Test Blu-ray : La planète des vampires

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Si d'aventure il vous arrivait de rencontrer un cinéphile qui vous raconterait, la voix encore remplie de souvenirs émus, comment il a découvert La planète des vampires en 1966-67 au Lynx, à l'Omnia ou au Brady après l'avoir découvert en couverture de Midi-Minuit Fantastique, vous pourrez en être certain : vous avez affaire à ce qu'on appelle dans le jargon un « gros mytho ». Car si on a bien parlé du film de Mario Bava dans Midi-Minuit Fantastique, il aura en revanche fallu attendre 1992 – soit 27 ans après la réalisation du film ! – pour enfin découvrir La planète des vampires en France, dans le cadre du Cinéma de quartier de Jean-Pierre Dionnet sur Canal +.

Test DVD : Cessez-le-feu

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"Cessez-le-feu" est un film de facture très classique, servi par un scénario solide, une mise en scène efficace et sans esbroufe et une très bonne direction d'acteurs.

Test Blu-ray : Atomic blonde

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Atomic Blonde est avant tout un film d’espionnage, porté par son atmosphère berlinoise de fin de Guerre Froide. Il faut dire que, se situant juste avant la chute du mur de Berlin, ce n’est pas les protagonistes qui manquent : Américains, Russes, Allemands de l’Est, Anglais, Français, tous répondent à l’appel. Un peu trop d’ailleurs, puisque le récit se fait parfois un peu brouillon et inutilement alambiqué.

Test Blu-ray : Knightriders / Blaq Market #09

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Si George A. Romero aura marqué l'Histoire du cinéma en inventant et en faisant évoluer au fil des années la figure contemporaine du « zombie », il est maintenant bien connu qu'il aurait aimé s'éloigner du genre horrifique, ce que ni les producteurs ni le public ne l'auront finalement réellement laissé faire, même si en de rares occasions, le cinéaste sera parvenu à monter des projets plus « personnels », tels que ce Knightriders, sorti sur les écrans américains en 1981.

Test Blu-ray : Le retour des morts-vivants

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Si on ne rattache que très peu souvent (voire même quasiment jamais) Le retour des morts vivants et ses suites à la saga initiée en 1968 par George A. Romero avec La nuit des morts vivants, il semblerait finalement assez juste de la considérer non seulement comme en étant une excroissance, mais aussi et surtout comme en étant une excroissance parfaitement légitime. Un peu comme un demi-frère en quelque sorte… En effet, derrière le scénario de La nuit des morts vivants se cachaient en fait deux individus : Romero bien sûr, mais également John A. Russo, qui s’avère souvent le grand « oublié » de la saga. Dès Zombie en 1978, George Romero s’était affranchi de son co-scénariste en partant travailler avec Dario Argento, puis tout seul comme un grand à partir du Jour des morts vivants en 1985. Avec sa saga, Romero livrerait une œuvre aussi longue que très « politisée », le zombie étant un moyen pour lui de critiquer la société de consommation.

Test DVD : Mon poussin

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Difficile de faire la fine bouche au regard du générique de Mon poussin. Déjà, on note la présence derrière la caméra de Frédéric Forestier, un réalisateur énergique qui, s’il s’avère souvent méprisé de la critique pour avoir co-réalisé des films tels qu’Astérix aux jeux olympiques ou Stars 80, mérite toute notre sympathie pour avoir tenté la grande « aventure américaine » à ses débuts et réalisé un (bon) film d’action avec Dolph Lundgren – un artisan du cinéma populaire comme on les aime. Du côté du casting, c’est également avec grand plaisir que l’on retrouvera « Pef » Pierre-François Martin Laval, non seulement accompagné de son camarade de la chaine Comédie Jean-Michel Lahmi, mais également de sa complice Isabelle Nanty, qui fut sa professeure au cours Florent et mit en scène « Robin des Bois d'à peu près Alexandre Dumas », le spectacle qui révéla la troupe des Robins des Bois. A leurs côtés, on retrouvera le juvénile Thomas Solivérès, 27 ans, qui incarne un personnage de 18 ans sans que cela paraisse jamais choquant pour le spectateur – on se souviendra surtout de l’avoir aperçu dans le rôle du « plumeau » dans Intouchables. On sera également enchantés de retrouver la jeune Manon Valentin, découverte l’année dernière en fille de José Garcia dans Tout schuss, et qui s’avérera à nouveau désarmante de naturel en adolescente rebelle.

Test DVD : On the milky road

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Extrêmement présent dans le petit monde cinéphile durant la décennie 90, qui lui aura permis de signer coup sur coup une petite série de chefs d’œuvres demeurant encore aujourd’hui dans les esprits de tout le monde, le cinéaste serbe Emir Kusturica a, au tournant des années 2000, un peu perdu de son aura. Même s’il a continué à tourner de façon régulière (parallèlement à d’autres activités artistiques), le public l’a un peu « perdu de vue », le circuit de salles projetant ses films s’amenuisant d’année en année, de même que les spectateurs faisant le déplacement pour les découvrir. Si La vie est un miracle avait réuni un peu plus de 570.000 français sur un circuit de 124 salles en 2004, On the milky road n’est parvenu en revanche à attirer que 87.000 spectateurs dans l’hexagone cet été, sur un circuit de 86 salles. C’est dire si en l’espace de douze ans, le public semble s’être désintéressé du cinéaste…

Test Blu-ray : Coffret Marx Brothers (1929-1933)

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Cette année, grâce aux efforts d’ESC Editions, éditeur que l’on suit et qu’on aime beaucoup au sein de la section DVD / Blu-ray de critique-film, vous aurez la possibilité d’offrir ou de vous faire offrir un coffret Blu-ray réunissant les cinq premiers films des Marx Brothers (autrement dit probablement les plus fondamentaux), tournés au rythme d’un par an de 1929 à 1934, pour le compte de la Paramount.

