Test Blu-ray : Moi, Tonya
Alors qu’elle s’entraîne pour les Jeux Olympiques de 1994, Nancy Kerrigan est frappée au genou. L’entourage de sa rivale Tonya Harding est rapidement soupçonné. Ce fait divers marquant est revisité sous la forme d’une farce faussement documentaire dans Moi, Tonya, avec témoignages face caméra. La vie chaotique de la principale suspecte est examinée, de son enfance douloureuse jusqu’à l’incident. Issue d’une famille modeste, elle est dépeinte comme une victime. De la société, de sa mère acariâtre qui a voulu faire d’elle une championne à tout prix et de son mari violent. Elle était le vilain petit canard opposé à la fiancée d’une Amérique trop parfaite.
Test Blu-ray : Les envoûtés
Quand Les envoûtés arrive sur les écrans français fin 1987 (il s'appelait alors tout simplement Envoûtés, le déterminant étant arrivé avec la vidéo), beaucoup voient dans ce nouveau film de John Schlesinger une démarcation fantastique de son Marathon Man, sorti un peu plus de dix ans auparavant.
Test DVD : Into the Woods – Promenons-nous dans les bois
Visuellement époustouflant, musicalement inspiré, narrativement créatif (et gonflé !), Into the woods : Promenons-nous dans les bois s'avère un film étonnant, surtout quand on considère qu'il nous vient tout droit du giron de Walt Disney Pictures. Adapté de l'œuvre de Stephen Sondheim, tout comme Sweeney Todd : Le diabolique barbier de Fleet street avant lui, le film de Rob Marshall s'avère en effet bien plus proche dans son esprit gentiment frappadingue des longs-métrages de Tim Burton que des films généralement produits par la maison aux grandes oreilles. S'il ne présente certes pas les débordements gore d'un Sweeney Todd, les chansons sont très similaires, rythmiquement et thématiquement, de celles du film de Burton ; au final Into the woods s'avère également volontiers cruel et inhabituellement sombre pour une production Disney.
Test Blu-ray : Les gazelles
Les gazelles fera plutôt, et l’on s’en rendra compte assez rapidement, office de haut du panier comparé à ses concurrents directs dans le créneau de l’humour de filles / pour les filles : sensible, régulièrement drôle, le film de Mona Achache se révèle même relativement créatif dans sa mise en scène, qui utilise dynamiquement inserts et autres jump-cuts dans le but de faire rire – ce qui en l’occurrence s’avère plutôt payant, puisque les gags font souvent mouche.
Test Blu-ray : Le bossu
Réaliser un hommage au film de cape et d'épée à la papa, en 1997, quelques mois après que Jan Kounen ait lâché son Dobermann sur la France, il fallait oser. C'est à Philippe de Broca que l'on doit cet exploit avec Le bossu, qui tenait peut-être finalement autant du doigt d'honneur au mainstream que le glaviot filmique du trublion Kounen.
Test Blu-ray : Section 99 – Quartier de Haute Sécurité
Deux ans après Bone Tomahawk, western mâtiné d’horreur qui explosait littéralement avec son final-choc absolument répugnant, S.Craig Zahler revient avec dans sa besace un autre film de genre dégénéré et absolument fou. On vous prévient donc d’entrée de jeu : le film a beau naviguer dans un genre absolument différent du premier (le film de prison en l’occurrence), Section 99 - Quartier de Haute Sécurité n’en est pas moins à nouveau un film complètement taré, dissimulé derrière un sérieux de façade durant ses deux premiers tiers et nous proposant dans son dernier acte un véritable déchainement d’ultra-violence et de brutalité extrême à ne pas mettre devant tous les yeux. Bien sûr, la décontraction avec laquelle le cinéaste enchaine les horreurs dans la dernière partie du film a un côté vraiment surréaliste et cartoonesque (certains plans, tels que celui du visage à la peau complètement arrachée, semblent tout droit sortis de la série animée Happy tree friends), mais beaucoup de spectateurs risquent cependant aussi d’être choqués, voire même de ne pas réussir à aller au bout du long-métrage.
Test DVD : Big racket
Spécialiste d’un cinéma brut de décoffrage, tendant parfois vers le joyeux n’importe quoi bien foutraque (7 winchester pour un massacre, Les nouveaux barbares…), Enzo G. Castellari s’est depuis toujours spécialisé dans les bandes d’exploitation violentes et volontiers excessives (voire outrancières). Il n’est donc point étonnant de retrouver ce maestro ès cinéma « d’hommes » aux commandes du très réussi Big racket, polar urbain sévèrement burné tournant à mi-parcours vers le film de vengeance sans concession.
Test Blu-ray : Code of honor
Ecrit et réalisé par Michael Winnick, Code of honor rappelle fortement, dans ses premières minutes, l’esprit des comics de la série Punisher. Surarmé et aussi discret qu’une ombre, Steven Seagal tire dans le tas et sans états d’âme, suite à la mort de sa femme et de son enfant lors d’une fusillade entre gangs. Il dézingue en gros, sans faire dans le détail, flinguant à tout va les dealers, trafiquants en tous genres, proxénètes et autres raclures. De fait, il faut admettre que Code of honor est plutôt réjouissant, surtout comparé aux navetons que tourne régulièrement le gros Seagal depuis son exil dans les pays de l’Est.
Test DVD : L’incroyable histoire du facteur Cheval
Avec L’incroyable histoire du facteur Cheval, Nils Tavernier retrace l’étonnante obstination d’un homme pour réaliser le rêve de sa fille adorée. Jacques Gamblin redonne vie à cet être peu bavard et de tempérament opaque, pourtant capable d’aimer avec démesure au-delà des tristes péripéties de sa vie austère. Il incarne cet ingénieux architecte autodidacte, un peu fou mais doué, avec des élans de Tati tragique.
Test Blu-ray : Hannibal – Saison 3
Brillante, violente, ambitieuse et déstabilisante, la série Hannibal s’est arrêtée au terme de sa troisième saison. Difficile d’aborder cette ultime saison du show créé par Bryan Fuller sans trop en déflorer l’intrigue, ni partir dans les spoilers à gogo.
Test Blu-ray : Tokyo Sonata
Présenté lors du festival de Cannes en 2008, Tokyo Sonata fait indéniablement partie de la « fourchette haute » du travail de Kiyoshi Kurosawa, et s’impose même sans peine comme l’un de ses tous meilleurs films.
Sortie DVD : Mine de rien
On ne peut que se féliciter lorsque apparait sur nos écrans un premier long métrage tel que Mine de rien, réussi, réalisé par un comédien de 54 ans et qu'on placera dans la catégorie comédie même si on y rencontre l'émotion bien plus que le rire.



















