The Last Days on Mars – Festival de Gérardmer 2014

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Deuxième film révélé lors de la dernière édition de la Quinzaine des Réalisateurs 2013 présenté ici à Gérardmer en compétition, après We are what we are de Jim Mickle (critique), Last days on Mars n’est guère plus surprenant. Après le remake officiel d’un film mexicain, voici une relecture officieuse sans grande originalité d’un genre entier, le film de monstres dans l’espace. Des films de genre à la Quinzaine des Réalisateurs soit, mais piqués au Marché du Film, est-ce une bonne idée ?
Let My People Go ! Image du film

Let My People Go !

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Pour son premier long-métrage, Mikael Buch s'est entouré de Christophe Honoré (Les chansons d'amour, Les bien-aimés) et d'une flopée d'acteurs de qualité pour nous offrir une comédie presque musicale qui va secouer vos habitudes, et vous prouvera que les tabous...ça se brise facilement quand on veut.

Berlinale 2019 : Synonymes

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Il est désormais l'heure pour nous de faire nos adieux à cette 69ème édition du Festival de Berlin, puisque nous reprendrons le chemin du retour à Paris dès demain. Pour être sincère, notre chère ville d'adoption commençait à nous manquer, puisque nous la préférons toujours largement à la métropole allemande, aussi grande que froide.

Critique : Bébé tigre

Derrière les chiffres froids et impersonnels de l’immigration se cachent souvent des destins personnels bouleversants. Il appartient alors au cinéma de fiction d’en témoigner, de préférence sans misérabilisme, ni chantage émotionnel. Pari réussi pour cette histoire au fond plutôt banale, qui sait néanmoins convaincre par son optimisme mesuré. La face angélique de l’acteur principal, amplement mise en valeur sur l’affiche de Bébé tigre et dans le film lui-même, y est un leurre astucieux pour nous rendre plus accessible le parcours d’un jeune homme, en plusieurs points emblématique de la forme actuelle de l’immigration pour raisons économiques.
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Critique : The Impossible

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L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004.

Dossier : La saga Poltergeist 2/4

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Dossier Poltergeist deuxième partie : Poltergeist 2 ...

Critique : Tout pour être heureux

Les histoires de séparation ne sont jamais très marrantes à raconter. Quand deux êtres humains se séparent, c’est rarement de gaieté de cœur et il y a souvent des dommages collatéraux difficilement prévisibles. Même dans les tentatives plus ou moins désespérées d’en tirer matière à rire, il reste toujours un fond d’amertume et de regrets qui déteint forcément sur la bonne humeur affichée avec ostentation.
Le Portrait de Dorian Gray

Le Portrait de Dorian Gray

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Le Portrait de Dorian Gray est l'unique roman d'Oscar Wilde. Nombreuses ont été les adaptations au cinéma mais souvent elles n'ont pas réussi à retranscrire fidèlement la complexité de ce drame fantastique.

Critique : Bons à rien

En seulement trois films, le réalisateur italien Gianni Di Gregorio a réussi ce qui a pris une filmographie entière chez des géants de la comédie cinématographique comme Jacques Tati et Woody Allen : créer un personnage récurrent dans un univers vaguement autobiographique, qui y stagne de la façon la plus amusante imaginable. Son Gianni n’est guère le prototype du séducteur vieillissant, qui n’a plus que son machisme italien pour s’imaginer des conquêtes féminines. Il n’est pas non plus tout à fait un fainéant vulgaire, qui laisserait les autres travailler à sa place. Non, ce personnage magnifique est tout cela à la fois et en même temps animé par un masochisme burlesque qui ne cessera jamais de nous faire rire aux éclats.

Critique : L’inconnu du lac

L'été. Un lieu de drague pour hommes, caché au bord d'un lac. Franck tombe amoureux de Michel. Un homme beau, puissant et mortellement dangereux. Franck le sait, mais il veut vivre cette passion.

Critique : Knit’s Island

Rares sont les films qui sont une expérience vraiment unique. Knit’s Island, ainsi, représente pour moi une première incursion fascinante dans un territoire encore vierge. Il y aurait tant à dire sur la réflexion que ce documentaire provoque sur nos représentations et nos manières de consommer les images...

Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)

Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?

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Test Blu-ray : Hot Milk

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Petite pépite venue de nulle-part, Hot Milk représente le point de convergence entre le cinéma de Bergman et un épisode de Love Island – le tout filmé avec des objectifs vintage et sous un cagnard espagnol qui fait transpirer même à travers votre dalle LCD.

Test DVD : Peacock

Comme chez Östlund, il y a un mélange savoureux de drôlerie et de profondeur ; comme chez Östlund, la satire de la société contemporaine s'étend à sa composante artistique.

Test Blu-ray : L’Accident de piano

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Avec L’Accident de piano, Quentin Dupieux continue de creuser son sillon cinématographique à part et extrêmement personnel, naviguant entre satire sociale et comédie existentielle avec un tempo bien à lui.

Test Blu-ray : La Vie, l’amour… les vaches

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La Vie, l’amour… les vaches, réalisé par Ron Underwood en 1991, fait partie de ces comédies qu’on croyait définitivement rangées au rayon des petits classiques injustement oubliés qui retrouvent aujourd’hui une vigueur insoupçonnée.

Critique Express : Deux procureurs

Quand bien même l'action de "Deux procureurs" se déroule en 1937, il parait évident que Sergueï Loznitsa a choisi de nous parler de la Russie des années 2020 : le dictateur n'est plus le même mais la volonté d'imposer sa détermination politique par la violence est identique.