Test Blu-ray : High-rise
Atmosphérique et oppressant, le cinéma de Ben Wheatley se plait à agresser le spectateur, à le secouer afin de l’extraire de sa zone de confort, comme s’il voulait le forcer à quitter sa position passive et petit-bourgeois de simple « observateur » de ce qui lui est montré à l’écran. Il semblait donc à priori tout à fait à sa place pour adapter le roman de J.G. Ballard « IGH – Immeuble de Grande Hauteur », récit d’animalité en vase clos avec des morceaux de lutte des classes dénaturée dedans.
Test DVD : Philharmonia
Une des particularités récurrentes du polar contemporain est de tenter de développer une intrigue policière dans un milieu à priori fermé et peu connu du grand public, afin d’en faire découvrir au lecteur ou au spectateur les arcanes méconnues. Ainsi, de nombreux corps de métier se sont vus abordés au fil des ans par le genre policier : politique, agriculture, danse, enseignement, théâtre, sports divers et variés, restauration, médecine, haute-couture, etc, etc…
Test Blu-ray : Dragon Ball Super – Broly
Vingtième film d'animation à évoluer dans l'univers du manga Dragon Ball, créé en 1984 par Akira Toriyama, Dragon Ball Super : Broly s’est imposé, d’une façon finalement assez étonnante, comme un véritable événement cinématographique à travers le monde entier. Avec plus de 820.000 entrées en seulement trois jours d’exploitation au Japon (et un milliard de yen de recettes), le film a littéralement cassé la baraque, et s’est peu à peu forgé une excellente réputation dans le reste du monde, affichant notamment actuellement une note moyenne de 8/10 sur le site de référence IMDb, calculée sur les votes de plus de 17.000 cinéphiles. Il faut dire aussi qu’en l’espace de 35 ans, les multiples mangas et séries Dragon Ball nés de l’imagination d’Akira Toriyama ont eu le temps de faire leur trou, au point de devenir une référence culturelle aussi majeure qu’incontournable.
Test Blu-ray : Le projet Atticus
Ce faux documentaire, écrit et réalisé par Chris Sparling (par ailleurs scénariste de l’excellent Buried), décide en effet d’entrecouper les séquences filmées à l’institut Atticus dans le film (pseudo-tournées entre 1975 et 1976) par des témoignages contemporains de divers intervenants liés au drame ayant pris place à l’époque
Test DVD : Mary et la fleur de la sorcière
Si vous vous intéressez à l’animation japonaise, vous connaissez sans aucun doute le nom de Hiromasa Yonebayashi, qui a réalisé deux films pour le studio Ghibli : le sympathique Arrietty - Le petit monde des chapardeurs (2010) et le très beau Souvenirs de Marnie (2014). Vous savez sans doute également que le studio japonais fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata au milieu des années 80 a entamé en 2014 une phase de « restructuration », et n’a depuis lors plus produit le moindre long-métrage d'animation ; en attendant une éventuelle reprise à plein régime, les forces vives du studio se concentrent actuellement sur Boro la petite chenille d’Hayao Miyazaki, annoncé pour 2019.
Test Blu-ray : Mayhem
En élève assidu semblant avoir pleinement assimilé les leçons d’un George A. Romero, Joe Lynch choisit avec Mayhem de livrer une critique volontiers subversive de la société américaine contemporaine. Utilisant le canevas classique du film « d’infectés » afin de critiquer sans vergogne la violence sociale et professionnelle de l’ère Trump, le cinéaste et son scénariste Matias Caruso livrent une satire pour le moins mordante du monde du travail américain (que l’on pourra aisément élargir à une bonne partie du monde occidental) se transformant littéralement en un jeu de massacre assez jouissif au cœur duquel les employés d’un cabinet d’avocats, libérés de leurs inhibitions sociales, n’hésitent plus à tuer pour monter en grade dans la société.
Test DVD : Mettons les voiles
Au tournant des années 90, alors que les Monty Python étaient séparés depuis quelques années et que Michael Palin et John Cleese cartonnaient à l'affiche d'Un poisson nommé Wanda, Eric Idle a lui aussi cherché à louer son talent comique à d'autres scénaristes / réalisateurs, et est apparu en tête d'affiches d'une petite série de comédies aujourd'hui oubliées.
#Noël approche : Sélection de coffrets Blu-ray / DVD pour les fêtes
Cela n'a pas pu vous échapper : en dépit d’une année 2020 qui aura décidément été marquée par le sceau de la crise sanitaire du Covid-19, les fêtes de Noël approchent, immuables, comme insensibles au stress de familles entières gagnées par une ambiance de liesse teintée de paranoïa grandissante.
Test DVD : The king of Staten Island
Suivant la trajectoire d’un grand rêveur tatoué de partout, The king of Staten Island s’impose comme une espèce de conte contemporain au cœur duquel les notions de pardon, mais également d’amour et de filiation sont largement abordées.
Test DVD : L’Antéchrist
Réponse italienne à L’exorciste de William Friedkin tourné l’année précédente, L'antéchrist a su marquer durablement les mémoires, sûrement grâce à une poignée de scènes-choc et à la superbe photo du film, signée Joe d'Amato.
Test DVD : Another day of life
Another day of life fait partie de ces films qu'il est presque impossible de ranger dans une catégorie bien précise : en effet, c'est à la fois un documentaire et une fiction, il mêle film d'animation, du genre ligne claire, interviews de survivants de l'histoire et images d'archive en noir et blanc.
Test Blu-ray : Utu
Commençons avec un petit point lexical : en langue maori, le terme « Utu » désigne la vengeance, telle une illustration locale de la loi du Talion. Si cette petite précision n’est certes pas nécessaire pour apprécier Utu à sa juste valeur, elle permettra néanmoins de cerner les motivations du réalisateur Geoff Murphy. Car derrière la reconstitution soignée et rigoureuse des affrontements sanglants ayant opposé maoris et pakehas (Néo-Zélandais d'origine anglo-saxonne ou européenne) durant la deuxième moitié du XIXème siècle, Utu ne cache pas bien longtemps sa véritable nature : celle d’un grand film guerrier adepte du mélange des genres, utilisant les événements historiques comme toile de fond sans jamais en devenir prisonnier, dans le but évident de nous livrer une fresque puissante et à « hauteur d’homme », et au final un véritable chef d’œuvre qui s’avérera par bien des aspects le précurseur du travail de Mel Gibson en tant que cinéaste.


















