Critique : Snow Therapy

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Dans la mesure où le film est suédois et son sujet le couple, on ne peut s'empêcher d'y voir, toutes proportions gardées, la version 2.0 d'un film qu'aurait pu réaliser Ingmar Bergman. Il est d'autant plus dommage que ce film dont le sujet est donc à la fois très intéressant et très actuel soit entaché par un certain nombre de longueurs inutiles.
Moonrise Kingdom présenté au Festival de Cannes 2012

Moonrise Kingdom

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Milieu des années 60, un groupe d’îles dans une baie de Nouvelle-Angleterre. C’est figurant un corbeau dans la traditionnelle « Arche de Noé », le spectacle de fin de saison de la paroisse, que Suzy a séduit Sam – un vrai coup de foudre réciproque d’ailleurs. Ils se sont écrit des mois durant, jusqu’à l’été suivant, et ont décidé de s’enfuir ensemble. Suzy et Sam ont chacun 12 ans, et ils partent à l’aventure, sur les traces légendaires des Indiens qui habitaient le petit archipel autrefois. Les recherches s’organisent, les enfants sont retrouvés, mais rien ne se normalise vraiment, d’autant qu’une tempête d’anthologie se prépare.
La Villa de Mohamed Damak

La Villa de Mohamed Damak : une image qui cache une autre

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Pour ceux qui ne connaissent pas grand-chose de la vie politique et de l’atmosphère sociale de la Tunisie au début des années quatre-vingt, ce film représente un discours politique sous forme artistique cinématographique, sur une crise sociale, économique et politique qui a touché le pays dans ces années-là, et qui a conduit à une sorte d’agitation dans la plupart des villes, qui a débouché en janvier 1984 sur ce qu’on appelle encore aujourd’hui « la révolution du pain ».

Critique : Le Plus sauvage d’entre tous

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Le cliché ambulant du fils indigne, l'exemple parfait d'une jeunesse opportuniste et irrévérencieuse envers leurs aînés ou bien, par un concours de circonstances propre aux années 1960, cette décennie de renversement majeur des règles et des mœurs, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l'antihéros par excellence dans lequel toute une génération brûlait d'envie de se reconnaître ?

Critique : Ayka

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A la vision de ce film, on ne peut pas s'empêcher de penser au cinéma des frères Dardenne, et, en particulier, à Rosetta, Palme d'or en 1999 : il y a 19 ans, ce film tourné caméra à l'épaule était novateur, aujourd'hui, cinématographiquement parlant, Ayka donne malheureusement une impression de déjà vu.

Critique : Emmanuelle

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On peut entendre Audrey Diwan raconter en interview que c’est la lecture d’un passage du roman d’Emmanuelle Arsan et non le film de 1974 qui l’a lancée dans la réalisation d'Emmanuelle.

Critique Express : Saint Omer

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Film sur notre rapport à la maternité et sur les rapports mère-fille, "Saint Omer" continue également, dans l'esprit de la réalisatrice, de creuser la veine de ses films précédents, tous des documentaires : "Offrir au corps noir la possibilité de dire l'universel"

Critique : Love is Strange

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Deux hommes en couple depuis 40 ans sont soudain confrontés à la perte de leurs repères. Porté par les belles prestations de John Lithgow et Alfred Molina, le nouveau long-métrage d'Ira Sachs raconte une simple histoire d'amour heurtée par les aléas de la vie.

Critique : La Vie d’Adèle

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Âgée de quinze ans, Adèle est convaincue qu'une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle pense l'avoir trouvé en la personne de Thomas, un jeune homme mystérieux, mais sympathique. Elle rencontre le même jour Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, et cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle tente d'ignorer ses sentiments et essaye de se livrer à Thomas, mais elle réalise qu'elle a une attirance pour les filles. Adèle découvre le désir et s'affirme en tant que femme et en tant qu'adulte.

Critique : Paterson

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Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.

Critique : The East

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Ancien agent du FBI, Sarah Moss travaille désormais pour une agence de renseignement privée qui protège les intérêts de puissants hommes d’affaires. Elle reçoit pour mission d’infiltrer The East, un mystérieux groupuscule éco-terroriste qui s’attaque aux multinationales coupables de dissimuler leurs agissements criminels. Déterminée, ultra entraînée, Sarah parvient à s’intégrer au groupe malgré leur méfiance, et doit même participer à leur prochaine action. Mais plus elle vit avec les membres passionnés de The East, en particulier Benji, l’anarchiste, plus elle se sent écartelée entre les deux mondes et s’interroge sur elle-même…

Cannes 2017 : Une Femme Douce

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Le cinéaste Sergey Loznitsa (My Joy, Dans la brume) débarque sur la croisette pour présenter Une Femme Douce, le portrait terrifiant d’une Russie où l’horreur s’est infiltrée dans les moindres facettes de la vie quotidienne.

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Comme le faisait remarquer un confrère à la sortie de la projection presse à l’Arras Film Festival, ce n’est déjà pas si mal de créer un film intéressant sur le thème de la Fashion Week. En effet, Coutures est certainement intéressant. Surtout, parce que le cinquième long-métrage de Alice Winocour dit tout et son contraire. A la fois âpre et clinquant, le récit constitue un mélange fascinant de contradictions.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Amours chiennes

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Dans Amours chiennes, les chiens ne sont pas juste des compagnons fidèles ou des métaphores faciles pour parler de l’instinct. Ce sont des catalyseurs, des témoins, des victimes collatérales d’un monde qui part en vrille. Et dans ce monde, chaque personnage court après quelque chose : l’amour, la rédemption, la gloire, ou juste un peu de paix.

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