Revu sur OCS : Mission : impossible
Aucun genre n'est davantage soumis au jugement impitoyable du temps que le thriller d'espionnage, qui cherche à épater son public avec les gadgets technologiques dernier cri. Ces petits détails de communication et de procuration d'informations risquent souvent de dater terriblement un film semblant encore à l'avant-garde de la modernité au moment de sa sortie.
Critique : New York 1997 & Los Angeles 2013
Parmi les collaborations cinématographiques les plus fructueuses, difficile de ne pas avoir en tête l’entente quasi-fusionnelle unissant John Carpenter et Kurt Russell et qui aura donné des films désormais étiquetées comme œuvres cultes.
Gérardmer 2019 : The Witch : 1ère partie. Subversion
The Witch : 1ère partie. Subversion
Corée du Sud : 2018
Titre original : MANYEO
Distributeur
Réalisation : Park Hoon-Jung
Scénario : Park Hoon-Jung
Interprètes : Kim Da-mi, Min-soo Jo,...
Cannes 2019 : Too Old to Die Young (séance spéciale)
Nicolas Winding Refn présentait, en séance spéciale, deux épisodes de sa future série, Too old to die young. En tenant compte de son affirmation d’avoir réalisé « un film de 13 heures », c’est donc un long extrait de 2h18 que nous avons eu la chance de voir. Pourtant, le premier des deux épisodes (le 4, donc), ressemble bel et bien à un épisode de série : on est plongé au milieu d’une intrigue à multiples personnages, bien qu’on arrive à comprendre assez vite leurs places dans le récit. Difficile de juger cet épisode d’un peu moins d’une heure : heureusement, l’épisode suivant mettra tous les aficionados de NWR d’accord.
Cannes : First love (Quinzaine)
De la vengeance, du sang (beaucoup de sang), des flingues, des sabres et des personnages tous plus tarés les uns que les autres : voilà ce qui forme le cocktail explosif de First Love. Percutant, drôle et parfois gore, le nouveau film de Takashi Miike offre un plaisant spectacle parodique qui saura combler ceux qui se laissent entraîner dans le délire du réalisateur japonais
Cannes 2019 : Bacurau (compétition)
En seulement deux longs-métrages, Kleber Mendonça Filho a su s'imposer comme un des représentants du cinéma brésilien contemporain. Dans Bacurau, il livre encore un récit engagé sur son pays, une déclaration d'amour et d'espoir qui durant plus de deux heures nous emmène sur des chemins inattendus.
Gérardmer 2019 : The Unthinkable
The Unthinkable
Suède : 2018
Titre original : Den Blomstertid Nu Kommer Distributeur
Réalisation : Victor Danell
Scénario : Victor Danell
Interprètes : Christoffer Nordenrot, Jesper Barkselius, Lisa Henni
Distribution...
Critique : Les Cinq secrets du désert
Un film tourné en plein conflit armé par l'une des parties adverses et qui a pour arrière-plan cette même guerre revêt forcément une dimension de propagande. Perçu à l'époque par bon nombre de peuples opprimés comme une brillante lueur d'espoir vers laquelle se tourner, le cinéma hollywoodien ne fait pas exception à la règle, puisqu'il a produit d'innombrables pamphlets anti-nazis au cours de la Deuxième Guerre mondiale.
Critique : Mortal Engines
Projet de longue date annoncé depuis presque une décennie, Mortal Engines aura longtemps suscité les espoirs des nombreux fans de Peter Jackson. Et l’entreprise semblait toute taillée pour le réalisateur qui aurait annoncé son retour flamboyant après avoir été longtemps claquemuré dans la Terre du Milieu. L’excitation a laissé place à l’appréhension après l’annonce de Christian Rivers à la réalisation (la première le concernant) en lieu et place de Jackson qui conservera une place de producteur exécutif. Mais que l’on se rassure : le résultat est d’une fraîcheur plutôt galvanisante dans une ère où les productions originales se raréfient. Mortal Engines est une course frénétique à l’esthétique novatrice dont le pur plaisir du spectacle l’emporte sur une faiblesse d’écriture parfois embarrassante.
Critique : Venom
Dans le monde toujours plus vaste des films estampillés Marvel, voici un nouveau type d'univers partagé : celui des méchants de Spider-man. Si l'homme-araignée apparaît dans les films Marvel Studios (Avengers et consorts donc), Sony conserve encore les droits de l'univers du personnage, ayant trouvé - ou cru trouver tout du moins - une poule aux d'or. La firme se retrouve ainsi à tourner des films sur les méchants d'un personnage iconique, sans pouvoir elle-même mettre en scène ce même personnage (qui n'apparaît donc pas dans Venom). Pas en film live tout du moins, le film d'animation Spider-man : into the spiderverse sortant en décembre. Bref, nous voici face à un énième film de super-héros, mais sans super-héros cette fois-ci, qui peut se targuer d'avoir un des acteurs les plus intéressants de sa génération en vedette. Alors, Venom : venin ou remède ?
Critique : En eaux troubles (Jon Turteltaub)
Dans l'Histoire du cinéma plus ou moins récente, y a-t-il eu un moment où les films sur les dangers remontés des profondeurs des océans n'étaient pas perçus comme de l'évasion pure, fabriqués pour susciter à la fois des frissons et un recul ironique face à tant d'exagération marine ? Sans remonter trop dans le passé, Les Dents de la mer de Steven Spielberg – en quelque sorte l'œuvre à l'origine de cette phobie disproportionnée des requins – s'était encore efforcé à encadrer les nouvelles prouesses techniques de la bête en caoutchouc d'un récit humain plutôt réfléchi, perfectionnant alors une forme d'équilibre dans l'efficacité et la crédibilité que tous ses successeurs se sont employés à démonter.
Critique : Bajirao Mastani
Bajirao Mastani
Inde : 2015
Titre original : -
Réalisation : Sanjay Leela Bhansali
Scénario : Prakash R. Kapadia, inspiré de Raau, de Nagnath S. Inamdar
Interprètes : Ranveer...