Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite
Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.
Cannes 2014 : The Search
Un enfant qui a perdu sa famille, une jeune femme confrontée à sa détresse... En changeant de registre après le multi-primé The Artist, ichel Hazanavicius a-t-il réussi son pari ?
Critique : Tomboy
Après le magnifique Naissance des pieuvres présenté dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes en 2007, Céline Sciamma revient au cinéma avec Tomboy (qui signifie garçon manqué en anglais). La réalisatrice y creuse le sujet du trouble identitaire de l'enfance. Le long-métrage a été diffusé à la dernière Berlinale (décidément cette réalisatrice est une bête de festivals). Il a été tourné en seulement 20 jours avec une petite équipe et une caméra Canon 5D.
Critique : Heureux comme Lazzaro
C'est en transformant en conte un fait divers qui s'est déroulé en Italie dans les années 80 et impliquant réellement une marquise, que Alice Rohrwacher a choisi de traiter un sujet éminemment politique : la fin de la civilisation paysanne et la migration vers les villes de centaines de milliers de paysans pas vraiment préparés à la nouvelle civilisation dans laquelle ils plongeaient, la civilisation de la modernité.
Critique : Sans jamais nous connaître
Sans jamais nous connaître fais partie de ces films dont il serait dommage de trop dévoiler les contours, tant ils jouent avec nos habitudes dans des territoires de fiction où l’on avait pourtant juré qu’on ne nous y reprendrait plus...
Critique Express : Marco l’énigme d’une vie
L'histoire d'un tel affabulateur compulsif ne peut qu'être passionnante, d'autant plus lorsqu'elle est racontée avec toute la science du montage de Aitor Arregi et Jon Garaño !
Rosetta
Rosetta est un long-métrage des frères Dardenne sorti en 1999 et couronné de succès. Le film a en effet remporté la Palme d'or du Festival de Cannes en 1999, et l'actrice principale Emilie Dequenne un Prix d'interprétation bien mérité. Les réalisateurs plongent dans les bas-fonds de la misère pour nous montrer le combat stupéfiant d'une jeune femme.
Critique : Animal Kingdom
Premier long métrage de l’australien David Michôd (si si c’est un nom australien ça...), Animal Kingdom a raflé toutes sortes de récompenses dont celle du Grand prix du Jury au festival de Sundance, et une nomination aux Oscars pour son actrice Jacki Weaver. Mais surtout, le film a récolté une pluie de critiques élogieuses qu’il n’a pas volé…
Berlinale 2020 : Es gilt das gesprochene Wort
L'Allemagne, terre d'accueil pas si exemplaire des réfugiés, d'un côté et la Turquie, terre d'un tourisme sexuel pas si débridé, de l'autre : la route des clichés semble d'emblée toute tracée pour ce film allemand, présenté au Festival de Berlin dans le cadre du programme parallèle « Lola at Berlinale ».
Les Révoltés de l’île du Diable
La facture très classique de la mise en scène n’empêche pas ce film de toucher là où ça fait mal. Un lyrisme et même une forme de poésie emboitent le pas à la tragédie, l’humanisent pour mieux la dénoncer. Les comédiens font un sans faute dans ce décor à la froideur septentrionale qui constitue un personnage à part entière.
Biarritz 2018 : Les Héritières
Dans la mécanique classique du couple, il y a toujours l'un qui avance et l'autre qui freine, l'un qui voit la vie en rose et l'autre dans des tons de gris plus ou moins sombres. Le cinéma, un art édifiant par excellence, a souvent donné les premiers rôles aux agents du progrès et du dépassement de soi, laissant de côté la tristesse intériorisée de ceux et celles qui ont pris, de gré ou de force, la place de l'observateur.
Critique Express : La montagne
Pourquoi, au bout d'une heure, cet abandon d'un réalisme à la fois plein d'intérêt et esthétiquement réussi pour s'abandonner à un fantastique sans grande envergure ?


















