Intégrale Claude Berri #13 : Uranus (1990)
Quel est donc le meilleur film de Claude Berri en tant que réalisateur ? Si beaucoup lui ont reproché, tout au long de sa carrière, son inclinaison à pratiquer le cinéma de façon un poil trop académique, on a aussi tendance à penser que le déploiement manifeste d'une époustouflante maestria technique n'aurait peut-être pas été du meilleur goût dans le cas de la plupart des sujets qu'il choisissait d'aborder sur grand écran. Uranus est de ceux-ci : un film littéralement extraordinaire servi par la réserve, la simplicité et l'académisme dont fait preuve Berri à l'écran afin de dépeindre les relations croisées d'une brochette de personnages au lendemain de la guerre 39-45.
Wassup Rockers
Wassup Rockers est le 6ème film du petit génie du cinéma indépendant américain Larry Clark. Comme à son habitude, il met en scène des adolescents, avec pour ce film une réalisation proche d'un documentaire. Une plongée réaliste dans le monde de ces jeunes latinos qui vivent dans les ghettos de Los Angeles, sur fond de rock et de skate.
Critique : La Dernière corvée
La réputation de l'armée américaine n'était certainement pas des meilleures en 1973, alors que la guerre du Vietnam en était réduite à ses dernières convulsions, mettant un terme plus que douloureux au mythe victorieux de cette institution majeure des États-Unis. Non, porter l'uniforme de la marine n'avait vraiment rien de valorisant à ce moment-là de l'Histoire américaine.
Cannes, jour 7 : Une vie cachée & Frankie
Une vie cachée... Franz est un objecteur de conscience, ce qui n'est pas conseillé quand on est Autrichien en 1940. Lorsqu'il est appelé à servir sous les oripeaux du IIIème Reich, quitte à laisser de côté sa vie paisible, et sa famille avec elle, il préfère devenir prisonnier politique que d'aller tuer des innocents.
Critique : le lendemain
Dans ses meilleurs moments, "Le Lendemain" arrive à faire penser à certaines œuvres de Haneke, celles de ses débuts autrichiens
Critique : Winnipeg mon amour
Guy Maddin, réalisateur qui possède un sens unique de la mise en scène et un imaginaire qui ne ressemble à celui d'aucun autre est le narrateur de ce bel hommage à Winnipeg, sa ville de naissance et à sa mère.
Critique : La Loi du désir
Pedro Almodovar aime jouer avec les attentes de son public. Dans son septième film, ses manœuvres malicieuses prennent encore une tournure passablement enjouée, même si le classicisme au penchant mi-kitsch, mi-baroque avec la confusion des genres en toile de fond y laisse déjà présager la trajectoire des thèmes et des formes à venir.
Cannes 2014 : Mommy
Avec son quatrième film présenté à Cannes après J'ai tué ma mère en 2009 à la Quinzaine des Réalisateurs puis Les Amours imaginaires et Laurence Anyways en 2010 et 2011 à Un Certain Regard, Xavier Dolan faisait ses débuts dans la compétition officielle où il n'a obtenu que le modeste prix du jury ex-aequo avec le vétéran de la sélection Jean-Luc Godard avec Adieu au langage (critique). Il n'en a pas moins marqué les esprits avec cette œuvre qui devrait aisément être le plus grand succès de sa carrière, le premier en réalité...
Critique Express : Employé / Patron
Une première moitié du film qui a tendance à trainer et qui comprend en plus quelques ellipses assez maladroites, et la suite et la fin beaucoup plus vivantes et passionnantes
Intégrale Claude Berri #19 : Ensemble, c’est tout (2007)
Gros succès de librairie durant l'année 2004, devenu symbole de l'expression « vivre ensemble » (un néologisme politique très en vogue depuis quelques années), Ensemble, c'est tout était donc à l'origine un roman écrit par Anna Gavalda. Trois ans plus tard, Claude Berri choisit donc d'adapter l'ode à la cohabitation et à la tolérance de la femme de lettres française.
Critique Express : Vermiglio ou La mariée des montagnes
Grand Prix du Jury à la dernière Mostra de Venise, "Vermiglio" est un film riche de plein de petits riens, un film à la vision duquel on ne s'ennuie jamais, un film riche en émotion mais qui ne verse jamais dans le pathos.
Critique : Les Fleurs bleues
Andrzej Wajda n’est plus. Il nous a quittés en octobre dernier, à l’âge vénérable de 90 ans. Le réalisateur polonais laisse derrière lui une filmographie plus qu’honorable, au cours de laquelle se sont manifestés à la fois son talent cinématographique indéniable et un engagement réel dans l’évolution historique de son pays natal.