Critique : Evolution

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Aucun lieu de tergiverser, Lucile Hadzihalilovic est présentement l'une des réalisatrices les plus intéressantes en France. Il suffit de se souvenir d’Innocence, son premier long-métrage, sorti en 2004, où l’on suivait un récit d’initiation se déroulant dans une école coupée du monde. Ce film attestait déjà à l’époque d’une maîtrise formelle poussée ainsi que d’un imaginaire hétéroclite puisant dans diverses influences telles le conte de fées, le manga ou encore le cinéma-bis transalpin. Film unique, à l’atmosphère intrigante, Innocence avait considérablement marqué les esprits. Ryan Gosling ne s’en est d’ailleurs toujours pas remis au point d’embaucher le chef-opérateur, Benoît Debie, pour son Lost River. Après un tel film, l’on aurait pu penser qu’un deuxième allait rapidement suivre. Cependant, au regard de la singularité du projet, allié à la frivolité des distributeurs actuels, la genèse d’Evolution fut, aux dires de quelques-uns, plus compliquée que prévue.

Critique : The Devil’s Candy | Festival de Gérardmer 2016

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Un artiste peintre et sa famille se décident à acheter la maison de leurs rêves, théâtre, quelques temps avant, de la mort d’un couple. Des forces démoniaques envahissent peu à peu la chaleureuse maison, et portent atteinte à ses différents occupants.

Critique : Silent Night | Festival de Gérardmer 2016

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C’est la veille de Noël à Cryer, une petite ville du Wisconsin. La shérif adjointe Aubrey Bradimore apprend que son collègue a disparu et qu’elle va devoir le remplacer. La ville attend un nombre record de Pères Noël pour son grand défilé de Noël, et le shérif Cooper a besoin d’elle. Dans une maison non loin de là, un mystérieux Père Noël se lance dans une série de meurtres en s’attaquant aux habitants qu’il juge « mauvais »…

Critique : The Witch | Festival de Gérardmer 2016

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1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation,menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…

Critique : Burying the ex

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Quel est le point commun entre le festivalier fantastique strasbourgeois et le festivalier fantastique géromois (de Gérardmer, donc) ? Ils seront parmi les rares, voire les seuls, en France, à découvrir en salles le dernier opus du maître Joe Dante, la comédie romantico-horrifique Burying the ex, son premier film depuis The Hole tourné en 2009 et vaguement montré sur quelques écrans français (en bluray la plupart du temps entre 2012 et 2013 pour quelques «chanceux»). Cela vaut-il la peine de découvrir ce nouvel opus signé par l’un des maîtres du fantastique et de l’horreur en particulier, du cinéma tout court en général (une filmo quasi sans faute) ? Pas de suspense, la réponse est plutôt oui… mais…

Critique : Docteur Frankenstein

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Lorsque, par curiosité, on inscrit "Frankenstein films" dans un moteur de recherche, on s'aperçoit qu'il y a du bon et du moins bon! Le film qui nous intéresse appartient à une troisième catégorie...

Critique : Scream Girl

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Pas de doute, les 80’s sont plus que jamais à la mode ! Après The Guest et Turbo Kid, présentés au dernier Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg et citant visuellement et musicalement cette décennie, voilà un long-métrage nous proposant d’aller plus loin, puisqu’il projette littéralement ses protagonistes… dans un slasher ! A découvrir en ouverture du prochain Paris International Fantastic Film Festival le 17 novembre 2015…

Critique : Cannibal Holocaust

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Nous sommes en 1980, bien avant la déferlante de films «found footage» comme Le Projet Blair Witch, Paranormal activity etc... Un OFNI (objet filmique non identifié) fait scandale et se voit interdit dans une multitude de pays pour l’extrême violence de ses scènes. Ce film, c’est Cannibal Holocaust réalisé par Ruggero Deodato.

Critique : The Green Inferno

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Eli Roth n’est pas Quentin Tarantino, mais il connaît néanmoins bien les classiques du film de genre. Il nous en livre la preuve par le biais de cet hommage aux festins cinématographiques de cannibales, particulièrement féroces et populaires en Italie dans les années 1970 et ’80.

Critique : The Visit

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Le processus de réhabilitation cinématographique n’en est qu’à ses débuts pour M. Night Shyamalan. Après avoir terrifié le monde entier au tournant du siècle, le réalisateur a en effet progressivement dilapidé son capital de sympathie, en enchaînant les bides commerciaux et artistiques.

Dossier : La saga Poltergeist 4/4

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Critique : N’avoue jamais

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Depuis le milieu des années 1980, Sabine Azéma et André Dussollier font partie des couples mythiques du cinéma français. Dix ans après leur dernière participation à l'univers de leur réalisateur attitré Alain Resnais dans Aimer boire et chanter et cinq ans après avoir rempilé chez Etienne Chatiliez en tant que parents impatients de voir leur fils Tanguy voler de ses propres ailes, ils font de nouveau équipe dans N'avoue jamais.

Critique Express : Etat limite

Passionnant à regarder, souvent émouvant.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Hérédité

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Le premier film d'Ari Aster Hérédité est sorti au format Blu-ray 4K Ultra HD chez Metropolitan Vidéo à la rentrée 2023. Test de rattrapage.

Test Blu-ray : Les Envahisseurs de la planète rouge

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Réalisé et sorti sur les écrans en 1953, soit la même année que La Guerre des Mondes version Byron Haskin, Les Envahisseurs de la planète rouge n’a pas forcément eu le même impact immédiat que le film adapté du célèbre roman de H.G. Wells...

Cannes 2024 : la sélection Cannes Classics

Incroyable mais vrai : le Festival de Cannes œuvre déjà depuis vingt ans en faveur du cinéma de patrimoine dans le cadre de son label Cannes Classics ! Ce qui signifie qu'il a eu quelques années d'avance sur la concurrence, à la fois à Berlin et Venise, mais également par rapport au Festival Lumière à Lyon qui n'avait vu le jour qu'il y a quinze ans, en 2009.