Critique : Sème le vent

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A quoi bon rentrer au bercail, quand plus rien ne vaut la peine d'y être retrouvé ? La figure du retour aux sources d'emblée rendu inutile, le cinéma l'a conjuguée sous toutes ses facettes au cours de sa longue histoire.

Critique : Ava

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Un pari audacieux dont le résultat est bluffant !
La mauvaise education

La Mauvaise Education, Pedro Almodovar

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La Mauvaise éducation est un long-métrage dramatique de grand réalisateur espagnol : Pedro Almodovar. Il est sorti en 2004 et présenté en ouverture du Festival de Cannes la même année, il fut couronné de succès par les critiques.

Critique : The Revenant

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On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner.

Critique : Two lovers

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Notre tour partiel de la filmographie de James Gray, rendu possible grâce à la programmation toujours aussi variée du cinéma Grand Action à Paris, se termine sur une réévaluation à la hausse du quatrième film du réalisateur. Two lovers se distingue en effet par le déroulement naturel et nullement forcé de son intrigue, une qualité dont ne jouissent pas forcément des histoires aussi lourdes de sens que celles des films récemment chroniqués sur notre site.

Critique : Ida

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Dans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses vœux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, part à la rencontre de sa tante, seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l'occupation nazie.
Les Géants affiche du film de Bouli Lanners

Les Géants

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Pour son troisième long métrage, Bouli Lanners, également comédien comme dans le récent Rien à déclarer et fier d'être Belge, a décidé de baser son histoire sur trois adolescents passant leur été seuls et coincés au milieu de nul part. Alors, ce film ayant remporté 2 prix lors de la quinzaine des réalisateurs à cannes cette année, il est Géant ou pas ?

Critique : Paterson

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Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.

Cannes 2018 : Les confins du monde

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La Guerre du Vietnam a été une source d'inspiration conséquente pour de nombreux réalisateurs américains, et pas des moindres. D'ailleurs, le conflit est accompagné dans l'inconscient collectif par d'innombrables images clés, télévisuelles comme cinématographiques. Pour autant, les 20 ans d'intervention principalement nord-américaine sont la continuation de la Guerre d'Indochine, qui elle s'éternisa aussi, pendant près de 10 ans - mais semble être un sujet presque tabou au cinéma. Il faut dire que nous seulement la France y a un rôle peu glorieux, comme dans les autres guerres de décolonisations (lesquelles ne sont souvent appelées "guerre" qu'à demi-mot, aujourd'hui encore), mais de plus le conflit, lointain et seulement composé de volontaires, intéressait assez peu une France qui venait à peine de sortir d'une guerre ... Le film de Guillaume Nicloux, lui, ne prend pas des pincettes et nous plonge en plein Indochine, après une offensive éclair japonaise sur le nord du pays, où nous retrouvons un sombre soldat français ...

Critique : La Rançon de la gloire

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La plupart des films de Charles Chaplin sont inspirés, légers et rythmés par une alternance prodigieuse entre la comédie et la tragédie. Pour faire bref, ce sont des classiques indémodables, qui raviront pour l’éternité un public plus ou moins jeune. Cet hommage maladroit en est l’opposé absolu. S’il n’était fautif qu’en termes de manque d’envergure et d’intérêt de cette histoire grotesque d’une subtilisation de cercueil, il produirait seulement chez nous un ennui mortel. Hélas, les dégâts sont plus amples, puisque La Rançon de la gloire manque cruellement de cohésion entre les parties qui le constituent.

Le Capital

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Un dirigeant de banque peu scrupuleux et nommé à la tête de la Phenix compagnie depuis peu, Marc Tourneuil, se retrouve confronté à l'offensive d'un fonds spéculatif américain.

Vu sur Disney+ : La Dame de Katwe

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Ce n'est pas par hasard que nous ne revenons pas plus en détail sur la mise en scène dans nos critiques officieuses de films regardés sur Disney+. La particularité des productions Disney nous paraît en effet qu'ils défendent plus un concept moral qu'une vision artistique.

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Critique Express : Last stop : Yuma County

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Un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les films de Quentin Tarantino et ceux des frères Coen.

Test Blu-ray : La Maison au fond du parc

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La Maison au fond du parc a été tourné juste après Cannibal Holocaust : les deux films partagent non seulement le même réalisateur, mais aussi le même producteur (Franco Palaggi) et la même équipe technique (Sergio D'Offizi à la photographie, Vincenzo Tomassi au montage et Riz Ortolani à la bande originale).

Critique : Le Beau Serge

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En tant que premier film de son réalisateur, Le Beau Serge comporte d'ores et déjà tout ce qui allait faire la grandeur et la faiblesse du cinéma de Claude Chabrol. Pour commencer, l'analyse aussi fine que cinglante du milieu provincial avec ce village de la Creuse qui se meurt péniblement et ses habitants dépourvus de toute noblesse d'âme.

Test Blu-ray : 2000 Maniacs

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2000 Maniacs (1964) constitue la deuxième incursion de Herschell Gordon Lewis dans le domaine du film « gore », qu'il avait créé l'année précédente avec l'aide de son complice producteur David F. Friedman.

Décès du monteur Don Zimmerman

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Le monteur américain Don Zimmerman est décédé le 24 juillet à Los Angeles des suites d'une leucémie. Il était âgé de 81 ans. Pas trop connu dans les cercles cinéphiles – un sort qu'il partage avec l'immense majorité des membres de sa profession –, Zimmerman était pourtant un collaborateur régulier du réalisateur Hal Ashby, notamment sur Retour et Bienvenue Mister Chance.