour, sortant de nulle part, surgit le terriblement attirant, trop charmant et étrangement intelligent Bronislaw. Sa présence chamboule leur vie et ne tarde pas à dévoiler le côté obscur de la nature de certaines femmes.

Critique Express : Le syndrome des amours passées

Malgré sa grande inventivité, "Une vie démente", le premier film du duo belge Ann Sirot, aux origines américaines, et Raphaël Balboni, aux origines italiennes, avait peiné pour atteindre 20 000 spectateurs dans les salles de l'hexagone. Qualifiés pour un second tour, qu'allaient-ils "inventer" pour réjouir à nouveau les spectateurs ?

Critique : Nymphomaniac – Volume 2

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La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

Critique : A Ghost Story

Le cinéaste retrouve le duo Rooney Mara – Casey Affleck après Les Amants du Texas, pour une sorte de rêverie atmosphérique et quasiment dénuée de dialogues, se servant d’un argument poétique pour servir un propos sur la mort, le temps qui passe, et tout un tas de considérations philosophiques pouvant parler à tout un chacun. Mais est-ce que cela est suffisant pour faire un grand film ? Réponse dans les lignes qui suivent.

Critique : Première affaire

Une belle réussite pour un premier long métrage.

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Test Blu-ray : Bergers

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'Bergers" est un film très documenté sur le métier (difficile !) de berger et sa partie fictionnelle est tout aussi réussie que sa partie documentaire.

Test Blu-ray : When the light breaks

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Perdre un être cher est une épreuve très difficile à vivre. Elle l’est d’autant plus lorsque les circonstances font que vous devez dissimuler à votre entourage que vous êtes en train de vivre un deuil douloureux.

Test DVD : Berlin été 42

On ne peut qu'admirer un certain nombre de scènes d'une très grande force et s'enthousiasmer pour l'exceptionnelle prestation de Liv Lisa Fries, l'interprète de Hilde.

Critique : La femme qui en savait trop

Nader Saeivar tenait à faire ce film en soutien du mouvement "Femme, Vie, Liberté". Il l'a tourné clandestinement avant de quitter l'Iran pour aller s'établir à Berlin.

Critique Express : Valeur sentimentale

On pouvait ne pas se montrer totalement convaincus par les films précédents de Joachim Trier. On ne devrait pas être loin d'une unanimité favorable avec "Valeur sentimentale" à qui a été attribué le Grand Prix lors du dernier Festival de Cannes.