Test DVD : 7 boxes
Un cadavre, 250.000 dollars, une série de quiproquos dramatiques traités avec détachement, et la boule de neige est lancée. De nombreux personnages décrits comme autant de petits truands pas forcément très futés se croisent et se recroisent, beaucoup d'entre eux, confrontés à des choix cornéliens, prennent la pire décision possible, entrainant chaos, confusion... et rires sur leur passage.
Test DVD : Le lion de Saint Marc
Réalisé par Luigi Capuano en 1963, Le lion de Saint-Marc s’inscrit entre le film de pirates classique et le film de justicier à la Zorro, incarné ici par un Gordon Scott en héros masqué.
Test Blu-ray : L’effrontée / La petite voleuse
Après un passage éclair par le polar, qui lui ont permis de tourner coup sur coup deux chefs d’œuvres (Garde à vue et Mortelle randonnée), Claude Miller revient, en 1985, à un cinéma nettement plus « intimiste ». Le succès de ses deux films précédents lui ont permis de devenir un nom incontournable auprès de la communauté cinéphile, et Miller peut en effet retourner à ce qu’il aime faire depuis ses débuts : revenir à un cinéma de l’intime, abordant avec délicatesse les affres de l’adolescence et du « coming of age ». Il tournera donc coup sur coup deux films avec Charlotte Gainsbourg, alors toute jeune et débutante L’effrontée (1985) et La petite voleuse (1988). Deux films qui viennent de sortir en Blu-ray chez TF1 Vidéo et qui conservent encore aujourd’hui un charme et une fraicheur tout à fait désarmantes...
Test DVD : Léviathan
Le Leviathan, C'est le nom d'un monstre qu'on retrouve aussi bien dans la mythologie phénicienne que dans la Bible, un monstre qui représente le cataclysme immense susceptible d'anéantir un monde qui a perdu ses valeurs. Il est probable que le réalisateur russe Andreï Zviaguintsev a utilisé ce nom comme titre de son film en référence à l'œuvre homonyme du philosophe Thomas Hobbes dans laquelle c'est l'état qui est assimilé à ce monstre.
À voir sur Netflix : Hubie Halloween / Des bonbons ou un sort pour...
Sous contrat avec la plateforme de SVOD Netflix depuis 2015, Sandler revient avec Hubie Halloween au genre de personnages qui a fait sa gloire : celui de l’idiot du village, du brave niais plein de bonne volonté – un inadapté dont on pouvait déjà voir les prémisses dans Billy Madison (1995) ou Waterboy (1998)
Test Blu-ray : Sisters
Tout comme nul n’est égal devant le rire dans la vie de tous les jours, aucun spectateur n’en vaudra un autre devant le spectacle d’une comédie au cinéma – qu’il soit sophistiqué ou « con comme la lune », l’humour atteint le plus souvent son but, et chaque comédie trouvera à priori son public. Sens du gag, timing comique, humour 2.0 ou au contraire carrément éculé, aucun élément ne rentre vraiment en ligne de compte quand il s’agit d’impacter nos zygomatiques.
Test Blu-ray : Ouija – Les origines
Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija (lire notre test Blu-ray) sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (The mirror, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.
À voir sur Netflix : Enola Holmes / Dans la famille Holmes, je demande...
C’est tout d’abord pour une série de romans « jeunesse » que Nancy Springer a créé le personnage d’Enola Holmes, sœur cadette de Sherlock Holmes, qui sera l’héroïne de six romans écrits entre 2006 et 2011.
Test Blu-ray : The uninvited – La falaise mystérieuse
Contemporain de quelques chefs d'œuvres du genre fantastique produits par Val Lewton et réalisés par Jacques Tourneur pour la Universal, tels que La féline (1942), Vaudou (1943) ou encore L'homme léopard (1943), La falaise mystérieuse, réalisé par Lewis Allen (1944) est un fier représentant d'un genre fantastique élégant, au scénario très porté sur la psychanalyse.
Test DVD : Amours à la finlandaise
Avec Amours à la finlandaise, la scénariste / réalisatrice Selma Vilhunen choisit d’aborder un sujet dans l’air du temps : le polyamour, une orientation relationnelle (et non uniquement sexuelle) qui désigne la capacité à aimer plusieurs personnes en même temps.
Test DVD : Le gladiateur magnifique
Alors que Riccardo Freda avait remis le péplum au goût du jour en 1953 avec son Spartacus, et avec le succès mondial des Travaux d'Hercule Pietro Francisci en 1958, Cinecittà s'est mis à produire en masse des films de gladiateurs et de sympathiques musclés aux corps huilés dont on nous contait les innombrables aventures : Hercules, Maciste, Samson, Ursus ou encore Goliath ont donc commencé à envahir les cinémas de quartier, pour le plus grand plaisir des amateurs de bis et de cinéma populaire. Cependant, et dès la première moitié des années 60,
Test Blu-ray : Poesía sin fin
Poesía sin fin commence là où La danza de la realidad se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque. On y retrouve le père qui veut paraître violent, la mère qui ne parle qu’en chantant, leur fils Alejandro, le nain déguisé (cette fois-ci en Hitler) qui attire les clients dans leur boutique de tissus … Le décor n’est pas une reproduction détaillée d’une époque révolue, comme on le verrait dans un film hollywoodien. Pour des raisons que l’on devine techniques (le budget du film est assez bas), mais surtout artistiques : ce faisant, Jodorowsky nous annonce ce qui nous attend – non pas une reproduction fidèle de la réalité, mais une vision théâtrale, purement poétique, de sa jeunesse.

















