Test DVD : Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
Birds of prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn est un film globalement sympathique. C’est un film certes blindé de défauts (le principal étant sans doute de donner un peu trop l’impression de se délecter de sa propre insolence), mais pas du tout aussi détestable que peut le sous-entendre son abominable réputation...
Test DVD : Destination planète Hydra
La carrière de Pietro Francisci, peu prolifique par rapport à beaucoup d'artisans italiens du bis des années 50-60, fut essentiellement placée sous le signe du péplum. On lui doit notamment quelques bons petits représentants du genre, comme La reine de Saba ou quelques aventures d'Hercule avec Steve Reeves et photographiées par Mario Bava. Sous l'influence de La planète des vampires du même Mario Bava (1965), Francisci s'est néanmoins laissé tenter par la science-fiction en 1966, avec Destination planète Hydra, petit délice de sucrerie bis autant influencée par le serial que par la bande dessinée.
Test Blu-ray : Zootopie
Dans l'inconscient collectif, le fait d'avoir, au cœur d'un dessins animé, des animaux « anthropomorphiques » vêtus et agissant comme des êtres humains, est une spécialité made in Disney. Pourtant, et si l'on excepte les occurrences régulières des personnages « traditionnels » des studios Disney, depuis trente ans (Basil détective privé, 1986), la firme aux grandes oreilles n'a eu recours à ce subterfuge qu'à deux reprises, en 1990 (Bernard et Bianca au pays des kangourous) puis en 2005 (Chicken Little).
Test DVD : Peaky blinders – Saison 2
La série Peaky Blinders a su se faire un nom au sein de la profusion de séries actuelles, et s’impose même, avec sa deuxième saison plus ambitieuse et réussie que la première, comme une des séries dramatiques les plus incontournables du moment.
Test DVD : La femme au tableau
"La femme au tableau" raconte de façon réussie une histoire qui s'est réellement passée et, le temps passant, les horreurs de la période nazie s'éloignant de plus en plus de notre présent tout en étant remplacées par d'autres horreurs, il n'est jamais inutile de faire une piqure de rappel sur le sujet.
Test Blu-ray : Oro, la cité perdue
Pour les cinéphiles ayant suivi avec attention la programmation du « Ciné-Club » de Nicolas Boukhrief entre 1997 et 1999, le nom d’Agustín Díaz Yanes n’est pas inconnu : il s’agit en effet du réalisateur de l’excellent Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes (1995). Et finalement, le cinéaste espagnol, peu prolifique, n’aura pas énormément étoffé sa filmographie depuis ce premier film : après Sans nouvelles de Dieu (2001) et Capitaine Alatriste (2006), il tournerait en 2008 Solo quiero caminar (« Je veux juste marcher »), la suite de son premier film, toujours avec Victoria Abril, et malheureusement toujours inédit en France à ce jour. Le compte est bon : Oro, la cité perdue n’est que son cinquième film en l’espace de… vingt-trois ans.
Test DVD : Red Joan – Au service secret de Staline
Dans Red Joan, tout ce qui a fait le succès commercial de productions britanniques récentes comme Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh et Imitation Game de Morten Tyldum semble s’être donné rendez-vous. Les décors emblématiques, des campus des universités aux bureaux austères dédiés à la recherche scientifique la plus pointue, y sont autant présents que les poncifs habituels sur l’honneur bafoué du royaume et sur l’amour contre raison qui incite les personnages à faire toutes sortes de choses irréfléchies. Avec de surcroît la grande dame du cinéma anglais respectable, Judi Dench, qui veille à cloche pied, en basculant sans prévenir des signes de la sagesse à ceux de la vieillesse et inversement, sur la structure temporelle alambiquée du récit. Décrit comme ça, le quatrième long-métrage de Trevor Nunn en plus de quarante ans de carrière ne donne pas nécessairement envie. Et pourtant, il y a quelque chose qu’on pourrait qualifier de force motrice du propos qui réussit à rendre cette histoire d’espionnage amateur assez fascinante. C’est un film formellement très classique, soit, mais qui dispose de la sobriété narrative suffisante pour mêler la grande Histoire aux scrupules individuels infiniment plus intimes.
Test DVD : Louise
Se revendiquant du cinéma anarcho-poétique de René Clair ou de Jacques Rozier, le réalisateur et comédien Jean-François Gallotte ("Carbone 14 le film", c'est lui !) apporte au spectateur, avec "Louise", une fraîcheur, une spontanéité et une poésie qui se font rares dans le cinéma français contemporain.
Test Blu-ray : Pokémon – Détective Pikachu
Profitant d'une brèche dans l'espace-temps, et d'un moment où les réseaux se déchaînaient tellement sur la bande-annonce de Sonic the hedgehog que les trolls et autres aigris du Net n'avaient plus ni le temps ni l'énergie de s'en prendre à un autre film, Pokémon : Détective Pikachu a, d'une façon assez surprenante, bénéficié au moment de sa sortie dans les salles d'échos relativement bons, que cela soit dans la presse ou de la part du public : affichant sur l'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes un score de 68% du côté des critiques et de 80% côté public, le film de Rob Letterman a par ailleurs, avec 423 millions de dollars de recettes avant même l'exploitation du film en vidéo, remporté un immense succès dans les salles à travers le monde. En France, ce sont presque 1,7 millions de spectateurs qui se seront rués afin, on le suppose, d'attraper tous les pokémon.
Test DVD : The finest hours
Quelques mois après avoir navigué sur les flots dans Au cœur de l'océan, Disney nous propose de reprendre la mer pour un nouveau film historique mettant en scène une poignée de marins aux prises avec la grande bleue dans The finest hours.
Test DVD : Cigarettes et chocolat chaud
L’immense succès critique et populaire du charmant Little Miss Sunshine en 2006 a influencé de nombreux cinéastes et auteurs français, et ouvert la voie à de nombreux films apparaissant aujourd’hui comme des « enfants » du road movie familial de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Des rejetons le plus souvent très agréables par ailleurs, reprenant non seulement le flambeau du « feel good movie » mais également celui du portrait de famille légèrement barrée et/ou dysfonctionnelle.
Test DVD : Freud, passions secrètes
Avec Freud : Passions secrètes, John Huston entreprend un travail passionnant et passionné : son idée est de mettre en lumière, dans un film de cinéma, les théories de base de la psychanalyse. Inconscient, sexualité de la petite enfance et complexe d’Œdipe se bousculent donc au cours du film, qui retrace cinq années de la vie de Sigmund Freud, et aborde le cas de Cecily Koertner, patiente fictive dont la névrose semble néanmoins être largement inspirée de celle de Sabina Spielrein, qui fut soignée non pas par Freud mais par Jung, et fut l’initiatrice d’une curieuse relation triangulaire qui devint, bien des années plus tard, l’objet du film A dangerous method (David Cronenberg, 2011).



















