Test Blu-ray : 22 miles
Il aura fallu du temps pour que l’on se mette, enfin, à prendre la carrière de cinéaste de Peter Berg au sérieux. Néanmoins, les plus sceptiques auront tout de même fini par rendre les armes en 2016, avec la découverte du formidable Traque à Boston, au cœur duquel le cinéaste déployait une maestria technique et narrative telle qu’il est parvenu, sur un sujet pourtant sensible, à mettre à l’amende des cinéastes chevronnés s’étant frotté à des thématiques similaires (on pense notamment à Clint Eastwood et son 15h17 pour Paris).
Test DVD : L’inexorable enquête
Aussi étonnant que cela puisse paraitre aujourd’hui, L’inexorable enquête est un film qui s’est trimballé une mauvaise réputation pendant de nombreuses années, pour deux raisons qui, aujourd’hui, paraitront probablement un peu tirées par les cheveux.
Test DVD : Patrick
Depuis quelques années, l’Australie semble s’être lancée dans une vague de remakes des grands classiques de l’horreur et du fantastique que le pays d’Oz avait lancée à la face du monde dans les années 70. Après Long week-end en 2008, et en attendant Harlequin, Razorback ou les classiques de Peter Weir, c’est Patrick qui connaît aujourd’hui les joies du remake...
Test Blu-ray : Chucky – Jeu d’enfant
Le succès d’un film au box-office, et la façon dont tel ou tel long-métrage va enflammer, à plus ou moins long terme, l’imagination des spectateurs, conserve sans conteste une part de mystère, d’inexplicable. Ainsi, on en vient parfois à se demander comment certains films moyens -voire carrément mauvais- ont pu générer un tel engouement auprès du public. Si l’on prend un peu de recul et que l’on regarde les grandes figures « mythiques » du cinéma fantastique par exemple (les Freddy, Michael Myers, Jason, Chucky et autres Wishmaster…), on se rend vite compte qu’à l’exception du cas Halloween, la plupart de ces boogeymen célèbres se sont surtout démarqués à travers des « suites » plus folles, plus généreuses et plus imaginatives (en un mot plus réussies) que les films originaux.
Test Blu-ray : Jour J
Souvent présentée de façon assez réductrice comme « la fille de la Bande à Fifi », Reem Kherici est tout de même parvenu, entre 2013 et 2017, à réunir sur son seul nom presque un million de spectateurs venus suivre au cinéma ses déboires sentimentaux dans Paris à tout prix et Jour J. Et au cœur d’un cinéma français ayant décidément la dent dure avec ses actrices, surtout venues de la scène (hier tout en haut de l’affiche, Florence Foresti est par exemple aujourd’hui reléguée aux seconds-rôles et aux apparitions furtives), on en viendrait presque à penser que Reem Kherici est en train de devenir, à sa manière, un exemple de longévité discrète. Sans doute a-t-elle eu raison de se placer (volontairement ou pas) à l’arrière-plan de la comédie française quand d’autres ont fini par se brûler les ailes à force d’être systématiquement sous le feu des médias et des réseaux sociaux…
Test Blu-ray : The house that Jack built
C'est donc Potemkine Films qui nous permet aujourd'hui de (re)découvrir sur support Blu-ray The house that Jack built, le dernier film de Lars Von Trier. Comme d'habitude avec l'éditeur, le master est de toute beauté, fidèle en tous points à la superbe photo d'origine signée Manuel Alberto Claro, et affichant une définition et un piqué sans faille. Le master proposé par l'éditeur s'avère en effet fidèle en tous points aux époustouflants choix formels que nous propose le film. Les couleurs et la gestion des contrastes sont irréprochables, le grain cinéma est respecté, très accentué même sur les scènes sombres : on est en présence d'une très belle galette.
Test DVD : Good boys
Avec 124.000 entrées enregistrées sur un parc de 204 salles, Good boys n’a pas rencontré le même succès en France qu’outre-Atlantique, où le film de a cumulé plus de 84 millions de dollars de recettes « domestiques » l’été dernier. Il faut avouer également que l’époque où la comédie trash made in U.S.A. réunissait des millions de français dans les salles semble bel et bien révolue – si on comptait 3,4 millions de spectateurs pour American pie 2 en 2001, vingt ans plus tard, les ados de l’hexagone semblent dorénavant d’avantage se tourner vers les productions françaises, qui ont su prouver avec les années qu’elles pouvaient faire tout aussi trash que leurs modèles américains.
Test DVD : La chambre des horreurs
La chambre des horreurs marquera surtout les esprits pour la caractéristique non pas unique mais très originale de proposer au spectateur une « alarme » visuelle et sonore lors des moments les plus éprouvants de l'intrigue. Cette alarme, dont le principe nous est expliqué en avant-programme, est la suivante : lorsque le film s'apprête à verser dans l'horreur, l'écran se mettra donc à clignoter en rouge.
Test DVD : Boys Like Us
Rudolf est autrichien, il vient de se faire larguer et il décide de retourner dans son village d'origine, au milieu des montagnes, avec un but en tête : se plonger dans l'écriture, sa passion. Ne voulant pas le laisser tomber dans ce moment délicat, Gabriel et Nicolas décident de l'accompagner.
Test Blu-ray : Le monocle noir
Le film d'espionnage français, plus ou moins légèrement emprunt de comédie, était en vogue dans les années 50/60. A l'image du commissaire San-Antonio imaginé par Frédéric Dard, qui ne tarderait d'ailleurs pas à vivre lui aussi ses rocambolesques aventures sur grand écran, beaucoup d'espions et autres agents des services secrets ou assimilés allaient connaître les joies de la distribution en salles obscures, en occupant la tête d'affiche dans des films plus ou moins romanesques et décalés. C'est dans ce contexte qu'en 1961 on a vu apparaître, aux côtés de Coplan ou OSS 117, les premiers exploits cinématographiques du « Monocle », librement adaptés du roman du Colonel Rémy.
Test DVD : #JeSuisLà
Alain Chabat en homme-enfant redécouvrant dans l’attente les joies simples de la vie, Blanche Gardin avec un accent du Sud-Ouest, le temps dilué, les rencontres, les rires… #JeSuisLà est un joli film, plein de charme et d’espoir.
Test Blu-ray : Cache cash
Au fil des films et des années, Claude Pinoteau s’était imposé comme le fier artisan d’un certain cinéma populaire et familial à la française, très attaché au monde de l’enfance et de l’adolescence. Il n’est donc finalement pas si étonnant de retrouver son nom au générique de Cache cash, récit de coming of age teinté de comédie et d’aventures, sorti sur les écrans début 1994.