Critique express : Lingui les liens sacrés
En plus de traiter de sujets forts et importants, le film a pour lui de peindre une relation très forte entre une mère et sa fille ainsi que la force que peut avoir l'entraide entre les femmes dans un pays dominé par les hommes.
Ton absence
Daniele Luchetti mêle souvenirs personnels et fiction pure pour évoquer son enfance, l’amour de ses parents et un milieu culturel qu’il dépeint avec férocité certes, mais où transparaît son profond respect de l’Art et de l’Amour.
Critique : Love life
Pour son 10ème long métrage, Kôji Fukada propose un mélodrame d'une grande richesse sur les us et coutumes de son pays. Cet admirateur de la Nouvelle Vague française et, tout particulièrement, de Eric Rohmer, confirme qu'il est un des meilleurs réalisateurs de la nouvelle génération japonaise.
Critique : Les heures sombres
Après Orgueils et Préjugés et Anna Karenine, Joe Wright s’essayait à un nouveau registre avec Pan, libre adaptation de Peter Pan. Il revient cette fois, dans un autre style encore, avec ce biopic sur Churchill. Porté par Gary Oldman, vainqueur du Golden Globe du Meilleur acteur dans un drame, Les Heures Sombres raconte l’ascension de Churchill au poste de Premier Ministre, l’opération Dynamo et surtout sa détermination pour tenir tête à Hitler.
Critique : Love Simon
Peu importe l'époque, faire son coming out n'a jamais été une mince affaire. Même de nos jours, alors que la perception publique de l'homosexualité a déjà parcouru un chemin considérable vers la normalité – en tout cas dans la plupart des pays occidentaux –, il persiste toujours quelque chose de pénible, voire de brutal à révéler cet aspect de son intimité qui créera une différence parfois insurmontable ou inacceptable.
Syngué sabour – Pierre de patience
Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables. L'homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l'on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu'à ce qu'elle éclate !
Hesher
Hesher
USA : 2011
Titre original : Hesher
Réalisateur : Spencer Susser
Scénario : David Michôd
Acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Natalie Portman, Devin Brochu
Distribution : Metropolitan FilmExport
Durée : 1h40
Genre...
Critique : Skunk
Quel uppercut dans la mâchoire que ce Skunk, le nouveau film de Koen Mortier ! Le réalisateur flamand, déjà dans la légende pour le culte “Ex-Drummer”, est décidément capable comme personne de déchaîner une fureur post-punk qu’on aurait cru éteinte.
Le Policier
Yaron se trouve au cœur d’un groupe de policiers d’élite, appartenant à une unité anti-terroriste israélienne. Ses compagnons et lui sont l’arme, le fusil pointé par l’Etat sur ses adversaires, « l’ennemi arabe ». Yaron adore l’unité, la camaraderie masculine, son corps musclé, sa beauté.
Yaron est très excité, sa femme, enceinte est sur le point d’accoucher ; il pourrait devenir père d’un moment à l’autre. Sa rencontre avec un groupe peu commun, violent, radical, le confrontera à la guerre des classes israélienne et à celle qu’il livre à l’intérieur de lui-même.
Critique : Wild
Après une vie d’excès qui ne lui convient plus, Cheryl décide d’entamer un périple de 1700 kilomètres le long de la côte ouest des États-Unis, avec un sac à dos et les souvenirs de sa mère disparue. Elle va devoir se battre contre les conditions extérieures et le spectre de son ancienne vie, pour parvenir à se reconstruire au terme du long voyage.
L’Ordre et la morale
Enfin de retour en France, Mathieu Kassovitz signe une œuvre forte, frontale entre film de guerre et cinéma politique où la raison d’Etat déraisonne à tout va. Inspiré du massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, ce nouvel opus de l’auteur de « La Haine » est une réussite majeure.
Critique : Nos héros sont morts ce soir
France, début des années 60. Simon, catcheur, porte le masque blanc, sur le ring il est « Le Spectre ». Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d’être son adversaire au masque noir : « L'Équarrisseur de Belleville ». Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter : pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu'on applaudit. Simon suggère alors à son ami d'échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu là impunément…



















