Test DVD : 7 boxes
Un cadavre, 250.000 dollars, une série de quiproquos dramatiques traités avec détachement, et la boule de neige est lancée. De nombreux personnages décrits comme autant de petits truands pas forcément très futés se croisent et se recroisent, beaucoup d'entre eux, confrontés à des choix cornéliens, prennent la pire décision possible, entrainant chaos, confusion... et rires sur leur passage.
Test DVD : Tristesse club
Avec son rythme nonchalant et son humour à froid, Tristesse club aura certainement de quoi décontenancer nombre de spectateurs. Cela dit, le premier long métrage de Vincent Mariette dégage un je-ne-sais-quoi d’hypnotique et de vraiment fascinant, qui aura vite fait de captiver les autres. Installée dans une France désertée aux ambiances surréalistes et étranges, qui plus est uniquement peuplée d’originaux complètement barrés, l’intrigue suit son bonhomme de chemin mélancolique et décalé derrière un trio composé de Laurent Lafitte, Vincent Macaigne et Ludivine Sagnier.
Test DVD : Cell 213
Même s'il s'avère un peu décevant dans le sens où il n'exploite que peu des idées qu'il met sur le tapis dans sa première demie-heure, Cell 213 est tout de même un film d'horreur ambitieux. Doté d'un scénario très original jouant de façon assez habile avec les notions de bien et de mal,
Test DVD : L’intouchable, Harvey Weinstein
S'il a eu ce qu'il voulait, c'est que, forcément, c'était consenti !
Test DVD : Camille
Après nous avoir brièvement briefé, par l'intermédiaire d'un texte écrit, sur la guerre civile qui a déchiré la Centrafrique de 2013 à 2015, avec les affrontements entre Seleka et Anti-Balaka, le film nous conduit au 12 mai 2014 et à la rencontre entre une patrouille de militaires français avec un groupe anti-balaka.
Test DVD : Sans pitié
Le mélange, parfois hétéroclite, parfois percutant, est le maître-mot de Sans pitié, le troisième long-métrage du jeune réalisateur Byun Sung-hyun. S’y croisent et s’entrechoquent des références allant de Johnnie To jusqu’à Quentin Tarantino, indubitablement le pape stylistique de cette génération émergente de cinéastes. Les codes du film de gangster y trouvent alors une nouvelle jeunesse, certes, mais au prix d’un mécanisme de la manipulation dont les rouages se voient un peu trop souvent. De par sa structure dramatique profondément morcelée, avec un va-et-vient constant sur l’axe temporel à la fois propice à la perte des repères et à l’orchestration savante d’un suspense redoutable, le récit s’emploie simultanément à nous en mettre plein les yeux et les méninges, à force d’obliger le spectateur à rassembler différemment les pièces du puzzle, et à courir le risque réel de n’être qu’un simple exercice de style. L’exploit formel de la mise en scène, d’agencer sans le moindre temps mort l’intrigue de haut vol, a un peu trop tendance à attirer l’attention à lui, plutôt que de laisser se développer d’une façon tant soit peu organique la tension inhérente à l’univers carcéral dans un premier temps, puis à celui des grandes manœuvres clandestines pour déplacer la drogue à l’international et duper la police par la même occasion
Test DVD : Hot pursuit
Hot pursuit est basé sur un duo comique censé créer le décalage et l'humour : d'un côté une bourgeoise représentant la classe, l'élégance et la superficialité (Sofía Vergara), de l'autre une fliquette très maladroite, pleine de tics et de tocs (Reese Witherspoon). Au cirque, on dit souvent que si le clown blanc manque un peu de panache, c'est à l'auguste de redoubler d'efforts afin de faire
Test Blu-ray : Taken 3
Taken 3 s’inscrit donc dans cette veine de films d’action délicieusement putassiers, affichant sans complexe grosses voitures, héros invincible et 100% badass, méchants impitoyables (mafia russe oblige) et flingues à gogo, le tout sur un tempo très soutenu laissant une large place aux scènes d’action. Côté découpage des scènes d’action,
Test Blu-ray : Elmer Gantry, le charlatan
Elmer Gantry, le charlatan évoque ce phénomène quasi-inconnu de notre côté de l’Atlantique : celui ses prédicateurs et autres évangélistes itinérants sillonnent les routes des États-Unis depuis de très nombreuses années, répandant la bonne parole du Christ à travers de grands « shows » populaires.
Test DVD : Dounia – Le grand pays blanc
Dounia – Le grand pays blanc commence là où s’arrêtait le film précédent : avec ses grands-parents, Dounia habite désormais au Canada, où elle va devoir s’adapter à une nouvelle culture, ainsi qu’à un climat beaucoup plus rude que dans son pays d’origine.
Test Blu-ray : Les ruelles du malheur
Sur le papier, et avec soixante-dix ans de recul temporel, on ne pouvait que s’enthousiasmer devant le générique artistique des Ruelles du malheur, qui marquait, en 1949, la rencontre entre deux « monstres sacrés » du Cinéma Hollywoodien : Nicholas Ray et Humphrey Bogart. Le réalisateur de Johnny Guitar et de La fureur de vivre rencontrait donc l’interprète mythique du Faucon maltais et de Casablanca : de quoi enflammer l’imagination de tous les cinéphiles ! A la découverte du fruit de leur collaboration cependant, on ne pourra que se rendre à l’évidence : l’attente générée par le film, se créant presque « malgré lui » dans l’esprit du cinéphile, se place automatiquement à un niveau irrémédiablement trop élevé, au point que l’on en finisse par se remémorer cette fameuse expression mettant en scène de façon imagée, une montagne et une souris.
Test DVD : The Frankenstein chronicles – Saison 1
Si en France on dit que l’habit ne fait pas le moine, les anglophones préconisent de ne « jamais juger un livre à sa couverture » (never judge a book by its cover). De la même façon, on ne devrait jamais juger une série à l’aune de son titre. Ainsi, ceux qui auront supposé à la seule lecture du titre que The Frankenstein chronicles piétinerait sans vergogne les plates-bandes d’une série telle que Penny Dreadful (2014-2016) en seront pour leurs frais – l’ambiance et les thématiques développées par la série créée par Barry Langford et Benjamin Ross n’ont en effet rien à voir avec le défilé de monstres à la sauce Ligue des Gentlemen Extraordinaires / Dark universe que l’on pouvait attendre.


















