Critique : Friend Request

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Une rencontre peut changer votre vie à jamais pour le meilleur ou le pire. Il en va de même avec les réseaux sociaux. Une simple invitation reçue sur votre compte Facebook qui semble inoffensive d’un premier abord, peut avoir un impact inimaginable sur votre vie et celle de vos amis. Un seul et unique clic sur « Accepter » peut signer votre arrêt de mort ou celui de votre entourage et de passer d’une vie heureuse à un enfer démoniaque. Laura, jeune étudiante, en fait les frais dans Friend Request lorsqu’elle devient victime de son clic et de sa nouvelle « amie » Marina (pseudo : Mar Ina). Etes-vous prêt à devenir le témoin d’un moment d’épouvante sur les réseaux sociaux ? Alors, ouvrez votre application et surfez sur une histoire numérique aussi ingénieuse que terrifiante !

Critique : Ouija : les origines

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Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (Oculus, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.

Critique : We are the flesh

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Lorsque nous avons découvert ce film à L’Étrange Festival 2016, il arrivait déjà précédé d’une flatteuse réputation acquise dans les précédents festivals où il avait été présenté, mais également grâce au concours de cinéastes prestigieux tels que Alejandro González Iñarritu, Alfonso Cuaron ou encore Yann Gonzalez, qui n’ont pas hésité à qualifier le jeune cinéaste de génie. Si ce genre de pratique est désormais démocratisée et que l’on peut toujours douter de l’authenticité de telle ou telle citation, dans le cas présent, on peut affirmer que ces dithyrambes n’étaient en rien usurpés, tant la force du premier long métrage de ce jeune mexicain de 26 ans force une certaine admiration.

Critique : Don’t breathe – La maison des ténèbres

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Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec le film qui nous intéresse aujourd’hui. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.

Critique : Blair Witch

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Le found footage, c’est naze ! C’est par cette affirmation définitive et sentencieuse qu’un critique paresseux pourrait résumer le dernier effort de Adam Wingard. Et si l’on ne pourrait pas totalement donner tort à ce dernier concernant ce sous genre désolant qui aura pollué le cinéma de genre des 2010’s, réduire le film qui nous intéresse aujourd’hui à cette simple affirmation serait on ne peut plus simpliste. Car si la majorité des représentants du genre est indigne de la moindre considération, surfant de façon opportuniste sur une vague n’ayant plus grand chose de neuf à proposer, et se contentant de reproduire des motifs essoufflés depuis bien longtemps, certains cinéastes intéressants, sont capables de proposer, à défaut de quelque chose de réellement neuf, une variation digne d’intérêt.

Critique : Morgane

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Les progrès technologiques prennent de plus en plus d’importance dans nos vies. Quel que soit le domaine, l’objectif reste le même : simplifier notre quotidien et le rendre plus agréable. Cependant, lorsqu’ils sont mal maîtrisés, ils peuvent causer du tort aux humains et parfois être mortels. Malheureusement pour eux, un groupe de scientifiques en a fait les frais, en devenant les victimes de leur création Morgane (Anya Taylor-Joy). En effet, cette expérience biotechnologique, arborant les traits d’une douce et innocente jeune fille, révèle une intelligence redoutable et une force incontrôlable. Oserez-vous faire la connaissance de Morgane ce mercredi 28 septembre 2016 ?

Critique : Dernier train pour Busan

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Même en plein été, alors que les productions américaines trustent l’immense majorité du box-office, il n’est pas courant de voir débouler un film coréen sur des centaines d’écrans en France. Et il est encore plus étonnant de se rendre compte que le film en question est bien apparu sur le radar de spectateurs lambda, qui ne s’intéressent d’habitude qu’à une marchandise filmique joliment formatée.

Critique : American Nightmare 3 Elections

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Les Américains ne s’intéressent pas vraiment à la politique. Tout ce qui leur importe, c’est le cirque médiatique qui se déchaîne tous les quatre ans, pendant quelques mois, voire plus d’un an, et à l’issue duquel ils élisent leur président selon un mode de scrutin vaguement démocratique.

Critique : Docteur Jekyll et Sister Hyde

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La figure du scientifique qui se transforme en monstre est un grand classique du cinéma de genre, notamment par le biais des différentes adaptations au fil du temps de l’histoire imaginée par Robert Louis Stevenson. Le mythe de Docteur Jekyll et Mister Hyde sur les deux faces d’une même personnalité s’est inscrit, au moins depuis les débuts du cinéma parlant, dans le catalogue des craintes collectives, mis à jour successivement par les soins de Rouben Mamoulian, Victor Fleming ou encore Jean Renoir.

Critique : The Neon Demon (Cannes 2016)

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Cinq ans après l'énorme succès Drive (révélation internationale) et 3 ans après only God Forgives (film beaucoup plus personnel), Nicolas Winding Refn est de retour. The Neon Demon est un film d'horreur au style ultra-personnel, surréaliste et planant. Une oeuvre fascinante.

Critique : Santa Sangre

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On peut dire que Alejandro Jodorowsky fait partie de l'actualité cinéphile : l'excellent Jodorowsky's Dune, narrant son titanesque et inabouti projet d'adaptation du roman de Frank Hebert, est sorti en avril et nous avons pu découvrir à Cannes son nouveau film, Poesia sin fin (critique) dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Santa sangre n'est pas annoncé comme autobiographique, et n'est d'ailleurs pas écrit seulement par Jodorowsky.

Critique : Green Room

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Deux ans après Blue Ruin présenté dans cette même section, la Quinzaine des Réalisateurs nous redonnait déjà des nouvelles de son réalisateur Jeremy Saulnier avec Green Room lors de l’édition 2015 du Festival de Cannes.

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Visuellement assez somptueux, Horror Hotel s’impose sans peine comme un film fantastique élégant, nous donnant à découvrir un production design absolument remarquable.

Test Blu-ray : Thanksgiving – La Semaine de l’horreur

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Les origines du projet Thanksgiving : La Semaine de l'horreur remontent au double programme Grindhouse en 2007. À l’époque, Eli Roth avait été « invité à signer une fausse bande-annonce de film d'exploitation...

Les sorties du 17 avril 2024

Quelque chose ne tourne pas rond au cinéma cette semaine. On ne parle ici ni de la quantité, ni de la qualité supposée des films à l'affiche à partir d'aujourd'hui. Car de ce côté-là, les spectateurs français n'ont vraiment pas de quoi se plaindre, même s'ils ont un peu trop tendance à bouder les salles obscures ces dernières semaines.

Cannes 2024 : la compétition

Après une année de fréquentation record en 2023, le Festival de Cannes aura fort à faire pour atteindre le même niveau de popularité et de retentissement médiatique à partir du mardi 14 mai prochain. La 77ème édition de ce rendez-vous incontournable du cinéma mondial aura lieu sur la Croisette jusqu'au samedi 25 mai.

Critique : Blue Giant

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Blue Giant JAPON, 2023Réalisatrice: Yuzuru TachikawaScénario : Number 8Acteurs (voix): Yuki Yamada, Shotaro Mamiya, Amane OkayamaDistributeur : EurozoomGenre : Drame, animationDurée : 2hDate de sortie...