Critique : Le Fils de Joseph
Tout spectateur qui a déjà été conquis par la facture très particulière des films d'Eugène Green trouvera forcément son compte dans "Le Fils de Joseph". Pour celles et ceux qui n'ont vu aucun de ses films, "Le Fils de Joseph" est probablement le plus facile d'accès parmi ses six réalisations : n'est-ce pas un excellent motif pour aller voir ce film ? Quant à celles et ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs tentatives et qui n'ont pas accroché, on ajoutera que "Le Fils de Joseph" est très souvent fort drôle, ce qui ne gâte rien.
Cannes : First love (Quinzaine)
De la vengeance, du sang (beaucoup de sang), des flingues, des sabres et des personnages tous plus tarés les uns que les autres : voilà ce qui forme le cocktail explosif de First Love. Percutant, drôle et parfois gore, le nouveau film de Takashi Miike offre un plaisant spectacle parodique qui saura combler ceux qui se laissent entraîner dans le délire du réalisateur japonais
Corpo celeste
Depuis plusieurs années, rares sont les films italiens qui arrivent à trouver une place sur les écrans hexagonaux. Bien souvent, il faut avoir la chance d’être sélectionné dans un Festival renommé, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier film. C’est ce qui est arrivé à Corpo Celeste, film présenté cette année à La Quinzaine Des Réalisateurs de Cannes.
Wake Wood
Wake Wood est un film d'horreur produit par la légendaire compagnie Hammer Film Productions qui semble renaitre de ses cendres. Un film qui fait forcément penser à Simetierre avec cette histoire de cadavre ressuscité, même si ici l'aspect dramatique est davantage mis en avant. Alors est-ce que la Hammer va retrouver sa gloire d'antan et proposer des films d'horreur de haut niveau ?
Critique Express : Une femme du monde
Les recherches que la réalisatrice a menées pour "La contre-allée" puis pour "Une femme du monde" lui ont donné une bonne connaissance du milieu de la prostitution et elle nous montre les divers facettes de ce métier avec, semble-t-il, beaucoup de vérité mais sans aucun voyeurisme malsain. A côté, le film n'oublie pas de montrer jusqu'où peut aller l'amour d'une mère pour son fils.
Critique : Sème le vent
A quoi bon rentrer au bercail, quand plus rien ne vaut la peine d'y être retrouvé ? La figure du retour aux sources d'emblée rendu inutile, le cinéma l'a conjuguée sous toutes ses facettes au cours de sa longue histoire.
Critique : Paterson
Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.
Critique : Walk with me
Dans "Walk with me", Lisa Ohlin arrive habilement à faire naître une véritable émotion en faisant cohabiter l'eau et le feu, le monde de la danse et celui des militaires.
Never Let Me Go
Never Let Me Go est une comédie dramatique réalisée par Marl Romanek en 2010. Il s'agit du 3ème film du metteur en scène après Static et Photo obsession. L'histoire est adaptée d'un roman de l'anglais Kazuo Ishiguro, intitulé Auprès de moi toujours.
Elephant
Elephant, généralement considéré comme le deuxième volet du triptyque complété par Gerry (2002) et Last Days (2005), fut récompensé de la Palme d'Or au Festival de Cannes en 2003. Il s'appuie sur le fait divers que constitue le massacre de Columbine en 1999.
Berlinale 2023 : Le Grand chariot
Tout comme Margarethe von Trotta, le réalisateur français Philippe Garrel a une carrière respectable derrière lui. Au cours d'une bonne vingtaine de longs-métrages, il s'est lui aussi forgé un style, reconnaissable par les connaisseurs, boudé avec plus ou moins de véhémence par le grand public. Car pour Garrel, le cinéma est avant tout une affaire de famille.
Critique : Le Père de mes enfants
Avant Un Amour de jeunesse et Eden qui sort en salles cette semaine, Mia Hansen-Løve avait réalisé ce film qui rendait un bel hommage au producteur indépendant Humbert Balsan à travers la figure de Grégoire Canvel incarné par l'impressionnant Louis-do de Lencquesaing