Critique : Quand vient l’automne

Pour beaucoup de spectateurs, le fait de ne pas être cantonné au rôle passif qui leur est habituellement dévolu contribuera au plaisir rencontré à la vision de ce film.

Critique : Ma vie Ma gueule

On retrouve dans ce film le goût pour l'autodérision et le côté décalé, à la fois drôle, instable et hypersensible, deux des facettes qui ont toujours été la marque de fabrique de Sophie Fillières.

Critique : La Garçonnière

Parfois, Billy Wilder, ce grand cynique, avait su viser juste, entre le conte au vitriol et un regard plein de tendresse, porté sur les hommes et les femmes qui se tuent à courir après leur idéal, romantique ou matériel. Il n'avait peut-être jamais rempli son rôle de commentateur mi-amusé, mi-dégoûté de la société américaine avec plus de maestria que dans La Garçonnière, qui lui avait valu une flopée d'Oscars en 1961.

Critique : Le roman de Jim

Quand un mélo arrive à procurer une grande émotion aux spectateurs sans que jamais ne pointe le moindre soupçon de pathos, on ne peut qu’applaudir des deux mains. C’est le cas ici !

Critique : Fremont (Deuxième avis)

Frémont, c’est l’histoire de Donya, d’origine afghane, ancienne traductrice immigrée aux États-Unis et travaillant dans une usine de gâteaux porte-bonheur. Pour raconter son errance, Babak Jalali choisit un ton humoristique “sec”, rafraîchissant et sans complaisance.

Critique : Bis repetita

A la fois du côté des élèves et des enseignants, l'école va mal en France. Il suffit de regarder, au choix, les grèves récurrentes dans l'éducation nationale, le mal-être des enfants et des adolescents victimes de harcèlement et le délabrement physique des établissements pour s'en convaincre. Pas sûr qu'un film de la trempe de Bis repetita soit capable d'y changer quelque chose.

Critique : Hors-saison

Stéphane Brizé apporte une fois de plus la preuve qu'il est un des meilleurs réalisateurs français du moment, voire le meilleur.

Critique Express : Les rois de la piste

Le rythme du film et, surtout, le jeu de comédiens et de comédiennes qui, manifestement, se sont bien amusé(e)s, permettent de passer un bon moment.

Critique : Chroniques de Téhéran

Un véritable bijou à la fois très court et très fort, un film qui montre que toutes les tranches d'âge sont concernées par l'absurdité du système iranien.

Critique : La vie de ma mère

Emotion, rires, rares sont les films qui, dans ces deux domaines, en donnent autant aux spectateurs !

Critique : L’Empire

Depuis Petit Quinquin, une dimension comique dans les situations se dégage du cinéma de Bruno Dumont. Cette dérision trouve un formidable terrain de jeu dans L'Empire, relecture baroque de Star Wars dans le Nord-Pas-de-Calais.

Critique : Le Dernier des juifs

Avec un titre pareil, le premier long-métrage de Noé Debré s'est d'emblée mis dans une position provocatrice. Car peu importe le contexte de l'actualité géopolitique, le fait d'aborder la communauté juive en France et ailleurs s'accompagne toujours de son lot de polémiques rarement constructives.

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Réalisé dans la foulée de Chair pour Frankenstein, avec la même équipe et le même goût pour les fluides corporels, Du Sang pour Dracula s’inscrit dans une veine baroque et trash où le comte n’a plus rien de majestueux.

Les sorties du 19 novembre 2025

Pourquoi, depuis des semaines, voire des mois, les salles de cinéma vont si mal en France ? Alors que les distributeurs se démènent, semaine après semaine, pour nous sortir un nombre conséquent de films intéressants, le public boude les sorties cinématographiques avec un entêtement consternant. Il y a une discordance entre l’offre et la demande qui nous échappe là.

Albi 2025 : Écrire la vie

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En parfait ignare de la chose littéraire que nous sommes, hélas, notre seule incursion dans l’univers d’Annie Ernaux a été jusqu’à présent le documentaire que Régis Sauder avait consacré en 2020 à son lien étroit avec la ville nouvelle de Cergy, J’ai aimé vivre là. L’approche de Écrire la vie, présenté en exclusivité au Festival d’Albi avant sa diffusion début décembre sur France 5, est tout autre.

Albi 2025 : La Condition

Grâce à la prise de conscience générale déclenchée par le mouvement #MeToo et aux innombrables luttes féministes qui l’ont précédé, osons espérer que la place des femmes change dans la société. Ce qui change en même temps, c’est la représentation véhiculée par les personnages féminins d’une époque, où leur place était invariablement à la cuisine ou aux côtés de leur mari, de préférence dociles et effacés.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Souviens-toi l’été dernier

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Souviens-toi l’été dernier version 2025 veut raviver les braises d’un été moite, où les ados couraient en criant, les secrets s’empilaient comme des cadavres dans une glacière, et les cirés noirs faisaient office de tenue de soirée.