Test DVD : Les traducteurs

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"Les traducteurs" donne au spectateur l'impression bizarre de s'être fait avoir du début jusqu'à la fin tout en ayant aimé cela.

Test Blu-ray : Les cerveaux

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Entre 2004 et 2009, et en l’espace de trois films (Napoleon Dynamite, Super Nacho et Gentlemen broncos), Jared Hess aura su s’imposer comme un des grands noms de la comédie indépendante américaine : avec ses personnages de losers flamboyants, décrits avec une tendresse, un humour et un sens du décalage qui font mouche avec une belle régularité, Hess s’est créé un univers assez unique dans le paysage cinématographique mondial : celui d’une espèce de Wes Anderson geek et bienveillant, dont le cinéma n’entre dans aucune « case » prédéfinie.

Test Blu-ray : Preacher – Saison 2

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Si elle s’écartait volontairement de la trame de road movie déjanté que l’on avait découvert dans les comic-books, la brillante première saison de Preacher a su profiter de sa relative unité de lieu pour construire et développer ses personnages, légèrement différents de ceux imaginés il y a vingt ans par Garth Ennis et Steve Dillon, et plonger le spectateur dans cet univers à l’ambiance teintée de mysticisme et de provocation outrancière typique de « l’esprit » des sales histoires imaginées par Garth Ennis.

Test Blu-ray : Creed II

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La saga Rocky fut initiée en 1976 par John G. Avildsen et Sylvester Stallone, avec un film ayant remporté rien de moins que trois Oscars dont celui du meilleur film. En un peu plus de 40 ans, la saga du boxeur incarné par Stallone a par la suite donné naissance à huit films, développant plus ou moins toujours le même schéma narratif, celui que l’on nomme communément celui de l’underdog, mot anglais signifiant « outsider », et qui s’adaptera à tous les récits mettant en scène des challengers désignés comme ayant forcément perdu d’avance, qui finiront malgré tout par réussir à remporter la victoire. Au cœur de la franchise Rocky cependant, il y a un film qui divise sérieusement les fans, et se voit souvent qualifié de vilain petit canard ou de maillon faible : il s’agit de Rocky IV (Rokikat’).

Test Blu-ray : I still see you

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Le gros point fort de I still see you se situe dans la mise en place de son univers, qui nous donne à voir un monde au cœur duquel les vivants sont amenés à côtoyer les morts dans la vie de tous les jours sous la forme de rémanences optiques. Ces « rémanents » (ou « rém ») ne constituent pas une menace, et n’interagissent pas avec les humains : il ne s’agit que de « souvenirs » prenant forme humaine et revenant à intervalles réguliers, reproduisant éternellement les mêmes gestes dans une boucle temporelle en général assez courte. C’est dans ce monde donc que le spectateur suivra la trajectoire de Veronica, lycéenne incarnée par Bella Thorne (ex-égérie de Disney Channel aujourd’hui reconvertie dans le « white trash ») se retrouvant confrontée à un « rémanent » semblant bien déterminé non seulement à communiquer avec elle, mais semblant surtout ne pas lui vouloir du bien… Rapidement, les morts violentes s’accumulent autour de Veronica : sont-elles l’œuvre du « rém » ou de quelqu’un d’autre ?

Test DVD : Je suis Femen

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En suivant Oksana Chatchko durant trois ans au sein(s) du mouvement « Femen », le suisse Alain Margot a pris le parti avec Je suis Femen de se plonger au cœur d'un féminisme d'un nouveau genre, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il fait débat.

Test DVD : Vikings – Saison 1

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Ce qui pourra surprendre le spectateur à la découverte de la série Vikings, c'est bel et bien l'étonnante sobriété dont font preuve Michael Hirst et ses auteurs dans le déroulement de leur show. Si vu le thème de la série on pouvait s'attendre à diverses outrances niveau sexe et violence, à la façon de séries décomplexées et barges telles que Spartacus ou, dans une moindre mesure, Game of thrones, il n'en est finalement rien : à travers les aventures de Ragnar Lothbrok, cette première saison s'avère réaliste, puissante et bien éloignée des excès attendus.

