Critique : La fête est finie
"La fête est finie", qui met en scène deux jeunes femmes sous l'emprise des drogues les plus diverses et qui vont tenter de s'en sortir, s'écarte avec bonheur de ce que le cinéma propose le plus souvent lorsqu'il aborde ce sujet.
Polisse
Après un premier film documentaire autobiographique, Pardonnez-moi (2006) et une comédie sur la face cachée du métier de comédienne, Le bal des actrices (2009), Maïwenn revient avec Polisse, face cachée documentée de la Brigade de Protection des Mineurs. Ce nouveau long-métrage, sur les écrans le 19 octobre, a remporté le prix du jury au Festival de Cannes 2011.
Critique : Saint Amour
Il est 20h45, le 23 Février, et il est temps de partir de chez moi en direction du cinéma l’Utopia (de Bordeaux). Mon meilleur pote m’a offert une place pour aller voir l’avant-première de Saint Amour en présence des réalisateurs. Pour être tout à fait franc, j’avais lu dans le journal gratuit du matin que le nouveau film du duo déjanté de Groland passait en avant-première chez nous, et qu’il parlait de route des vins. Je n’avais aucune information complémentaire. C’est donc sans attente, sans prétention que je vais à cette projection. 1h40 plus tard, je suis épuisé et j’ai chaud. J’ai énormément ri. Et à gorge déployée, pas un simple sourire ou un petit pouffement habituel dans une salle de cinéma. La scène avec Michel Houellebecq, pour ne citer que celle-là, à déclencher une telle vague de rires dans la salle que les dialogues suivants ont été totalement couverts. Je ne pense pas avoir vécu une telle projection depuis Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Maintenant venons-en à la critique à proprement parler...
Critique : Les Amants de Caracas
Récompensé du Lion d’or au dernier Festival de Venise, ce film jette un regard sans concession sur le quotidien au Venezuela. Alors que ce pays sud-américain – plus connu pour les mesures extrêmes de ses dirigeants que pour sa cinématographie nationale – traverse actuellement une crise économique et politique majeure, Les Amants de Caracas se situe en marge d’une société en chute libre.
Critique : La beauté du monde
Malgré un manque de moyens évident, Cheyenne Carron parvient à nous intéresser à un sujet grave et très peu souvent traité : le retour de mission très difficile, et pour lui, et pour sa famille, d'un militaire qui a vécu des moments particulièrement tragiques en voyant mourir à ses côtés plusieurs de ses camarades de combat.
Critique : Je vais bien ne t’en fais pas
Je vais bien ne t'en fais pas, adapté du roman éponyme d'Olivier Adam, révèle Mélanie Laurent, jeune actrice française qui se fait remarquer grâce à ce premier rôle, lui valant une récompense aux César comme meilleure espoir féminin.
13 Assassins
À l'époque des shoguns, le puissant seigneur Naritsugu menace la paix du Japon en provoquant des guerres incessantes. Déterminé à stopper sa folie meurtrière, un groupe de samouraïs renégats prépare en secret sa chute. Inférieurs en nombre, les treize guerriers vont devoir affronter la redoutable armée de Naritsugu lors d'une ultime bataille, monumentale et sanglante...
Arras 2017 : Marvin ou la belle éducation
Qu'est-ce qu'il est précieux, ce cher Marvin ! Sur une thématique qui aurait dû nous toucher profondément, la réalisatrice Anne Fontaine réussit en effet à nous concocter un film qui a au moins une dizaine d'années de retard sur son temps. Tandis que des récits édifiants à la Billy Elliot sur de jeunes homos persécutés chez eux, en province prolétaire, avaient encore de quoi passer pour progressistes au début du siècle, l'évolution sociale en Europe a depuis fait de tels progrès que ce chapitre essentiel de l'émancipation gaie semble désormais être clos, voire caduc.
Critique Express : Vous ne désirez que moi
Claire Simon a choisi de porter à l'écran l'entretien que Yann Andréa, compagnon de Marguerite Duras, a eu début, sur 2 jours, en octobre 1982, à sa demande, avec la journaliste et femme de lettres Michèle Manceaux.
La Valse dans l’ombre
Durant la Première Guerre mondiale, un officier aristocrate et une jeune fille de condition modeste se rencontrent et s'aiment.
Critique Express : A plein temps
Après "Crash Test Aglaé", un film de 2017 qui n'a pas rencontré le succès qu'il méritait, "A plein temps" est le deuxième long métrage du réalisateur franco-canadien Eric Gravel. Laure Calamy est pratiquement de tous les plans et sa prestation prouve qu'elle est définitivement entrée dans la poignée des grandes comédiennes françaises du moment.
Jane Eyre
En adaptant Jane Eyre, Cary Fukunaga doit s’affranchir des précédentes représentations du roman de Charlotte Brontë. Essai relativement bien réussi tant le réalisateur apporte une certaine teneur à l’œuvre et dont les deux comédiens principaux, Mia Wasikowska et Michael Fassbender, offrent une interprétation habitée de Jane Eyre et de Rochester. Sans que le film soit une parfaite réussite, Fukunaga met en scène une adaptation terne mais soignée.