Critique Express : L’air de la mer rend libre
Dans ce qui est son 6ème long métrage, le réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche continue à creuser le sillon commun à tous ses films, le combat contre les clichés et les a-priori.
Le Policier
Yaron se trouve au cœur d’un groupe de policiers d’élite, appartenant à une unité anti-terroriste israélienne. Ses compagnons et lui sont l’arme, le fusil pointé par l’Etat sur ses adversaires, « l’ennemi arabe ». Yaron adore l’unité, la camaraderie masculine, son corps musclé, sa beauté.
Yaron est très excité, sa femme, enceinte est sur le point d’accoucher ; il pourrait devenir père d’un moment à l’autre. Sa rencontre avec un groupe peu commun, violent, radical, le confrontera à la guerre des classes israélienne et à celle qu’il livre à l’intérieur de lui-même.
Critique : Mademoiselle Julie
L'actrice Liv Ullman, longtemps la muse du cinéaste mythique Ingmar Bergman en tant qu'actrice, adapte l'un des plus grands textes du répertoire scandinave et signe une œuvre à la hauteur du texte d'origine.
Cannes 2014 : Deux jours, une nuit
Fort de 4 récompenses au Festival de Cannes et un nombre de nominations impressionnante, les frères Dardenne revienne sur la croisette avec Deux jour, une nuit, un drame de société très attendu dans la sélection officielle.
Critique : Winter Break
"Winter Break" montre à nouveau tout le talent dont sait faire preuve Alexander Payne, bien aidé par ses interprètes, pour raconter une histoire dans laquelle une certaine nostalgie le dispute à l'émotion.
Villegas
Esteban et Pipa, deux cousins autrefois inséparables, se rendent ensemble à l’enterrement de leur grand-père à Villegas, le village où ils ont passé leur enfance.
Les deux trentenaires affrontent pour la dernière fois leur passé et vont devoir apprendre à grandir, entre tensions et complicité.
Cannes 2017 : Happy end
Après deux Palmes d'Or d'affilée ( Le ruban Blanc en 2009, Amour en 2012), Michael Haneke est de retour en compétition à Cannes pour son film, Happy End. Comme dans son précédent long-métrage, il dresse le portrait de membres d'une famille bourgeoise et de ses névroses, mais ici, si on retrouve aussi Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant, c'est une famille plus large qui est mise en scène.
Critique : Les oiseaux de passage
Arriver à faire cohabiter dans un même film une approche ethnologique concernant un peuple autochtone d'Amérique du Sud et les schémas d'un film de gangsters "à la Scorsese" n'avait rien d'évident au départ. On peut considérer que la réussite est presque totale.
L’inattendue
L'inattendue est le premier long métrage du jeune réalisateur français Benoît Magne. Le film a été tourné en seulement 10 jours avec un appareil photo numérique. Le film de Benoît Magne a été sélectionné au festival international de Sao Paolo 2010 dans la catégorie "Nouveaux réalisateurs", une belle prouesse plutôt inattendue...
Critique : The Bacchus Lady
Une dame âgée, socialement démunie, qui recueille un enfant abandonné, guère mieux loti qu'elle : cela pourrait être le point de départ d'un mélodrame touchant, d'autant plus sirupeux et prévisible qu'on l'a déjà vu d'innombrables fois. Ce film coréen, présenté il y a deux ans au Festival de Berlin dans la section Panorama, se défait toutefois rapidement de cette prémisse peu originale pour emprunter des chemins moins consensuels.
Critique : La fille de son père
Après la très grande réussite qu'était "Perdrix", Erwan Le Duc est parvenu haut la main à ne pas nous décevoir en signant avec "La fille de son père" un deuxième long métrage conservant les qualités de drôlerie et de poésie du premier tout en élargissant sa palette vers davantage de profondeur et d'émotion.
Double destinée (La otra)
Le Festival international du film d'Amiens nous donne l'occasion de découvrir ce film mexicain de 1946 dans la rétrospective « lumières mexicaines » consacrée aux directeurs de la photographie. Une rétrospective qui veut mettre en valeur, selon les organisateurs, l'importance du travail des directeurs de la photo dans ces films où tout s'appuie sur l'atmosphère, le rendu des visages des vedettes de l'époque.