Critique : The wasteland
"The wasteland" confirme que Ahmad Bahrami est un très grand réalisateur dont les choix esthétiques et les choix de mise en scène permettent de porter à un très haut niveau de cinéma des histoires au contenu plutôt banal.
Critique : Gran Turismo
Autrefois surveillée de près par les gardiens des normes et des valeurs culturelles, la distinction entre cinéma et jeux vidéo n'existe quasiment plus aujourd'hui. En termes financiers, les budgets investis dans la production de mondes virtuels et les recettes récoltées par eux ont depuis longtemps dépassé ceux du Septième art.
Critique Express : Banel & Adama
Ramata-Toulaye Sy souhaitait réaliser un film au caractère universel tout en le plaçant résolument dans la région d'origine de ses parents, et souhaitait aussi montrer de façon détournée la catastrophe climatique qui s'abat sur le continent africain. Malgré un fin un peu trop sibylline, le contrat est rempli !
Critique : Sages-femmes
Une superbe réalisation et un ensemble d'interprètes particulièrement impliqué.e.s.
Critique : Àma Gloria
Même si ce premier long métrage réalisé en solitaire est tout à fait honorable, on est en droit de se montrer déçu par rapport à ce qu'on pouvait attendre de l'histoire racontée par Marie Amachoukeli.
Critique : Anatomie d’une chute
"L'anatomie d'une chute", le 4ème long métrage de Justine Triet, n'est rien de moins qu'un véritable chef-d'œuvre, digne de marquer durablement l'histoire du cinéma.
Critique : La Voie royale
Les Français et leurs grandes écoles, c'est une obsession empreinte d'ambiguïté dont le cinéma se fait régulièrement l'écho. Dans la plupart des cas, le combat à armes inégales entre l'élève aux aspirations et aux valeurs encore intactes et le rouleau compresseur de l'institution éducative se solde par l'échec cuisant du premier. Pendant longtemps, on pourrait croire que La Voie royale emprunte ce chemin tracé d'avance.
Critique : Infiltrée
L'immersion dans un gang de Puerto Barrios que nous propose Justin Lerner s'avère passionnante à suivre tout en étant d'un réel intérêt documentaire sur ce qui se passe dans ces organisations criminelles.
Critique : Le Colibri
Dans le cinéma italien, les films choraux à dominante mélodramatique n'ont pas vraiment notre faveur. Mais comme il y a toujours pire, la réalisatrice Francesca Archibugi pousse le délire cinématographique encore un peu plus loin avec Le Colibri.
Critique : Les Damnés ne pleurent pas
Ce n'est pas uniquement le titre de ce film marocain qui dégage une poésie indéniable. Visiblement inspiré de l'esprit de Pasolini, le réalisateur Fyzal Boulifa y dresse le portrait jamais misérabiliste, toujours juste d'une mère et de son fils adolescent, évoluant en marge de la société.
Critique : Kasaba
C'est à une chronique familiale que nous convie Nuri Bilge Ceylan dans ce qui est le premier long métrage qu'il ait réalisé. Le scénario de ce film est adapté d'une histoire écrite par Emine Ceylan, la sœur ainée du cinéaste, laquelle s'était inspirée de leur enfance commune.
Critique : Oppenheimer
Petit à petit, nous perdons espoir de voir un jour Christopher Nolan nous gratifier d'un chef-d'œuvre dont la subtilité de l'expression cinématographique serait à la hauteur de son ambition considérable. Car si nous reconnaissons volontiers une certaine maestria dans ses films, tôt ou tard, ce bel édifice tangue sous le style constamment pompeux du réalisateur.