Test Blu-ray : Enemy

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Film de science-fiction aux allures de fable humaniste, Enemy est ouvertement un film à « message », prônant la tolérance et le respect de l'autre par le biais d'une histoire située non seulement dans le futur, mais sur une autre planète.

Test DVD : Larguées

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S’il n’est pas sorti dans les salles françaises mais uniquement en e-cinema (un système de VOD proposant des films inédits en avant-première), le dernier film de Jonathan Levine, Snatched, rebaptisé Larguées pour son exploitation sur le marché français a fait pas mal parler de lui au premier semestre 2017. La nouvelle comédie du réalisateur de Tous les garçons aiment Mandy Lane, 50/50 et The night before a en effet fait le buzz pour plusieurs raisons. Déjà, le film marquait le « grand » retour devant la caméra de l'actrice Goldie Hawn, qui s'était éloignée du cinéma depuis Sex fans des sixties en 2002. Deuxièmement, le film a reçu des critiques très sévères de la part de la presse spécialisée US ainsi que des spectateurs, se mangeant une note de 4,3/10 sur IMDb ainsi qu’un pourcentage de 37% sur Rotten tomatoes. Enfin et surtout, le film a fait couler beaucoup d’encre à cause de la personnalité très controversée d’Amy Schumer.

Test Blu-ray : Valérian et la cité des mille planètes

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La critique a généralement la dent dure avec Luc Besson, et l’échec cuisant de Valérian et la cité des mille planètes au box-office américain (40 millions de recettes pour un budget de presque 200) en a réjoui plus d’un, provoquant un véritable déferlement anti-Besson sur les réseaux sociaux, tout le monde y allant de son petit bashing à l’encontre du réalisateur du Grand bleu et de ses choix de carrière douteux, le cinéaste apparaissant pour beaucoup d’avantage comme un businessman éclairé que comme un véritable « artiste ». Cela dit, on n’a plus entendu personne souligner depuis que ce même Valérian, avec plus de quatre millions d’entrées en France, s’était placé sur la troisième place du podium des plus gros succès en salles pour cette année 2017, et qu’avec 225 millions de dollars de recettes mondiales, le film est finalement parvenu à rentrer dans ses frais, avant même l’exploitation du film en vidéo.

Test Blu-ray : La planète des singes – Suprématie

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Derrière la réussite de La planète des singes – Suprématie ne se cachent pas seulement le talent de Matt Reeves et des auteurs de cette nouvelle trilogie simiesque, entamée avec La planète des singes – Les origines en 2011. Si les acteurs –et notamment l’époustouflant Andy Serkis– sont également à féliciter le plus chaleureusement du monde pour les grands moments de cinéma que nous a offert la saga ces dernières années, on a tout de même une pensée pour les studios 20th Century Fox qui tentent visiblement de renouer avec l’excellence d’une époque que l’on pensait révolue durant laquelle les « blockbusters » n’étaient pas de simples produits marketing à destination des familles, et pouvaient s’imposer comme des œuvres pensées et réfléchies à destination d’un public adulte, n’insultant pas l’intelligence du spectateur et se révélaient, avant tout, de grands films de cinéma.

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Test Blu-ray : Moi et les hommes de 40 ans

Moi et les hommes de 40 ans est le dernier film de Jack Pinoteau. Sorti en 1965, il attirerait dans les salles un peu plus de 447.000 français. Conçu à la façon d’un film à sketches, le film enchaîne les saynètes humoristiques...

Critique : Chien blanc

Adolescente, la réalisatrice avait lu le livre de Romain Gary, elle venait de le relire et elle a décidé d'en faire un film résolument moderne, en phase avec les évènements d'aujourd'hui et le mouvement Black Lives Matter.

Les sorties du 8 mai 2024

Sur la dernière ligne droite avant le Festival de Cannes, les sorties cinéma de cette semaine font une fois de plus preuve de quantité et de qualité. Comme le veut la tradition officieuse de la trêve cannoise, il en sera tout autrement au cours des deux semaines à venir, le jour de sortie habituel du mercredi étant soumis aux aléas de l'agenda des projections sur la Croisette.

Venise 2024 : Isabelle Huppert présidente

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A moins d'une semaine de l'ouverture de la 77ème édition du Festival de Cannes, la guerre médiatique entre les grands festivals de cinéma européens continue de plus belle. Car comment comprendre sinon l'annonce faite ce matin du choix de la présidente du jury au prochain Festival de Venise ? Avouez, l'emploi du temps paraît tout de même un peu suspect.

En librairie de cinéma depuis le mois d’avril 2024

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Peu importe que ce soit pour les vacances de printemps, appartenant désormais au passé, ou en préparation des ponts du mois de mai, actuellement en cours, les éditeurs français et étrangers des livres de cinéma ont abondamment fourni leur escarcelle en avril, afin de vous adoucir ces jours de repos par la lecture.