Faust
Au 19ème siècle, dans quelque principauté, nettement avant l’unification allemande, toujours entre deux guerres. Heinrich Faust est médecin comme son père, mais il consacre sa vie à l’étude dans la compagnie de son élève le très exalté Wagner, et non à la pratique. Misérable et famélique, il fait la connaissance de Mauricius, un prêteur sur gages hors d’âge, qui s’avère être une des incarnations du diable. Il entame alors avec lui un mystérieux parcours : philosophique, initiatique ?... Son impuissance à séduire la jeune Margarete que Mauricius a placée sur son chemin le conduira bientôt à conclure un pacte périlleux avec lui.
Corpo celeste
Depuis plusieurs années, rares sont les films italiens qui arrivent à trouver une place sur les écrans hexagonaux. Bien souvent, il faut avoir la chance d’être sélectionné dans un Festival renommé, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier film. C’est ce qui est arrivé à Corpo Celeste, film présenté cette année à La Quinzaine Des Réalisateurs de Cannes.
Critique : Love is Strange
Deux hommes en couple depuis 40 ans sont soudain confrontés à la perte de leurs repères. Porté par les belles prestations de John Lithgow et Alfred Molina, le nouveau long-métrage d'Ira Sachs raconte une simple histoire d'amour heurtée par les aléas de la vie.
Critique : Le Fils de Joseph
Tout spectateur qui a déjà été conquis par la facture très particulière des films d'Eugène Green trouvera forcément son compte dans "Le Fils de Joseph". Pour celles et ceux qui n'ont vu aucun de ses films, "Le Fils de Joseph" est probablement le plus facile d'accès parmi ses six réalisations : n'est-ce pas un excellent motif pour aller voir ce film ? Quant à celles et ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs tentatives et qui n'ont pas accroché, on ajoutera que "Le Fils de Joseph" est très souvent fort drôle, ce qui ne gâte rien.
Nowhere Boy
Nowhere Boy est le premier film de la britannique Sam Taylor-Wood qui a réalisé 2 courts-métrages remarqués (Destricted, Love You More). C'est la première fois qu'un biopic sur John Lennon est porté à l'écran, et présenter enfin la vie de cette icône est une idée très séduisante.
Critique Express : Jeunesse en sursis
Pendant 2 heures, la réalisatrice empile une succession de petites scènes, le plus souvent sans aucun rapport les unes avec les autres, sans souci affiché de raconter une histoire.
Le Complexe du castor
Présenté cette année au Festival de Cannes en sélection officielle hors compétition, le complexe du castor fait parti des films attendus. Jodie Foster (Taxi driver, Le silence de agneau,etc), actrice francophile adoptée depuis longtemps par le public français signe ici son troisième long-métrage en tant que réalisatrice après deux films sortis dans les années 1990 (Le petit homme, un week end en famille).
critique : Umrika
Sur un sujet important et particulièrement d'actualité, le réalisateur indien Prashant Nair signe un deuxième film décevant, placé sous le signe d'une réalisation hachée et souvent trop molle. On aurait aimé se laisser emporter par cette histoire de vision fantasmée de l' "ailleurs", de relations qui lient des fils à leur mère, de mensonges destinés à contribuer au bonheur de ceux qu'on aime. Malheureusement, on reste le plus souvent sur sa faim.
Berlinale 2017 : Le Dernier Vice-roi des Indes
Amateurs d’épopées romantiques à l’ancienne, réunissez-vous, ce film est fait pour vous ! Présenté hors compétition lors du 67ème Festival de Berlin, Viceroy’s House aurait pu y être un choix de film d’ouverture plus adéquat que ne l’a été en fin de compte la biographie filmique plutôt laborieuse de Django Reinhardt.
Flight
Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière.
Critique : La Femme des steppes le flic et l’œuf (Deuxième avis)
Öndög est avant tout un film sur la matière première du cinéma – le temps. Les dialogues restent moins importants, purement fonctionnels- ils racontent ce que l’image ne transmet pas- ou poétiques et quelque peu naïfs, ils lient les longues scènes contemplatives.
Critique : Paradise Lost
En passant du Che à Escobar, Benicio del Toro endosse la personnalité d'une autre figure marquante du 20ème siècle mais bien moins noble



















