Critique : Ghostland – Festival de Gérardmer 2018
Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque. Tandis que Beth devient une auteur renommée spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice. Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Des évènements étranges vont alors commencer à se produire…
Warm Bodies
Un mystérieux virus a détruit toute civilisation. Les rescapés vivent dans des bunkers fortifiés, redoutant leurs anciens semblables devenus des monstres dévoreurs de chair. R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps… Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu’un regard vide et des gestes de momie… Perturbée par ses sentiments, Julie retourne dans sa cité fortifiée où son père a levé une armée. R, de plus en plus humain, est désormais convaincu que sa relation avec Julie pourrait sauver l’espèce entière… Pourtant, en cherchant à revoir Julie, il va déclencher l’ultime guerre entre les vivants et les morts. Les chances de survie de ce couple unique sont de plus en plus fragiles…
Maniac
Dans les rues qu'on croyait tranquilles, un tueur en série en quête de scalps se remet en chasse. Frank est le timide propriétaire d'une boutique de mannequins. Sa vie prend un nouveau tournant quand Anna, une jeune artiste, vient lui demander de l'aide pour sa nouvelle exposition. Alors que leurs liens se font plus forts, Frank commence à développer une véritable obsession pour la jeune fille. Au point de donner libre cours à une pulsion trop longtemps réfrénée - celle qui le pousse à traquer pour tuer.
Critique : Infectés
Dans le cadre du cycle Contamination, le Forum des Images propose de revoir ce mercredi 17 décembre ce film d'horreur un brin nihiliste, angoissant, avec un scénario redoutablement efficace.
Shiver, l’enfant des ténèbres
Santi, un adolescent de 16 ans, est atteint d'une maladie qui le rend très sensible à la lumière. Avec sa mère, il quitte donc Barcelone pour s'installer au Nord de l'Espagne. Mais bientôt des phénomènes étranges se produisent dans les bois situés à proximité de la demeure : des bêtes sont tuées, et bientôt c'est un ami de Santi qui est retrouvé mort. Santi est vite suspecté...
Le Rite
Le Rite est un film d'horreur réalisé par Mikaël Hafstrom à qui l'on doit Chambre 1408, Dérapage et The Drowning Ghost. Rien de très palpitant. Il était difficile de s'attaquer à un film sur l'exorcisme, d'autant plus que beaucoup se sont cassé les dents face au cultissime Exorciste de William Friedkin (1973).
Critique : Mate-me Por Favor
L’adolescence et ses tourments ne cessent depuis toujours de fasciner les cinéastes du monde entier, y voyant à juste titre un univers propice à l’exploration de la complexité des sentiments humains, puisque cette période charnière de l’existence de tout un chacun permet d’aborder une variété de thèmes forts, et ce dans de nombreux genres à priori totalement opposés. Que ce soit le drame, la comédie, ou l’épouvante, il y a toujours un moyen d’en tirer quelque chose de marquant, tant thématiquement que formellement. Dans le film qui nous intéresse ici, la jeune cinéaste brésilienne Anita Rocha da Silveira a donc choisi le prisme de l’épouvante pour y décrire des jeunes gens angoissés mais vibrant d’une fureur de vivre que rien ne semble pouvoir atténuer, pas même des crimes sauvages survenant aux alentours, et touchant principalement des jeunes filles de l’âge des personnages principaux.
L’Antre de la folie
L'Antre de la folie est un film d'horreur réalisé par John Carpenter. Un film qui est soit culte, soit détesté par les spectateurs tant son univers est spécial. Autant dire que si l'on accroche pas tout de suite, le film n'aura aucun intérêt. L'univers du film fait automatiquement penser aux œuvres de Stephen King autant par le coté fantastique que le coté psychologique du long métrage.
Carrie au bal du diable
Carrie au bal du diable est un film d'épouvante de Brian De palma sorti en 1976 et adapté du roman Carrie de Stephen King. Le film a connu un véritable succès critique en remportant le Grand Prix au Festival d'Avoriaz de 1977 et 2 nominations aux Oscars pour Sissy Spacek (Carrie) et Piper Laurie (la mère de Carrie, Maragaret) dans les catégories Meilleure actrice et Meilleure actrice dans un second rôle.
Critique : Blair Witch
Le found footage, c’est naze ! C’est par cette affirmation définitive et sentencieuse qu’un critique paresseux pourrait résumer le dernier effort de Adam Wingard. Et si l’on ne pourrait pas totalement donner tort à ce dernier concernant ce sous genre désolant qui aura pollué le cinéma de genre des 2010’s, réduire le film qui nous intéresse aujourd’hui à cette simple affirmation serait on ne peut plus simpliste. Car si la majorité des représentants du genre est indigne de la moindre considération, surfant de façon opportuniste sur une vague n’ayant plus grand chose de neuf à proposer, et se contentant de reproduire des motifs essoufflés depuis bien longtemps, certains cinéastes intéressants, sont capables de proposer, à défaut de quelque chose de réellement neuf, une variation digne d’intérêt.
Masks
Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d'art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières...
Critique : Strangers Prey at Night
Puisqu'il ne s'agit guère de notre genre de prédilection, nous ne suivons pas de près les évolutions des films d'horreur. Suite au visionnage de Strangers Prey at Night, qui avait plutôt bien marché lors de sa sortie américaine le mois dernier, il faut croire que nous n'avons rien loupé d'essentiel !