Martha Marcy May Marlene
Auréolé par le prix du meilleur réalisateur obtenu par Sean Durkin lors du Festival de Sundance 2011, Martha Marcy May Marlene, présenté à Cannes 2011 dans la sélection Un Certain Regard, aurait pu prétendre à la Caméra d’Or n’eut été la concurrence de Les Acacias. Il n’est d’ailleurs pas interdit de penser que ces 2 (premiers) films sont ce que le cinéma nous a offert de plus excitant depuis le début de l’année.
Trois mondes
Al, un jeune homme d’origine modeste, est sur le point d’épouser la fille de son patron et de succéder à ce dernier à la tête de sa concession automobile. Une nuit, après l’enterrement de sa vie de garçon, il renverse un inconnu mais, poussé par ses deux amis d’enfance, il abandonne le blessé et s’enfuit.
Le lendemain, rongé par la culpabilité, il décide de prendre des nouvelles de l’accidenté. Ce qu’il ignore, c’est que la nuit de l’accident, une jeune femme, Juliette, a tout vu depuis son balcon. Descendue porter secours à la victime, Juliette s’est mise en tête d’aider sa femme, Vera, une Moldave sans-papiers.
Mais lorsque Juliette reconnait dans un couloir de l’hôpital l’homme qu’elle a vu s’enfuir après l’accident, elle est incapable de le dénoncer…
Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)
Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.
Critique Express : Le bruit du dehors
Film sur l'ennui et le vide existentiel, "Le bruit du dehors" n'est ni ennuyeux ni vide.
Toad Road
Un portrait dérangeant de la culture jeune contemporaine. Un monde où la frontière entre la fiction et la réalité s’estompe, produisant des résultats pour le moins effrayants.
Test DVD : La Saison des femmes
Les personnages du film ont été inspirés à la réalisatrice par des femmes qu'elle a réellement rencontrées, les quatre rôles principaux donnant un tableau assez complet de la difficile condition féminine dans son pays.
Cinélatino 2018 : Azougue Nazaré
Au moment d'écrire ces quelques lignes, pendant la parenthèse entre la fin du visionnage des huit premiers ou deuxièmes longs-métrages en compétition pour le prix Découverte du Syndicat Français de la Critique de Cinéma et les délibérations avec nos confrères du jury afin de choisir un lauréat pour cette édition du Festival Cinélatino à Toulouse, nous sommes toujours fortement impressionnés par ce film brésilien.
Critique : Kasaba
C'est à une chronique familiale que nous convie Nuri Bilge Ceylan dans ce qui est le premier long métrage qu'il ait réalisé. Le scénario de ce film est adapté d'une histoire écrite par Emine Ceylan, la sœur ainée du cinéaste, laquelle s'était inspirée de leur enfance commune.
Blancanieves
Dans les années 1920 à Séville, la jeune et belle Carmen (Blancanieves) vit sous l’emprise d’une belle-mère cruelle et dépourvue de scrupules, qui lui fait accomplir toutes les tâches ingrates et domestiques. Soumise à l’interdiction de voir son père, grand torero déchu, reclus dans une pièce de la villa et paralytique depuis la fin sanglante de sa dernière corrida, elle brave finalement l’autorité de Encarna pour le rencontrer. La relation fusionnelle qui naît entre eux suscite la colère de la belle-mère qui n’aura de cesse de vouloir la mort de la jeune fille.
Critique : Gebo et l’ombre
Malgré l’âge et la fatigue, Gebo poursuit son activité de comptable pour nourrir sa famille. Il vit avec sa femme, Doroteia, et leur belle-fille, Sofia, mais c’est l’absence de leur fils, João, qui occupe les esprits. Gebo semble cacher quelque chose à son sujet, en particulier à Doroteia, qui vit dans l’attente passionnée de leur enfant. De son côté, Sofia attend également le retour de son mari, tout en le redoutant. De manière soudaine, João réapparaît, tout bascule...
Critique : Des Hommes sans loi
1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l’or du crime.
Critique : Leila
Quand bien même "Leila" a été réalisé en 1996 et présente une situation typiquement iranienne, ce film est très probablement toujours d'actualité, tout en ayant, au sein de cette situation, une portée universelle indéniable.