Critique Express : Close
Contrairement à certains réalisatrices et à certaines réalisateurs qui, par crainte de tomber dans le pathos, en arrivent, à notre grand regret, à éliminer de leur film tout ce qui pourrait produire de l'émotion chez le spectateur, Lukas Dhont n'a pas de telle pudeur et c'est, au contraire, très généreusement, trop généreusement qu'il a ouvert le robinet tire-larmes.
Berlinale 2016 : Soy Nero
Traverser sans entraves les barrages entre deux pays, comme ce ballon de volley lors d’une partie mexico-américaine des deux côtés de la frontière. Profiter sans crainte des joies de la civilisation humaine, au lieu de courir à couvert dans le no man’s land entre les murs qui séparent deux peuples, pendant que ces derniers fêtent la nouvelle année, chacun de son côté.
Critique : Charlie’s Country
Il est probable que Rolf de Heer aura réussi, en lui donnant les clés d'un film, à aider son ami David Gulpilil à sortir d'un passage difficile de son existence. Il est absolument certain que le duo réussit, avec ce film, à nous faire rire et à nous émouvoir tout en nous montrant, de façon honnête et humaniste, ce qu'est la vie d'un grand nombre d'aborigènes en Australie.
Critique : Le Cinquième Pouvoir
En rendant publics des documents confidentiels, ils ont fait vaciller les plus grands pouvoirs de la planète. La révélation d’informations ultra-secrètes explosives a mis en lumière un monde jusque-là inconnu. WikiLeaks a changé la donne à jamais.
Berlinale 2016 : El Rey del Once
Présenté en ouverture du Panorama Special au 66ème Festival de Berlin, le nouveau film du réalisateur argentin Daniel Burman est une délicieuse comédie communautaire. Le personnage principal y emprunte un chemin désinvolte vers ses origines, sur lequel sa passivité est sa meilleure arme pour ne pas se laisser submerger trop vite par ses sentiments et ses responsabilités.
Critique : Petite nature
Dans un film racontant de façon délicate une histoire délicate, Samuel Theis montre incontestablement de belles qualités de mise en scène et de direction d'acteurs.
The Housemaid
The Housemaid est un drame réalisé par Im Sang-soo en 2010. Le film fut sélectionné en 2010 en compétition officielle pour la Palme d'Or au 63ème Festival de Cannes. Il s'agit d'un remake contemporain d'un film culte en Corée du Sud, La Servante de Ki-young Kim réalisé en 1960.
Critique : Le cœur en braille
"Le cœur en braille" donne une peinture très attachante du sentiment amoureux chez les pré-adolescents ainsi qu'une description très émouvante de l'état de désarroi dans lequel se trouve un homme qui n'arrive pas à se consoler de la perte de son épouse.
Critique : Showgirls
L’heure de la réévaluation a sonné pour l’œuvre de Paul Verhoeven. Lors de sa sortie, au mitan des années 90 (1996), Showgirls subit l’ire haineuse de la presse spécialisée. Sans mentionner un échec particulièrement cuisant au box-office, le métrage est nominé au « razzie awards » (les récompenses qui « honorent » les pires films de l’année aux Etats-Unis). Où, par ailleurs, il remporte quasiment chaque catégorie. Bon joueur, le réalisateur néerlandais est venu de son plein gré assister à la séance. Cependant, le déferlement de haine belliqueuse administrée par les médias fut tel que la carrière d’Elizabeth Berkley, l’actrice principale, ne s’en jamais vraiment remise. En effet, suite à ce film, celle qui a été révélée par la série Sauvée par le Gong n’est apparue que de manière éparse dans quelques séries anecdotiques destinées au tube cathodique.
Critique : Paradis Perdu
Lucie, une adolescente de 17 ans, vit depuis plus d’un an dans la seule compagnie de plusieurs chats et de son père, Hugo Lopez, pépiniériste du type marginal, sur un grand domaine isolé et largement à l’abandon, en Catalogne française. Sa mère, Sonia, a en effet quitté le domicile conjugal avec Manuel, le jeune ouvrier agricole qui secondait Hugo, et n’a jamais donné de nouvelles depuis. La jeune fille ne va plus au lycée et prépare vaguement son bac par correspondance, tout en s’initiant au travail paternel et en assurant les tâches ménagères. En ce début d’été, deux événements vont malmener la routine qui s’est installée entre le père et sa fille : un voisin « prête » à Hugo pour quelques jours un journalier, Akim, un jeune Marocain sans papiers, et surtout Sonia fait son retour…..
Critique : Only God Forgives
Deux ans après Drive, Nicolas Winding Refn revient sur nos écrans avec Only God Forgives. Une œuvre radicale qui va probablement décevoir le grand public mais réconcilier NWR avec ses fans de la première heure.
The Artist
Présenté au Festival de Cannes 2011, The Artist est un drôle de projet, un film muet qui sort à l'heure du numérique et de la 3d. Le film est produit par des majors américaines, Warner Bros en tête, et signé par un réalisateur à qui l'on doit juste trois comédies : les 2 OSS 117 et Mes amis. Dans The Artist, Michel Hazanavicius retrouve le duo d'acteurs Jean Dujardin et Bérénice Bejo (OSS 117, Le Caire nid d'espions). Petit retour sur The Artist.



