Test Blu-ray : New-York, 2 heures du matin

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On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.

Test Blu-ray : Les portes de la nuit

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En 1946, après le succès populaire et critique des Enfants du paradis, Marcel Carné décide de revenir à une œuvre naturaliste et contemporaine, comme pour renouer avec la réussite du Jour se lève (1939). Les portes de la nuit évoque donc la période de l’immédiat après-guerre sans occulter la période sombre de l’occupation : on croisera des personnages de collabos (Saturnin Fabre, Serge Reggiani), forcément veules et retors, que le cinéaste oppose à des figures de résistants, présentés comme de fiers héros du quotidien, valeureux et droits dans leurs bottes. Mis à part cette vague tendance au manichéisme du côté des personnages (qui, il faut l’avouer, plombe un peu la narration), Carné brosse avec son film une peinture presque naturaliste de la France de l’époque, saisissant avec finesse l’air du temps.

Test Blu-ray : Ninja turtles 2

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Deux ans après un Ninja turtles plutôt destiné aux 6-10 ans ayant réuni 1,8 millions de français dans les salles en 2014 (et 493 millions de dollars de recettes au box-office mondial), il y a fort à parier pour que le deuxième opus ait fait l'effet d'une douche froide à Paramount et Nickelodeon : si le film est encore très largement rentable avec ses 245 millions de dollars de recettes (et ses 800.000 entrées en France cet été), ce Ninja turtles 2 aura bel et bien rapporté deux fois moins d'argent aux studios que l'original.

Test DVD : Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme

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Ni dieu ni maitre : Une histoire de l’Anarchisme ose l’objectivité et la remise en question, et s’impose comme un document indispensable et riche à tout citoyen s’intéressant à la question de l’Anarchisme…

Test Blu-ray : Les dents, pipi et au lit

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Si l’on ne mettra pas en soute la sincérité d’Emmanuel Gillibert, qui semble porter le projet depuis fort longtemps dans son cœur, à l’heure où Les dents, pipi et au lit est débarqué sur les écrans français, il n’a finalement fait « que » s’ajouter à une longue, très longue liste de ce qu’on pourrait qualifier de « comédies de séparation » ; on pourrait même ajouter une sous-catégorie à ce nouveau genre : celui de la comédie de séparation « de garde alternée ». Papa ou maman, Tout pour être heureux, Daddy cool, Sous le même toit, Mon poussin, Les ex… Autant de comédies romantiques développant le même humour potache tendant vers le « trash familial » –avec un attachement tout particulier à faire rire avec des enfants– et dressant le même constat social concernant la régression de la gent masculine vers un état d’éternel adolescence. On notera d’ailleurs qu’en règle générale, l’évolution des personnages masculins dans ce genre de films se fait par le biais des enfants, qui, paradoxalement, amènent les hommes à « grandir ».

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.

Décès du réalisateur Rob Reiner

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Le réalisateur, producteur et acteur américain Rob Reiner est décédé avant-hier à Los Angeles. Il était âgé de 78 ans. Le corps de Reiner, ainsi que celui de son épouse Michele Singer, ont été retrouvés, poignardés, dans leur maison dans le quartier de Brentwood. Hier, leur fils Nick a été inculpé pour ce double meurtre. Connu initialement comme acteur, notamment dans la série à succès « All in the Family », Reiner s’était imposé dès les années ‘80 comme réalisateur.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Vampires – Édition Limitée Cult’Edition

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Vampires n’a pas besoin de se cacher derrière des capes gothiques ou des châteaux poussiéreux pour exister. Ici, le vampire sort du placard et se retrouve projeté en plein désert américain, sous un soleil qui brûle les yeux autant que les peaux.

Berlinale 2026 : Wim Wenders président

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En ces premières semaines de la saison des prix de cinéma pour l’année 2025, il était grand temps qu’on sache qui présidera le jury du prochain Festival de Berlin. Fin du suspense vendredi dernier, le 12 décembre, avec l’annonce par la directrice de la Berlinale Tricia Tuttle du nom du réalisateur allemand Wim Wenders.

Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)

Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.