Test Blu-ray : Downton Abbey, saisons 4 et 5
Pas uniquement destiné à un public de séniors, contrairement à ce que sa diffusion depuis quelques années sur TMC pourrait laisser penser, la série Downtown Abbey est en réalité une série au succès incroyable outre-Manche autant qu’outre-Atlantique. Au Royaume-Uni, 12 millions de téléspectateurs (pour environ 10 millions aux États-Unis) répondent présent chaque semaine pour suivre les démêlés de la famille Crawley et de leur sympathique personnel de maison.
Test Blu-ray : La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil
La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil permet donc à Joann Sfar de remettre le pied à l'étrier côté mise en scène, tout en débarquant là où on ne l'attendait pas forcément. Le cinéaste, venu de la bande dessinée, a en effet choisi d'opter pour cette œuvre de commande afin de prouver, aux autres autant qu'à lui-même, ses capacités à mettre en images un récit
Test DVD : Donne-moi des ailes
"Donne moi des ailes" est inspiré par l'histoire de Christian Moullec, météorologiste de formation et passionné d'ornithologie, devenu un pionnier du vol en ULM avec des oiseaux.
Test Blu-ray : Daft Punk unchained
Réalisé par Hervé Martin-Delpierre, Daft Punk unchained contribue à prolonger le mythe créé par le duo, qui n'a toujours pas montré son visage depuis ses débuts : jamais on n'y verra les duettistes tomber le masque et se confesser face caméra. La parole sera laissée à leurs amis et proches collaborateurs, et quand ils doivent s'exprimer,
Test Blu-ray : Innocence + Evolution
Potemkine Films est un éditeur rare et précieux, surtout sur le front de la Haute-Définition. Finalement, il semble presque couler de source qu'aujourd'hui, l'éditeur français s'associe à la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic, tout aussi rare et précieuse dans le paysage cinématographique français, afin de nous proposer de (re)découvrir ses deux longs-métrages, Innocence et Evolution, respectivement sortis en 2005 et 2016 dans les salles françaises. Si les films de Lucile Hadzihalilovic ne déplacent pas les foules comme ceux de son complice Gaspar Noé, ils font en revanche souvent l'unanimité du côté de ceux qui osent se lancer dans l'aventure, et leurs qualités plastiques indéniables font qu'ils méritaient amplement une sortie en Haute-Définition...
Test DVD : Verloren
Petit film en provenance d'Allemagne, tourné en vidéo avec une brochette d'acteurs probablement amateurs, Verloren aurait bénéficié, si l'on en croit le site de référence IMDb, d'un budget de 3500 euros. Soit le prix d'une Twingo d'occasion, à une heure où n'importe quel long-métrage produit en France avec les différentes aides et le système d'avance sur recettes, tourne dans les eaux de quatre millions d'euros, soit le prix d'une trentaine de voitures de luxe flambant neuves. Autant dire que s'il est indéniable ce projet de cinéma porté par Marco Pultke transpire la sincérité et la passion, cela serait également mentir que d'affirmer qu'aucun effort ne sera nécessaire de la part du spectateur afin d'occulter le côté extrêmement « cheap » de l'entreprise. Pour apprécier le film à sa juste valeur, il conviendra donc de passer outre des acteurs approximatifs, des décors spartiates, une direction photo typique des tournages en vidéo (c'est à dire inexistante) et des effets spéciaux rudimentaires. Mais on vous rassure tout de suite : l'expérience vaut assurément le détour.
Test Blu-ray : Cold in July (Juillet de sang)
Cold in July est la première incursion de Jim Mickle hors des terres balisées du film d'horreur... Mais le réalisateur en maitrise toujours les codes, comme nous le montreront brillamment certaines scènes à suspense émaillant ce film noir moderne, revenant au genre le plus respectueusement possible, sans la distance que lui ont apporté les frères Coen au milieu des années 90.
Test DVD : Limbo
Sur le sujet des migrants, sujet presque toujours traité de façon très sombre au cinéma, "Limbo" apporte un ton décalé, il est bourré d'un humour très frais, il est touchant, remarquablement interprété et la photographie est magnifique.
Test Blu-ray : Kenshin – La fin de la légende
Après un premier épisode à l’excellente réputation et un deuxième opus dont nous avons pu vérifier l’ampleur et la qualité l’été dernier (lire notre article), Kenshin le vagabond revient dans un ultime film, intitulé Kenshin – La fin de la légende pour sa sortie en DVD / Blu-ray sous les couleurs de HK Vidéo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après un Kyoto Inferno qui nous avait déjà bluffé par son ampleur et son énergie, ce nouvel opus nous propose véritablement un final en apothéose, grandiose et impressionnant, misant sur l’économie de dialogues et privilégiant le rythme et la surenchère de combats superbement chorégraphiés.
Test DVD : Camille
Après nous avoir brièvement briefé, par l'intermédiaire d'un texte écrit, sur la guerre civile qui a déchiré la Centrafrique de 2013 à 2015, avec les affrontements entre Seleka et Anti-Balaka, le film nous conduit au 12 mai 2014 et à la rencontre entre une patrouille de militaires français avec un groupe anti-balaka.
Test DVD : K.O
Imaginez-vous, un jour, au réveil, vous êtes toujours vous-mêmes, vous reconnaissez les gens de votre entourage et vice-versa, mais votre situation professionnelle et privée a changé de fond en comble ! C’est à ce genre de prémisse, mi-fantastique, mi-cauchemardesque que nous convie le deuxième long-métrage de Fabrice Gobert. K.O s’inscrit dans un métissage thématique entre La vie est belle de Frank Capra, à la différence près que ce n’est pas l’anonymat qui turlupine le protagoniste mais la dégringolade sociale, et Un jour sans fin de Harold Ramis
Test DVD : Where to invade next
A la sortie de Where to invade next en 2015 (qui a débarqué en France en septembre 2016, où il a réuni environ 30.000 adeptes), cela faisait bien longtemps que Michael Moore n’avait pas signé de documentaire : son effort précédent, Capitalism : A love story avait en effet atteint les salles obscures en 2009, et l’on serait presque venu à penser que le trublion socio-politique américain avait rendu les armes, victime d’un système pour qui il représentait la bête noire, l’homme à abattre.



















