Critique : Lillian
Mi fiction, mi documentaire, "Lillian" réussit à intéresser le spectateur sur les deux tableaux
Revu sur MUBI : O fantasma
Les cinémas français sont fermés depuis plus d'un mois. Ce sevrage imposé de nos pratiques de visionnage sur grand écran n'est certes pas l'aspect le plus grave de l'épidémie. Il nous fait néanmoins regretter chaque jour un peu plus nos chères salles obscures.
Critique : Quelques jours de la vie d’Oblomov
Aussi marqué soit-il par des caractéristiques typiquement russes, comme le séjour estival à la datcha ou un état d’esprit fortement fataliste, ce film de Nikita Mikhalkov subjugue par sa capacité de transcender ce cadre presque folklorique, au profit de quelques vérités universelles. C’est une remarquable épopée intimiste sur un perdant, un exercice d’autant plus compliqué à accomplir que le piège de l’attendrissement ou du cynisme guette à chaque instant.
Stoker
Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…
La Roche-sur-Yon 2016 : Lion
Le thème universel de la famille, si souvent malmené au cinéma, est traité avec une efficacité touchante dans ce film, qui vient d’être présenté en ouverture de la 7ème édition du Festival de La Roche-sur-Yon. La vocation principale de Lion est certes de provoquer des torrents de larmes chez les spectateurs les plus sensibles, grâce à l’histoire vraie d’un fils adoptif qui entame la quête insensée de sa mère biologique.
Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare
Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?
C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.
Critique : Salvo
Salvo est un homme de main de la mafia sicilienne, solitaire, froid, impitoyable. Alors qu’il s’introduit dans une maison pour éliminer un homme d’une bande rivale, il découvre Rita. La jeune fille est aveugle et assiste impuissante à l’assassinat de son frère. Quelque chose d’extraordinaire se produit lorsque Salvo décide de laisser la vie sauve à ce témoin. Désormais, hantés l’un et l’autre par le monde auquel ils appartiennent, ils sont liés à jamais.
Berlinale 2016 : La Communauté
Présenté en compétition au 66ème Festival de Berlin, le nouveau film danois de Thomas Vinterberg contient très tôt la promesse d’un puzzle à pièces variables. La plus singulière d’entre elles aurait pu être la grande maison familiale, où le groupe d’amis a élu domicile ensemble.
50/50
50/50, est une comédie dramatique authentique, réalisée par Jonathan Levine (Wackness). C’est d’abord l’histoire vraie de Will Reiser, qui en signe le scénario. Si le film est centré sur un duo d’acteur inattendu avec l’éclectique Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin, Inception…) et l’humoriste Seth Gordon (En cloque, mode d’emploi,…)
L’attentat
Tel Aviv. Une bombe explose en plein coeur d’un restaurant où des enfants déjeunaient. L’attentat tue de nombreuses personnes et tous les blessés sont rapatriés vers l'hôpital le plus proche. Le docteur Amine Jaafari, médecin israélien d’origine arabe, opère immédiatement les victimes. Rapidement, on lui annonce que la kamikaze est sa femme, Siham. Amine refuse de les croire et se lance dans une quête de la vérité, qui le conduira vite sur les routes de Palestine.
Critique : Dans la brume
« les yeux et les oreilles sont de pauvres témoins pour celui dont l'âme est barbare » Héraclite. Une forêt. Deux résistants. Un homme à abattre, accusé à tort de collaboration. Comment faire un choix moral dans des circonstances où la morale n’existe plus ? Durant la Seconde Guerre mondiale, personne n’est innocent.
Critique : Showing up
Avec "Showing up", la réalisatrice américaine Kelly Reichardt prouve une fois de plus qu'elle est une véritable alchimiste du cinéma, capable de transformer n'importe quelle histoire, anodine en apparence, en or cinématographique