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Cet article a été rédigé par Anwar Mabrouki, Rédacteur de Critique Film.

Le dialectale et l’image dialecte dans le cinéma tunisien

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Poupées d’argile est un long-métrage dramatique social qui permet de mesurer la distance entre deux univers : l’un où l’on parle une langue simple avec un accent traditionnel montagnard, et un autre totalement opposé qui est celui des grandes familles bourgeoises aisées. D’un côté les noms sont tous symboliques, mais ne suffisent pas à donner de l’espoir à ceux qui les portent : Fedha (argent), rebh (gain), Saliha (stricte), ‘Omran, Ja’far, tous ces noms souffrent de leurs personnages. De l’autre côté, les noms sont plus modernes : Riva…

La Villa de Mohamed Damak : une image qui cache une...

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Pour ceux qui ne connaissent pas grand-chose de la vie politique et de l’atmosphère sociale de la Tunisie au début des années quatre-vingt, ce film représente un discours politique sous forme artistique cinématographique, sur une crise sociale, économique et politique qui a touché le pays dans ces années-là, et qui a conduit à une sorte d’agitation dans la plupart des villes, qui a débouché en janvier 1984 sur ce qu’on appelle encore aujourd’hui « la révolution du pain ».

Noce d’été de Mokhtar Laajimi : quand le cinéma dévoile une...

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« A Tunis, le ciel qui nous interdit l’image, nous bombarde d’une pluie d’images, tout le monde a la tête ailleurs, ferme les yeux sur les magouilles et le trafic en terre… parabolique (et ses impôts). Nous voilà incapables de voir notre propre image. Elle, fausse ou interdite, elle est condamnée. Elle est à leur image. A-t-on peur à ce point de notre réalité ? Et pourquoi cette fuite ? Tout le monde regarde les autres, tout le monde est voyeur. Ils seront effrayés de voir leur propre visage sur l’écran. »[1] Avec ces phrases, Mokhtar Laajimi résume le sujet de son film, un message qui s’éclaire vers la fin du film.

Le générique dans Bâb ‘Aziz de Naceur Khemir : une exeption...

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Bâb ‘Aziz est un film légende, très profond, un geste artistique, religieux et philosophique, qui représente la quintessence de la liberté de l’âme et de l’esprit ; l’expression d’un talent où se mêlent professionnalisme, conte et cinéma.

L’idée de la marginalisation dans les films de Jilani saadi :...

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Khorma est une comédie dramatique réalisée en 2002 par Jilani Saadi. C’est une production tuniso-belge d’une heure et vingt minutes qui traite d’une simple histoire d’un jeune sans éducation, un adjoint au cheikh, spécialisé dans l’annonce des funérailles et des mariages dans une petite ville de Tunisie.

L’enjeu des lieux dans le cinéma Tunisien contemporain

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Dans le cinéma tunisien contemporain, comme dans le cinéma en général, les lieux qui servent de décor constituent le premier outil cinématographique qui attire...

VHS Kahloucha : Le Documentaire qui n’a pas pu se taire...

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Réalisé en 2006, VHS Kahloucha est le premier film de Nejib Belkadhi est une comédie sociale qui appartient clairement au genre documentaire. Il s’agit d’une chronique de la fabrication d’un film en VHS qu’un cinéaste amateur, Moncef kahloucha, est en train de tourner dans le quartier de Kazmat à Sousse.

L’image de la femme dans le cinéma Tunisien contemporain

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Au fil des années, et depuis la sortie du premier film tunisien Al Fajr, que soit à l’époque coloniale ou à l’époque de l’indépendance, le cinéma tunisien renvoie une image de la femme de plus en plus critiquable : acceptée par une partie du public, elle est cependant désapprouvée par d’autres. C’est une image qui s’expose alternativement de diverses façons, parfois clairement lisible, parfois ambiguë.

La télé arrive (Telfza Jeya) de Moncef Dhouib : L’image d’un...

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Ce film est un film témoin, qui réunit tous les éléments permettant de creuser une réalité, de la dévoiler, de susciter la discussion et la critique : image et son, costumes et décor, lieu et personnages, histoire et géographie.

Le cinéma tunisien moderne : Question d’art ou problème d’incommunicabilité ?

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Dans l’un de ses écrits, Jean-Luc Godard disait que « chaque image est belle, non parce qu’elle est belle en soi… mais parce qu’elle est la splendeur du vrai… » Au début nous nous posions la question suivante : le cinéma tunisien contemporain restitue-t-il vraiment le réel dans toute sa densité et sa plénitude au-delà de sa forme apparente, ou au contraire n’en rapporte-t-il que les contours, peut-être les plus imperceptibles ?