Test Blu-ray : The fake
Révélé en 2011 avec le puissant King of pigs, Yeon Sang-ho a surtout énormément fait parler de lui fin 2017, avec l’électrochoc Dernier train pour Busan, qui a remis un coup de projecteur rétroactif sur sa carrière dans le domaine de l’animation. Grâce à Spectrum Films, éditeur indépendant spécialisé dans les cinémas d’Asie, le public français a aujourd’hui l’occasion de découvrir The fake, son deuxième film, au cœur duquel il dresse le portrait pas très reluisant d’un pays en pleine déliquescence sociale.
Test Blu-ray : La secte
Avec La secte, Michele Soavi met l’accent sur le scénario, et la mise en images du récit se fera d’une façon nettement plus sobre, loin des excès foutraques et réjouissants du film précédent…
Test Blu-ray : Taxi 5
En s’appropriant la saga TAXI, une franchise morte et enterrée depuis plus de dix ans, Franck Gastambide a fait le choix, que l’on considère comme extrêmement payant, de l’adapter à « son » univers.
Test Blu-ray : Tout le monde debout
Avec Tout le monde debout, le premier projet cinéma porté de A à Z, de l’écriture à la réalisation, par Franck Dubosc, on retrouve enfin le mélange d’humour absurde et de sensibilité qui nous plaisait tant, et nous faisait tant rire il y a quelques années.
Test Blu-ray : Cocoon
Sous l'influence de E.T. L'extra-terrestre et plus largement de toute la vague de cinéma à grand spectacle développé par Amblin Entertainment dans les années 80, de nombreux studios concurrents se sont essayé, durant cette glorieuse décade, à des films de science-fiction clairement destinés à un public familial. Splash, Explorers, Starman, Enemy, Cocoon, Short circuit, Golden child - L'enfant sacré du Tibet ou encore Willow sont par exemple autant d'enfants « illégitimes » de Steven Spielberg et Amblin, nés d'une volonté de surfer sur le succès grandissant de ces films écrits et réalisés par une génération de cinéastes ayant été biberonnés à La quatrième dimension.
Test Blu-ray : Ready player one
Au grand dam de certains cinéphiles, que l’on devine dépassés, voire submergés par la frénésie d’images folles dont nous submergent les blockbusters contemporains, les liens entre le cinéma et le jeu vidéo n’ont jamais été si forts. L’influence du duo Neveldine/Taylor et de leur diptyque Hyper tension, dont l’esprit frondeur a été recyclé par James Gunn sur le mode « familial » dans les deux premiers Gardiens de la galaxie se ressent ainsi de plus en plus sur le blockbuster actuel, qui y va de ses références à gogo à la culture populaire et/ou geek. Ainsi, le cinéma de studios actuel plonge son grand spectacle sous un véritable déluge d’effets numériques et une frénésie boulimique de rythme et d’images ; à l’écran et dans les salles, ça passe ou ça casse. Mais au final, on en revient toujours aux « bases » : l’essentiel afin de réussir son coup est toujours bel et bien de proposer une réelle « vision » de cinéaste, une personnalité qui va s’imprégner au spectacle et transcender le matériau de base.
Test Blu-ray : En route pour la gloire
Pour ceux qui l’ignoreraient, En route pour la gloire est l’adaptation cinématographique de l’autobiographie de Woody Guthrie, légende de la folk américaine. En réalité, le film de Hal Ashby ne retrace que quatre ans de la vie de Guthrie, mais il s’agit d’années décisives qui le mènent de Pampa, sa petite ville du Texas, à la Californie de la Grande Dépression, celle des Raisins de la colère de John Steinbeck puis de John Ford, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. C’est au cours de cet itinéraire imprévu et pour le moins rugueux que Guthrie affirmera son attachement aux laissés pour compte de la société US, à ceux qui luttent pour leur survie quotidienne, victimes des retombées d’un système corrompu. A sa façon bien sûr, En route pour la gloire est également, à travers le personnage de Woody Guthrie, une apologie du légendaire « individualisme » américain, mais d’un individualisme toujours confronté à une idée de « fraternité sociale ». Et par-delà le personnage de Guthrie, c’est tout un pan du peuple américain qui se révèle, oublié dans la représentation Hollywoodienne traditionnelle – même si bien sûr, le film de Hal Ashby doit beaucoup à son décor social, qui s’avère lui-même un reflet du cinéma Hollywoodien des années de la Grande Dépression, qui a largement contribué à ancrer cette période dans la mémoire collective des cinéphiles.
Test Blu-ray : Pierre Lapin
Will Gluck transpose, dans un esprit très Paddington les aventures de cet animal presque domestique, immature et facétieux, imaginé par Beatrix Potter au début du XXe siècle. L’interaction entre animation et prises de vues réelles est parfaite dans ce joyeux divertissement, qui pourrait être une comédie musicale à la Disney si les oiseaux chanteurs n’étaient si peu cordialement interrompus. Domhnall Gleeson, vilain général des derniers Star Wars, est l’ennemi déclaré du lapin doublé en français par Philippe Lacheau (Babysitting). Rose Byrne est charmante en voisine au talent de peintre limité qui ignore tout de la rivalité inattendue de ses prétendants. Une guerre des nerfs déjantée entre voisins aux actions de plus en plus explosives, pour notre plus grand plaisir.
Livre : Werner et les catastrophes naturelles
Autant biographie que roman d'aventure, Werner et les catastrophes naturelles est sorti en début d'année aux Editions Anne Carrière. Son auteure, Laura Fredducci, signe ici son premier roman.
Test Blu-ray : Red Sparrow – Le Moineau rouge
Il est parfois amusant d’observer la façon dont circulent les idées au cœur des grands studios ; ainsi, depuis quelques années, la « Guerre Froide » semble au centre de toutes les intrigues, envahissant même le terrain du « Blockbuster » avec Red Sparrow.
Test Blu-ray : Incidents de parcours
Résolument à part dans la filmographie de George A. Romero, Incidents de parcours est un film méconnu, et encore relativement « mal aimé » de nos jours, probablement parce qu’il n’appartient pas à la partie « zombiesque » de son œuvre.
Test Blu-ray : Dans la brume
A la fois humble et spectaculaire, Dans la brume est un projet de science-fiction old school, très influencé par les récits développés dans la série La quatrième dimension : un film pour le moins atypique dans la production française contemporaine, mais pas unique, dans le sens où ce genre de projet parvient tout de même une ou deux fois par an à se frayer un chemin vers les salles de l’hexagone.