Test DVD : American pie présente – Girls power
Comme le dernier épisode datait tout de même de 2012, American pie présente : Girls power fait l’effort de s’adapter à la société d’aujourd’hui, les gags trash seront donc amenés par le biais de nouvelles technologies (téléphones, tablettes) et l’intrigue sera cette fois centrée sur un groupe de jeunes femmes dévergondées, très portées sur la sexualité.
Test DVD : Les ex
Dés leur apparition aux côtés de Dominique Farrugia dans La grosse émission, émission-phare de la chaîne Comédie à sa création en 1997, la troupe des « Robins des Bois » avait instantanément donné un « coup de vieux » à tous les humoristes de l'époque : avec leur esprit complètement barré et leurs sketches déjantés, à mi-chemin entre l'esprit des Nuls et celui des Monty Python, la troupe d'humoristes fait les beaux jours de la chaîne, tourne Serial lover aux côtés de James Huth en 1998 et Trafic d'influence avec Dominique Farrugia en 1999, avant de s'exiler sur Canal +, chaîne sur laquelle ils officieront ensemble jusqu'en 2001. Après une interruption de leurs activités télévisuelles en commun, les Robins feront donc leur grand retour au cinéma avec RRRrrrr !!! en 2004, leur seul et unique film avant la séparation, qui verrait par la suite chaque membre prendre des chemins séparés, avec plus ou moins de succès.
Test Blu-ray : Le nouveau
Court, rythmé et vraiment très drôle, Le nouveau est un drôle de récit de « coming of age », qui aborde par le prisme du rire le sujet difficile du harcèlement scolaire, sans prendre parti ni donner à voir la vision « parentale » du problème, les jeunes collégiens du film semblant complètement livrés à eux-mêmes, sans autre figure du monde adulte que celle du personnage de Max Boublil,
Test DVD : Mon garçon
Malgré quelques dérapages qui peuvent, ou même qui doivent déranger, cette expérience cinématographique se révèle intéressante, donnant naissance à un thriller sous haute tension qui tient vraiment le spectateur en haleine
Test Blu-ray : Les portes de la nuit
En 1946, après le succès populaire et critique des Enfants du paradis, Marcel Carné décide de revenir à une œuvre naturaliste et contemporaine, comme pour renouer avec la réussite du Jour se lève (1939). Les portes de la nuit évoque donc la période de l’immédiat après-guerre sans occulter la période sombre de l’occupation : on croisera des personnages de collabos (Saturnin Fabre, Serge Reggiani), forcément veules et retors, que le cinéaste oppose à des figures de résistants, présentés comme de fiers héros du quotidien, valeureux et droits dans leurs bottes. Mis à part cette vague tendance au manichéisme du côté des personnages (qui, il faut l’avouer, plombe un peu la narration), Carné brosse avec son film une peinture presque naturaliste de la France de l’époque, saisissant avec finesse l’air du temps.
Test DVD : Seule – Les Dossiers Silvercloud
Asia Argento a repris le chemin des studios pour Seule – Les Dossiers Silvercloud, premier long-métrage de Jérôme Dassier. Il s’agit d’un film d’espionnage prenant parfois des airs de thriller, mais ne décollant jamais réellement.
Test DVD : L’homme à l’affût
Puissant, immersif, vénéneux, L’homme à l’affût surprendra à coup sûr plus d’un spectateur par la modernité déployée par Edward Dmytryk afin de donner vie à son psychopathe luttant contre ses propres pulsions. Incroyablement malsain pour l’époque (1952), le film suit littéralement le personnage principal au plus près de sa psyché dérangée, au plus près de ses doutes, de sa tension, de sa fièvre meurtrière. D’une façon très étonnante, L’homme à l’affût préfigure ainsi par son ambiance morbide plusieurs films qui marqueront fortement le spectateur dans les 20 / 30 ans qui suivraient. On pense par exemple non seulement à des films tels que L’inspecteur Harry (Don Siegel, 1971) – difficile de ne pas se remémorer la scène d’ouverture du film de Don Siegel quand le héros de Dmytryk suit, depuis le viseur de son fusil à lunette, la future victime innocente à qui il va coller, le plus arbitrairement du monde, une balle dans la tête – mais également quelques grands « psycho-killers » des années 80, comme les très immersifs et malsains Maniac (William Lustig, 1980), Cauchemars à Daytona Beach (Romano Scavolini, 1981) ou Henry, portrait d’un tueur en série (John McNaughton, 1986).
Test Blu-ray : Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques
Dans la riche carrière de Michel Audiard, il y a les grands films « sérieux » auxquels il a apporté sa touche inimitable et unique, et puis il y a les « fantaisies » potaches et surréalistes auxquels sa patte apporte une valeur ajoutée considérable.
Test DVD : Mentalist – Saison 7
Dernière incursion au cœur d’une série riche en rebondissements, cette septième saison des aventures du Mentalist fait figure d’épilogue à un show décidément très populaire de par le monde. Les deux arcs narratifs principaux de la série (John Le Rouge d’un côté, la relation Jane / Lisbon de l’autre) étant clos depuis la saison précédente, CBS et les différentes personnalités autour de la série décident de remettre le couvert, mais pour seulement 13 épisodes, histoire de prolonger un peu le plaisir sans risquer de signer « l’épisode de trop ».
Sortie DVD : Mine de rien
On ne peut que se féliciter lorsque apparait sur nos écrans un premier long métrage tel que Mine de rien, réussi, réalisé par un comédien de 54 ans et qu'on placera dans la catégorie comédie même si on y rencontre l'émotion bien plus que le rire.
Schizophrenia, le tueur de l’ombre
Pas moins de quatre entretiens constituent le complément essentiel à la vision de ce film unique à bien des égards. Gaspard Noé nous explique pourquoi « Schizophrenia » est son film de chevet, Gerald Kargl revient sur l’odyssée du tournage et de la sortie, Zbig Rybczynski le chef op se repenche sur la composante technique révolutionnaire à l’époque et le comédien principal Erwin Leder mène un entretien avec un éminent psychiatre sur les psychopathes. L’ensemble est passionnant.
Test Blu-ray : The anniversary
The anniversary marque les retrouvailles de la Hammer Films et de l’actrice Bette Davis, quelques années après Confession à un cadavre. Presque entièrement conçu autour de son personnage, le film de Roy Ward Baker permettait à l’actrice, alors âgée de 60 ans, de prêter ses traits à une mère pour le moins agressive et borderline – un personnage de harpie flamboyante dans la droite lignée de ceux qu’elle se plaisait à incarner dans les années 60.



















